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lieux communs (et autres fadaises)
13 juin 2021

CMFUBJ 62

(fin du rêve de cette nuit)

je suis élève aux Beaux-Arts, je vais passer l'examen (de fin de première année ?)
J'ai réalisé un livre, plutôt grand, format à l'italienne, à propos d'un artiste allemand, pluri-disciplinaire, qui travaillait la photo, l'écriture, le collage, le graphisme, et qui a rencontré un (artiste ?) brésilien (avec lequel (à propos duquel ?) il a travaillé, or il s'avère que le mec en question est un sale bonhomme...

on est dans l'effervescence des derniers jours avant la soutenance, chacun met la dernière main à ce qu'il a préparé, chacun est fébrile, j'ai des problèmes avec la couverture et la première page du livre, ce que j'ai fait ne me convient pas vraiment, j'essaie de modifier cette page (et d'apprendre à prononcer correctement le nom du mec)

je vois les autres aussi en pleine activité, mais je réalise que je ne sais absolument pas comment ça va se passer, avec le jury, les étudiants m'expliquent que non, non, je ne dois rien montrer, je dois juste parler, expliquer

ça me contrarie, je pensais juste avoir à montrer mon bouquin, je ne suis pas doué pour théoriser,  je demande "et parler de quoi ?" on me répond que le point de départ de mon exposé doit être les réponses aux questions qui m'auront été posées au préalable

je sais que j'en ai une, et une seule, qui m'a été posée par une femme, que je comprends être brésilienne, et qui voudrait savoir pourquoi avoir choisi justement ce sale bonhomme de brésilien pour en parler dans mon bouquin

(je la rencontre en effet à ce moment, par hasard, je suis en même temps dans un "lotissement" composé de petites maison accolées, quand on fait le tour, à chaque fois qu'on passe un angle, on est devant une nouvelle maison (comme les quatre faces visibles d'un cube) et dans cet ensemble il y a la maison de Za, où je dois prendre des affaires (il faut des chaussures, une veste, me raser, etc.) et faire le nécessaire pour me préparer

et la dame de la maison suivante est justement cette brésilienne avec qui j'en profite pour expérimenter (et structurer un peu) l'introduction de mon exposé (on est assis dans son jardin)

je travaille sur la première page, avec le titre, que j'ai refaite, (l'exemplaire sur lequel je travaille est la copie de mon livre, l'original est je ne sais pas où, je me dis que finalement je vais utiliser la première page que j'avais faite au début, je vais dans une salle immense, avec plein d'étudiants qui courent dans tous les sens, il y a aussi des gens qui discutent (des profs ? le jury ?), quand je retrouve enfin mon bouquin (l'original) je découvre que la fameuse première page en question a été arrachée par (?) mon directeur de mémoire ou un truc de ce genre-là

je vais voir (?) et lui demande ce qu'il a fait de la page, c'est Wim Wenders, il me répond, agacé, qu'il ne se souvient pas, qu'il a dû probablement la jeter à la poubelle... devant mon énervement un étudiant apporte une grosse poubelle dont il retourne le contenu sur le sol, je me dis que je vais tout devoir fouiller pour retrouver cette fameuse page froissée, dont j'aimerais utiliser la photo que je projetterais à la place de la nouvelle page

Wenders me regarde fouiller, il a mis son manteau et se dirige vers la porte, je réalise qu'il était assez pressé et qu'il voulait juste pouvoir s'en aller

je suis dans le métro, et je dois rentrer à temps aux Beaux-Arts, les gens parlent une langue étrangère, et, en réponse à mes questions, me font comprendre que la station pour descendre aux Beaux-Arts est très loin, peut-être même la dernière de la ligne...

je suis en même temps dans le lotissement avec les maisons en carré et dans le bâtiment des B-A, j'aperçois au-dessus un escalier qui monte vers les étages supérieurs, où s'entassent déjà plein de gens qui viennent probablement assister à la soirée du concours (je me dis que je ne peux plus passer par là pour entrer, mais que je dois faire le tour et entrer par l'autre côté (je ne connais pas le chemin))

sort de la salle de bains un étudiant que je connais, il me dit que je peux (je dois) aller me raser

il y a Thomas (je suis très content de le revoir), et une histoire de message sur son téléphone, qu'il laisse à ma disposition)

je suis en bas dans une des petites maisons, très encombrée (petites pièces, beaucoup de bazar, beaucoup de monde) je dois aller pisser, j'ouvre des petites portes hautes et étroites ouvrant sur des pièces petites comme des cabinets à l'ancienne, avec un pot de fleurs (fleuri) à la place de la cuvette des toilettes, et je ne pense pas  qu'il soit fait pour pisser dedans, néanmoins je vois des messieurs d'un certain âge qui en sortent, en discutant et en rigolant

l'heure avance, je ne suis pas prêt (et je ne pourrai jamais l'être à temps) je demande à un étudiant si j'ai la possibilité de déclarer forfait pour ce soir, il me dit que oui, mais que je devrai redoubler ma première année (et que donc, pense-je, je ne serai plus avec eux)

il y a (encore) Thomas, sur des échasses qui arrive en rigolant, en disant "qu'il a voulu prendre un peu de hauteur"

dans la petite maison, je suis assis dans le salon, arrive Za, la mine un peu fermée, qui me tend un stylo, un feutre noir, des chaussettes, un rasoir, (tout ce dont j'ai besoin), et repart, je comprends qu'elle eet triste parce qu'elle ne pourra pas se présenter à l'examen (alors que moi si)

*

(suite au post d'hier)

ÉPILOGUE ?

Je me suis présenté à la pharmacie à la première heure, c'était un jeune homme à la caisse, à qui j'ai expliqué ma situation, qui l'a expliquée à sa collègue, qui m'a expliqué que ce matin ils n'étaient que deux et ne pouvaient donc s'occuper de moi, mais que vu le nombre de tiques, je devais absolument consulter, mais comme j'expliquais que mon toubib ne consultait pas le samedi, le jeune pharmacien m'a conduit à la maison médicale juste à côté, où il a expliqué ma situation à la jeune toubib qui se tenait derrière le guichet à côté de sa secrétaire, qui a dit que bon vu la situation elle allait me prendre juste après la petite fille qui était déjà dans la salle d'attente, en précisant au jeune pharmacien qu'il ne pouvait pas comme ça amener des patients à l'improviste, qu'elle avait déjà son emploi du temps rempli, puisqu'elle était seule ce jour pour le cabinet...

Elle m'a examiné très soigneusement partout, en a retiré trois (sous le ventre, cuisse droite, et pli du genou droit (celui que j'avais cru sentir hier sur la fesse n'était qu'un bouton anodin), a examiné celui que j'avais charcuté à la pince à épiler et a conclu qu'il ne restait que patte,  m'a conseillé de faire attention pendant six semaines à l'apparition d'une rougeur "en cible", qui signifierait la prescription immédiate d'antibiotiques, et quand je lui ai demandé si je pourrais revenir la voir un peu plus tard dans un contexte plus "calme", m'a expliqué qu'elle ne prenait plus de nouveaux patients, que son carnet de rendez-vous était déjà surchargé, qu'elle souhaitait "faire de la médecine, et non de l'abattage"... Tant pis, dommage!

*

ce matin (et tout le reste de la journée, d'ailleurs, le quasi-unique sujet de conversation était le match Djokovic-Nadal (j'ai dû chercher sur le web pour être sûr de ne pas me tromper dans les noms), match que je n'ai pas vu (et que je n'avais pas envie de voir)

*

Besac, en bus (bondé et familial), pour me changer un peu les idées : repas en terrasse au R*yal (bof) ciné avec Emma, passage à Reservoir Books pour le chèque-cadeau de Régis, et perrier-rondelle en terrasse avec Emma et Dominique, avant retour en bus (tout aussi bondé que celui du matin)

*

et pour finir, le soir au cinéma pour voir Médecin de nuit, (festival Télérauche, toujours) avec ce très cher Vincent Macaigne (et ce non moins très cher Pio Marmaï) (post suivra, (comme d'hab) mais ça commence à en faire une flopée qui attendent)

*

covid 12 juin

enfin ça y est! on est en vert!

 

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