arte kino festival (oups!)
c'est catherinechounette qui m'y a fait penser, j'avais complètement zappé
Et ça fait 12 films à voir d'ici le 31 décembre
UPPERCASE PRINT
de Radu Jude
Juste au moment de la sortie de son dernier film au titre impossible (BAD LUCK BANGING OR LOONY PORN), voici qu'arte nous présente son avant-dernier, une "technique mixte" d'après un fait-divers (un adolescent a écrit des trucs à la craie sur les murs et la Securitat le harcèle) des années 80, d'après la reconstitution théâtrale qui en avait été faite, d'après les rapports de ladite Securitat (plans fixes, regards-caméra, immobilité, éclairages artificiels), en alternance avec des "vraies" images de la télévision roumaine de l'époque (Ceaucescu en bon petit père du peuple ahahah), servile et lèche-cul (et folklorique) comme il se doit. Impressionnant et efficace. Sans doute aussi caustique que son successeur (Bad luck banging or loony porn), mais avec une approche formelle sensiblement (!) différente.
GLI ULTIMI A VEDERLI VIVERE
de Sara Summa
Un objet curieux que cette production allemande d'un film italien (d'une réalisatrice franco-italienne).Dès les premières images la réalisatrice nous annonce que la famille qu'on va voir a été assassinée par des cambrioleurs, et qu'on va donc assister à leur dernière journée (en se demandant avec inquiétude si on va avoir droit à la captation du massacre, ce que Haneke aurait sans doute tenté). mais ce n'est pas du tout l'intention de la réalisatrice (et on l'en remercie) qui se consacre juste à la vie, de ces quatre personnages, ce dernier jour, avec des scènes régulièrement en écho (vécues simultanément par l'un ou l'autre personnage)..L'entretien avec la réalisatrice proposé par arte en accompagnement du film est extrêmement intéressant.
LOMO, THE LANGUAGE OF MANY OTHERS
de Julia Langhof et Thomas Gerhold
Dès les premières images, un film brillant (voire un peu tape-à-l'oeil)
(mais je n'ai pas pu le terminer et à présent il est trop tard!!! Décembre n'est décidément pas un bon mois pour un festival de cinéma... Tant pis, et à l'année prochaine!)