deux fois plus de dodo, hélas
087
ÉVOLUTION
de Kornél Mundruczó
Un film hongrois que j'appréhendais un peu. (A cause de la première partie). Trois époques, trois histoires, trois façons d'aborder un même thème, la judéité (j'ai pensé au très beau Voyages d'Emmanuel Finkiel). La première partie est effectivement assez rude : des hommes nettoient une pièce (Le fils de Saül, si ça vous dit quelque chose), la deuxième plus "facile" -a priori- : une mère discute avec sa fille dans un appartement, la dernière la plus contemporaine, tournant autour d'un adolescent... Malheureusement je me suis endormi lors de la deuxième partie, j'ai été réveillé en sursaut par la fin, sans comprendre ce qui s'y était vraiment passé. J'étais donc un peu de mauvaise humeur lorsque je suis sorti, pas contre le film mais juste contre moi-même, contre le fait que je m'y étais assoupi comme un gros benêt... La dernière partie est moins clivante 'mais aussi, du coup, moins implicante.
Sommeil : 1 / moi : 0
088
SUIS-MOI JE TE FUIS
de Kôji Fukada
Après le film précédent, j'avais un petit quart d'heure de battement, où j'en ai profité pour m'aérer un peu, mais ce que je craignais hélas s'est assez vite confirmé : j'ai commencé à piquer du nez, d'abord très peu, puis un peu plus, pour finir par m'y endormir copieusement, devant cette histoire un peu répétitive bien résumée par son titre : un jeune homme (qui travaille dans un magasin de feux d'artifices), bien que déjà doté de deux prétendantes sur son lieu de travail, va faire la connaissance d'une troisième dont il va tomber amoureux (après lui avoir sauvé la vie), qui a la particularité de disparaître régulièrement, mais aussi de raconter beaucoup de mensonges... J'en suis sorti un peu hagard et pâteux, en en ayant manqué une bonne moitié... Mais pas forcément davec l'envie de voir la deuxième partie, qui porte le titre inverse...
Sommeil : 2 / moi : 0