Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
lieux communs (et autres fadaises)
25 mai 2022

ambleteuse

089
ET J'AIME A LA FUREUR
de André Bonzel

Chouette! On l'a eu de façon inopinée, à la place de DON JUAN de Serge Bozon qui était programmé mais qu'on n'a pu obtenir dans l'immédiat (ce dont je n'étais pas excessivement malheureux...), et j'y étais donc cet aprèm', dès la première séance (il n'y en aura que 6, hein...) avec Emma, ce qui me rendait encore plus content...
Quatre-vingt-dix-sept minutes plus tard, les lumières se sont rallumées, on avait tous les deux (c'est presque une habitude) les yeux un peu humides et le sourire en banane...
Le co-réalisateur de C'EST ARRIVÉ PRES DE CHEZ VOUS (1992) nous présente ici son deuxième film, trente ans après. Et quel film! Quels films, plutôt d'ailleurs. Collectionneur invétéré de bobines de films d'amateurs, il va les utiliser (ainsi que ses propres films familiaux, "famille" étant pris ici au sens large) pour raconter son histoire, en rajoutant sa voix-off sur la multiplicité des images, que vient régulièrement enjoliver la (plaisante) musique de Benjamin Biolay. André Bonzel évoque ses parents, ses oncles et tantes, ses copains, ses potes, ses amoureuses (il nous avoue sans fard, et nous le montre idem, qu'il aime beaucoup les femmes et le sexe, comme c'était visiblement le cas pour la plupart des mâles de sa famille -il qualifie son oncle de sacré queutard-), dans un univers à l'érotisme très hétéronormé (avec un petit côté nostalgique, style Folies de Paris Hollywood* -il m'est revenu en memoire que j'avais effectivement eu en mains ce genre de magazines à l'érotisme kitschounet, quasiment une petite madeleine de Proust des poitrines féminines et des petites lingeries affriolantes...), mais je le respecte, car je pense que mon goût personnel pour les hommes est quasiment de la même nature (et de la même intensité).
André Bonzel parle de souvenirs, de famille, et tout autant de cinéma et de film(s). C'est délicieux, attendrissant, fascinant, drôle, émouvant, cette promenade dans les souvenirs cinématographiques parfois de presque tous mais le plus souvent d'un seul, le réalisateur, qui effectue un travail de montage colossal pour raconter son histoire familiale juste comme il a envie de le faire...
Un genre de double souriant et ensoleillé (positif) du très beau NE CROYEZ SURTOUT PAS QUE JE HURLE de Franck Beauvais. Un film sur le cinéma, sur l'acte de filmer. Et tous les cinéastes amateurs.
Ca tombe très bien que le hasard fasse que ce film est projeté en même temps que le Coupez! de Michel Hazanavicius, tant les deux films expriment le même bonheur (contagieux) du cinéma.

0351764

Capture d’écran (1658)

Capture d’écran (1662)

Capture d’écran (1646)

Capture d’écran (1644)

Capture d’écran (1643)

Capture d’écran (1642)

Capture d’écran (1645)

Capture d’écran (1661)

Capture d’écran (1641)

Capture d’écran (1665)

Capture d’écran (1640)

Capture d’écran (1639)

Capture d’écran (1638)

Capture d’écran (1637)

Capture d’écran (1663)

 

 * 

pdf_60132790-b679-012c-7df2-0050569439b1

Commentaires
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 384 663