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lieux communs (et autres fadaises)
21 août 2022

claquettes

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LE CHIGNON D'OLGA
de Jérôme Bonnell

C'est grâce à Emma (elle a acheté le dvd et elle me l'a prêté) que j'ai pu voir ce premier film d'un réalisateur que j'aime beaucoup. Comme souvent chez lui, il s'agit -déjà- d'un film choral (carrément polyphonique!) où vont s'entremêler plusieurs histoires sentimentales d'un certain nombre de personnages.
Soit un père (Serge Riaboukine) en stand-by affectif après le décès de son épouse, sa fille (Florence Loiret-Caille), un peu larguée, qui se demande entre autres si elle est lesbienne ou pas et l'expérimente avec sa copine (Clotilde Hesme), son fils (Hubert Benhamdine, qu'on reverra par la suite surtout sur le petit écran) qui est amoureux d'Olga la libraire (qui donne son titre au film) mais qui traîne surtout avec sa copine qui fait des claquettes, Alice (Nathalie Boutefeu) qui elle a des problèmes sentimentaux avec Grégoire (Jean-Michel Portal), dont on entreverra le frère (Grégory Gadebois) à deux reprises. Il y a aussi Pascal (Marc Citti) un ami de la famille, et Nicole (Valérie Stroh) une vieille amie du papa... Beaucoup d'actrices / teurs qu'on connaît et qu'on aime (à part Hubert Benhamdine que j'étais un peu étonné de trouver en tête de générique parce que je ne le connaissais pas du tout) et qu'on est content de retrouver là, et, en plus si jeunes, et donc si attendrissants (le film date de 2001).
Julien, le fils, en pince vraiment pour sa libraire, dont il hallucine la présence un peu partout, au point d'élaborer des stratagème idiots pour qu'elle le calcule enfin (mais bon on ne devait pas dire ça en 2002). L'histoire de Julien et d'Olga c'est un peu l'ossature principale du film (un film où personne n'a de téléphone portable et où les prix sont en francs, quel ravissement, quel bonheur, quelle satisfaction...) mais il y a plein d'autres histoires qui se ramifient tout autour, à tel point que -premier film oblige- on a parfois le sentiment que c'est un petit peu trop rempli, à ras-bord, et du coup que certaines histoires sont traitées plus désinvoltement que d'autres... Mais c'est trop bien de baguenauder avec tous ces personnages (et, surtout, les acteurs qui les incarnent), dans ce qui pourrait être considéré comme un genre d'esquisse de J'ATTENDS QUELQU'UN, qui viendra six ans plus tard.
Ravissant.

aff


 

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