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lieux communs (et autres fadaises)
2 décembre 2022

entrevues 2022

jour1

195
WESH WESH QU'EST-CE QUI SE PASSE ?
de Rabah Ameur Zaimèche

cela semblait logique de commencer cette édition "chronologiquement", (et respectueusement) par le premier film (2002) de RAZ, et de constater combien il a bien vieilli... Oui, respect.

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196
VARIETY
de Bette Gordon

à propos de la "pulsion scopique", un film de la section contreculture générale, l'histoire d'une ouvreuse de cinéma porno qui se met à suivre un client en costume trois pièces qui semble tremper dans des affaires louches (avec Nan Golding, pas encore célèbre,  dans son propre rôle) un peu décevant néanmoins

197
PASSION
de Jean-Luc Godard

section "désobéissances", un film dont j'ai vu l'affiche pendant longtemps chez Pépin et Za : Huppert, Piccoli, Schygulla, Radzilowicz... et Laslo Szabo! Un film à propos d'art(s), un fil de heurts, de ruptures et de hiatus... pas étonnant que ça lui ait tant plu (à Pépin!)

passion

198
DIRTY DIFFICULT DANGEROUS
de Wissam Charaf

premier film en compét', d'un réalisateur pour la dernière fois à Entrevues (c'est son quatrième passage), dont j'avais adoré le précédent TOMBÉ DU CIEL. Ici (toujours au Liban) Roméo est syrien, Juliette est éthiopienne, et comme dit le réalisateur "tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes"... Magnifique (le film repartira d'ailleurs avec le prix du public)

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199
FALCON LAKE
de
Charlotte Le Bon (A-P)

première des avant-premières en soirée, un film candaien (québecois ?) de Charlotte Le Bon qui m'a laissé un (vague) souvenir agréable mais un peu diffus (cinquième film de la journée, j'ai un peu roupillé...)

jour 2

200
LE DESTIN
de Youssef Chahine

une splendeur, dans la salle 15 scandaleusement vide -on était une dizaine- un film historique à grand spectacle (il est question d'Averroès) avec plusieurs numéros -exquis- chantés et dansés, des jeunes gens voluptueux à cils de gazelles, des fils de calife, des complots, des méchants, et -déjà!- une secte d'intégristes (mais l'amour triomphera, bien sûr!). Splendidissime!

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201
WON'T YOU CRY ?
de Alireza Motamedi

deuxième film en compét', un iranien, à propos d'un homme qui ne parvient pas à pleurer le décès de son frère et cherche à y remédier... Surprenant, drôle, décalé, en tout cas très très différent de la production iranienne "habituelle".

202
SLACKER
de Richard Linklater

entre CHARLES MORT OU VIF et celui-ci, j'ai choisi celui-ci. un des premiers films du réalisateur de BOYHOOD, filmé à la façon du FANTÔME DE LA LIBERTE : une histoire commence, on suit les personnages, mais quand ils en croisent un autre, la caméra suit l'autre... : très très plaisant(s) ces jeunes glandeurs...

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203
GOUTTE D'OR
de Clément Cogitore (A-P)

la première salle archi-blindée : l'avant-première du film de Cogitore en présence de Karim Leklou : le film est fort (et particulièrement bien construit) et Karim L. est à la ville comme il est à l'écran : parfait.

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jour 3

204
SON COUSIN D'ÉCOSSE
(Laurel & Hardy)
/
205
JE NE VOUDRAIS PAS ÊTRE UN HOMME (Ernst Lubitsch)
Je m'étais trompé d'horaire, et donc j'ai rejoint cette séance en catastrophe. Le L&A est bof (ressort comique : un homme qui porte un kilt), le Lubitschou est mieux, même si c'est un Lubitsch mineur : l'esprit de Victor Victoria (une jeune fille se travestit en homme pour pouvoir sortir la nuit, en compagnie de son précepteur qui ne sait pas que c'est elle et lui roule des pelles quand elle est en mec. culotté!)

206
LE CRI DE TARZAN
de Thomas Bardinet

l'avant-première d'un film qui ressort en copie neuve, un film sympathique de 95, entre Rohmer et Rozier dirons-nous... Un jeune homme, bidasse et pistonné, hésite entre deux demoiselles, déserte, par sur l'île aux oiseaux avec l'une d'entre elles, et réussit à mécontenter à peu près tout le monde

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207
NIGHT MOVES
de Kelly Reichardt

la grande Kelly R. dans ses oeuvres (même si on a manqué les 10 premières minutes et qu'on s'est retrouvé coincés près de la porte, avec voisins plutôt bruyants et va-et-vient incessant). Pas mon film préféré d'elle, mais il faut reconnaître que c'est toujours aussi superbement filmé...

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208
RITA SUE ET BOB AUSSI
d'Alan Clarke

une erreur de casting (la première) un film britton avec surtout des histoires de cul et de coucheries, c'est lourd, pas drôle, répétitif, on a quitté la salle au bout d'une demi-heure...

209
EL AGUA
d'Elena Lopez Riera (A-P)

une avant-première avec une salle bien rempli, un film espagnol sur trois femmes (la grand-mère, la mère, la fille) et une histoire mystérieuse de fleuve, d'inondation, et d'eau à l'intérieur. Coup de coeur du GNCR. (Qui ne m'a convaincu qu'à moitié)

jour 4

210
TOUT VA BIEN
de Jean-Luc Godard

1972, Montand + Fonda, j'avoue que j'étais un peu perplexe au préalable, mais c'est finalement un film qui se voit très bien (comme toujours chez JLG certains moments fantastiques, vraiment, et d'autres qui le sont moins...)

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211
PAUVRES MAIS BEAUX
de Dino Risi

Dans une salle 15 blindée de scolaires (section "Les Vitelloni premières épreuves") un beau film rital, dans une belle copie restaurée et un très beau noir et blanc...

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212
VINCENT MIT L'ÂNE DANS UN PRE
(ET S'EN VINT DANS L'AUTRE)

de Pierre Zucca

j'étais persuadé de l'avoir vu à sa sortie mais je n'en avais gardé AUCUN souvenir : le premier film de Lucchini (déjà formidablement agaçant), avec Michel Bouquet, Virginie Thévenet, Bernadette Lafont! Une curiosité, que j'ai trouvé un peu vieillie mais très attachante...

213
ASTRAKAN
de David Depesseville (A-P)

j'ai longuement hésité, et finalement j'ai très bien fait d'y aller : un "gamin placé" débarque dans une nouvelle famille d'accueil et, malgré des problèmes récurrents de comportement, tente d'y faire sa place. la surprise -heureuse- vient des dix dernières minutes du film, qui prennent littéralement leur envol, et restent durablement, (malgré une musique peut-être un peu trop connotée)

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jour 5

214
LES SURVIVANTS
de Guillaume Renusson (A-P)

une séance particulière, un film sans ticket, à 9h du mat', dans le cadre des journées professionnelles : on était 4 dans la salle! Dommage pour ce beau grand film enneigé avec un Denis Ménochet magistral qui s'en prend plein la tronche (les chasseurs de migrants ne rigolent pas...)

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215 ASHRAF MILLE FIGURES
de Guillaume Bordier

Un jeune autiste qui ne s'exprime que par grognements se promène en sous-bois, et c'est filmé avec beaucoup de soin et d'attention. Touchant.
/
216 TUTTO  APPOSTO GIOIA MIA
de Chloé Lecci López

la réalisatrice évoque son père emprisonné, et c'est très attachant (m'a dit Michelle qui a beaucoup aimé), je ne peux rien en dire puisqu'hélas j'ai dormi presque tout du long...

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BLED NUMBER ONE
de Rabah Ameur Zaimèche

Quel immense plaisir de revoir ce deuxième film de RAZ (l'homme au bob orange) avec notamment cette scène de musique "live" par Rodolphe Burger, qui m'a fait encore une fois monter les larmes aux yeux, et le non moins immense plaisir de voir -enfin- apparaître en vrai le réalisateur (qui a l'air d'être extrêmement timide)

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218
LA ROMANCIERE LE FILM ET LE HEUREUX HASARD
de Hong SangSoo (A-P)

une des deux avant-premières que j'attendais le plus : dans un beau noir et blanc (mais avec des petits sous-titres souvent difficilement lisibles), Hong Sangsoo nous parle d'une romancière, d'un cinéaste et d'une actrice, (et d'un poète, aussi) qui parlent eux aussi beaucoup (et boivent tout autant) en se disant tout le bien qu'ils pensent les uns des autres. Plaisant mais pas inoubliable.

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219
LE GANG DES BOIS DU TEMPLE
de Rabah Ameur Zaimèche (A-P)

la deuxième avant-première que j'attendais le plus, et la deuxième occasion de voir RAZ "en vrai" sur scène (cette fois accompagné d'ue quinzaine de personnes de la troupe du film...) Les bois du temple c'est une cité HLM où vivent un certain nombre de gens qui vont intervenir dans ce polar urbain à tendance sociale (et humaine) un peu long à démarrer mais plaisant à voir. (visiblement je suis le seul à avoir du mal avec la dame qui chante à l'enterrement)

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220
LA SAISIE de Philippe Cuau

un documentaire sensible -et rare, l'original en a disparu et il n'en reste qu'une copie vidéo) du père d'Emmanuelle Cuau, que j'ai hélas pris en route, mais qui est visible sur Tënk. (je voulais voir CIRCUIT CAROLE mais je n'en ai vu que la toute première image, avec Laurence Côte, car il me fallait aller manger)

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LES BASILISCHI
de Lina Wertmuller

Hervé m'en avait fait l'éloge, et il a encore une fois raison : un très beau film en noir et blanc sur des jeunes gens ritalissimes, dans les années 50, bien supérieur au film de Risi vu il y a peu. Magnifique, vraiment (et la copie restaurée est à tomber).

222
UN PETIT CAS DE CONSCIENCE
de Marie-Claude Treilhou (A-P)

Le film va bientôt ressortir en circuit commercial en copie neuve restaurée , je l'avais vu à sa sortie (2002), ce "film de cinéastes", et j'étais content parce qu'étaient annoncées sur la scène Marie-Claude Treilhou Ingrid Bourgoin et Dominique Cabrera, mais finalement on n'a eu que le producteur, Gaël Teicher, un grand bonhomme sympathique.

223
LA COLLINE DES HOMMES PERDUS
de Sidney Lumet

dernière séance 2022, un film fort en noir et blanc sur la connerie humaine en général et militaire en particulier, avec un Sean Connery en icone virile et révoltée (dès la première image je me suis souvenu que je l'avais déjà vu). Très impressionnant et très noir.

 

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