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lieux communs (et autres fadaises)
17 avril 2023

porquerolles

077
L'ORIGINE DU MAL
de Sébastien Marnier

Ca faisait un moment que j'avais envie de le voir... le programmateur du bôô cinéma nous l'a refusé à plusieurs reprises ("c'est moi qui décide..."), le Festival Téléramuche ne l'avait pas sélectionné, nicht les César, et donc plus que mes yeux pour pleurer. Et voilà qu'il passe sur C*nal+. (et que je peux y accéder) l'aubaine! Et donc je me le mate aussitöt...
Laure Calamy, Dominique Blanc, Dora Tillier, Suzanne Clément, Céleste Brunnquell, Véronique Ruggia Saura... non pas 5 femmes autour d'Utamaro (rien à voir) mais bien six femmes , non pas pour l'assassin, mais autour de Jacques Weber, le patriarche richissime mais qui pourrait ne plus avoir toute sa tête, et dont la fortune en fait saliver plus d'un(e). Six femmes, donc, six "personnages", (l'épouse, la fille, la petite fille, la bonne, la fille cachée, la copine de la fille cachée) dans un film que les critiques ont qualifié de "vénéneux", à juste titre, certain(s) allant jusqu'à le situer entre Chabrol et De Palma, toujours à aussi juste titre.
Un scénario retors, pour un polar pervers, dont on ne peut finalement pas dire grand-chose sans risquer de spoiler. Disons juste que la jeune femme jouée par Laure Calamy, ouvrière dans une usine de poiscail, prend son courage à deux mains pour appeler son père, qui l'a visiblement abandonnée dès sa naissance, et pour le rencontrer...
Et la caméra précise de Sébastien Marnier suit avec attention ce qui pourrait être un genre de combat de mantes religieuses dans un vivarium... En n'oubliant pas de rouler tout de même, c'est de bonne guerre, le spectateur dans la farine de ce qu'il "croit...". Il y aura ainsi, au fil du récit, quelques "surprises" scénaristiques (dont une au moins -la première- que je n'avais pas du tout vue venir) pour ce polar qui n'hésite pas à aller "jusqu'au bout", mais pas forcément -hihi- le bout que vous auriez envisagé (la dernière scène est un modèle d'efficacité).
Tout le casting est au diapason (avec des applaudissements nourris pour toutes ces dames, chacune parfaitement aux petits oignons dans sa performance, mais notre ami Weber, qu'on croirait sorti de la dernière saison de EN THERAPIE, est tout autant digne d'éloges) et, donc, un film hautement recommandable.

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