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lieux communs (et autres fadaises)
26 février 2024

des broches dans le dos qui font sonner le portique

019
LE BONHEUR EST POUR DEMAIN
de Brigitte Sy

J'y suis allé à la toute dernière séance, mardi à 18h, en revenant de chez les Soria.
J'y allais pour Damien Bonnard (que j'ai trouvé excellent, bien entendu), j'ai eu la (bonne) surprise de voir que Béatrice Dalle faisait partie du trio de tête (excellente aussi, à quoi bon le préciser...)- elle joue Lucie, la mère de Damien Bonnard- et l'excellente surprise de découvrir que Laetitia Casta l'était tout autant (excellente). Brelan de roi et de reines, donc.
On le savait, directement à travers ses films (Les mains libres, L'astragale), et indirectement par celui de son fils Louis (L'Innocent, de -très- réjouissante mémoire), l'amour et le milieu carcéral sont deux sujets qui tiennent à coeur à la réalisatrice... Donc on sait -un peu- à quoi s'attendre. Et le cahier des charges est respecté : milieu interlope, truands, petits dealers, braqueur, braquage qui tourne mal, prison, et amour, oui oui amour...
Je le redis, le trio de tête est éblouissant, chacun(e) des trois dans son registre, et porte très haut le film (qui sans l'intensité, l'incandescence de leur jeu aurait été beaucoup plus banal, conventionnel -une bonne mécanique de polar, bien graissée comme un flingue prêt à servir- mais tout ça aurait été beaucoup plus... plat.)
Mais là, on est sollicité à tous les instants, on a les yeux comme des soucoupes, on a le coeur qui bat, on est remué, attendri, bouleversé, chamboulé transbahuté dans les montagnes russes du récit, pourtant je le répète pas a priori follement originales... C'est la prison qui va devenir le décor principal et récurrent, avec les visites, les scènes de parloir, avec l'amour pour moteur, et le point d'orgue d'une flippante -et réussie- scène d'évasion.
Le film se passe en 1994, la reconstitution est minutieusement "d'époque" (ah les mini-jupes, les perruques flashy, ah les k7 vidéo... nostalgie, il sera plusieurs fois question, dans les dialogues, du film Mesrine,(1984) une autre histoire de braquage de violence et d'amour, qui semble tenir à coeur au personnage joué par Damien Bonnard).
Des flingues et de l'amour (beaucoup d'amour...) tout ça "d'après plusieurs histoires vraies..." Oui, la patience infinie que donne l'amour... On valide! Et on applaudit encore une fois les trois magnifiques personnages (servis par les trois magnifiques acteurs).

 

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