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lieux communs (et autres fadaises)
30 mars 2024

double séance incomplète

(j'ai beaucoup de retard, donc je ne chroniquerai pas tout par le menu...)

 

036
CHRONIQUES DE TÉHÉRAN
de Ali Asgari & Alireza Khatami

Beaucoup de monde dans la salle trois du Victor Hugo.
Quand on va voir un film iranien, on sait, à de rares exceptions près, qu'on ne va pas se taper sur les cuisses de rire... Neuf petites histoires bien iraniennes donc, toutes utilisant le même dispositif : un personnage, face caméra, répondant aux questions d'un interlocuteur(/trice) invisible, à propos d'une situation (et donc d'un problème) précis, juste pour nous montrer qu'au pays des Mollahs, TOUT est prétexte à soupçons, inquisition, cherchage de petite bête, réprimande, punition, mépris, refus, humiliation, enfin bref, quand par malheur vous avez affaire à "eux" (les fonctionnaires zélés de tous poil) vous pouvez déjà vous dire -a priori- que vous l'avez dans le baba, que vous avez tort, que vous avez mal fait, que vous méritez d'être puni, que vous allez être puni... C'est terrifiant, et pourtant les réalisateurs traitent ça avec une certaine délicatesse, et, oui, un certain... humour (on peut se demander si le réalisateur prénommé Ali qu'on voit avoir des problèmes avec son scénario ne serait pas, justement un des réalisateurs du film en question.) Et ils ont la bonne idée de finir avec la plus "légère" des neuf histoires, celle du chien, où, in extremis, pour une fois, la plaignante obtient "à demi" réparation, ce qui est déjà une petite victoire...

037
DANS LA PEAU DE BLANCHE HOUELLEBECQ
de Guillaume Nicloux

Deux heures plus tard, toujours dans la même salle 3, mais cette fois quasi déserte. J'ai cru que j'allais avoir droit cette fois à une séance privée, mais deux dames sont venues s'installer, juste avant que Caroline ne vienne nous donner le signal que la séance allait commencer.
On change complètement d'univers : Houellebecq, Gardin, Nicloux, dans un film -vraiment- brindezingue où tout peut arriver (pour une fois, les bandes-annonces ne mentent pas...) C'est TRES perché. Tout peut arriver (et presque tout arrive, d'ailleurs) dans ce joyeux bordel. La Guadeloupe, le concours de sosies, les champignons, Francky Vincent (qui va chanter, mais pas Tu veux mon zizi), les coups de machette dans la tête, les menottes, les roucoulades improbables, on aura droit à tout (tout, et le reste...).
J'ai préféré quitter la salle (après avoir mûrement réfléchi) un quart d'heure avant la fin, (une histoire d'horaire de bus ric-rac, qui, si je le ratais, m'obligeait à rester une heure de plus, besac by night de 19h à 20h), en me disant que je reverrais le film en entier 15j plus tard, quand nous le programmerions dans le bôô cinéma, eh bien ça y est, c'est demain! )

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