blow up encore et toujours...
c'est Co & Pépin l'autre soir qui m'y ont fait repenser...
j'étais passé à côté de ce splendide numéro à propos du confinement, là
un bijou de neuf minutes
c'est Co & Pépin l'autre soir qui m'y ont fait repenser...
j'étais passé à côté de ce splendide numéro à propos du confinement, là
un bijou de neuf minutes
051
JUSQU'A L'OS
de Sébastien Betbeder
(C-EFF2)
Continuons avec le festival... Un court-métrage (30') présenté hors-compète, dans la section Musique & Cinéma. A juste titre, puisque centré autour de Usé (Nicolas Belvalette) vrai musicien (que j'avais déjà repéré, notamment avec son Slow avec un flic), dont un journaliste pigiste au Courrier Picard (joué par le toujours intéressant Thomas Scimeca) est censé faire le portrait (le film démarre sur ladite interview devant des moules-frites.)
Le duo va vite sortir du sillon habituel de l'interview, (ne pas oublier qu'on est chez l'ami Betbeder, qui ne cesse de me ravir depuis le magnifique 2 automnes, 3 hivers, avec, tiens donc Vincent Macaigne), les deux hommes (curieusement physiquement proches, c'est drôle, le même pif les mêmes cheveux raidasses déclinés en deux version, blond et brun) vont vite sympathiser et partir en crabe dans les rues d'Amiens (et l'histoire aussi, comme d'hab' chez Sébastien B., remember ses zozos en voyage au Groenland, aller, retour, et encore davantage, avec, tiens, d'ailleurs déjà le même Thomas Scimeca -déjà repéré dans le grandiose Apnée de Jean-Christophe Meurisse-). A une certaine (et attendrissante) gaucherie initiale (le film à l'allumage) va succéder une tout aussi attachante balade (dérive) faussement touristique genre "Amiens comme vous ne l'avez jamais vu"
Et comme hier dans le film de Guillaume Brac, le duo va devenir trio, suite à une abracadabrantesque histoire de cierge et de voeu (dans la cathédrale d'Amiens, justement) et hop! voilà Jojo (Jonathan Capdevielle) qui entre à son tour en piste (et en scène).
C'est bien entendu Usé qui a fait la musique du film (et on le verra d'ailleurs en scène plusieurs fois, dont un mémorable duo avec Jonathan Capdevielle).
Un film de mec(s) d'accord, mais avec toujours, en filigrane, le beau visage de Rebecca (Alma Jodorowski), grâce à qui, d'une certaine façon, tout ça a pu arriver...
Un peu barré, un peu punk, un peu instable, le film prouve une nouvelle fois que Sébastien excelle dans l'art de nous chatouiller et de nous grattouiller là où ça fait du bien. Orléans ? Char à voile ? Atypique ? Excentrique ? On en redemande en tout cas...
Jojo, Usé, Thomas
(ou "belote, rebelote, et dix de der", sauf que je ne joue pas à la belote)
jeudi 11 c'était le jour de tous les re :
11h40 : Marie passe me prendre devant chez moi pour m'amener au FJT dans sa 'oiture
11h45 : on se retrouve sur la parking du FJT, avec Catherine, (qui a sa nouvelle voiture) et on va manger (elles découvrent la nouvelle organisation, suite au protocole imposé) puis boire le café (servi sur table, adieu -provisoirement ?- à "notre" chère table et au point de vue unique -incomparable- qu'elle offrait)
13h : nous voilà chez moi avec Marie pour re-jouer au scrabble "en vrai" (après nous être lavés les mains!), on ne fait "que" 4 parties (on en gagne chacun deux, me semble-t-il)
18h : Coralie et Pépin passent pour m'emmener jusqu'à Gy, (pour y fêter l'anniversaire de Gigis), en faisant un crochet par Les Bâties pour prendre René, une averse violente à peu près au moment où on arrive nous signifie qu'on mangera à l'intérieur (Emma, Régis, Dominique et Marcello sont déjà là)... Mon premier "vrai" re-repas (à 8!), sans distance règlementaire, sans masque, sans gel, et tout est très bien comme ça (on se retrouve, c'est ça qui importe, et ça fait beaucoup de bien de rire beaucoup comme ça...-et de se sentir presque... insouciant-)
(la violente averse)
050
A L'ABORDAGE!
de Guillaume Brac
(C-EFF1)
Je ne savais pas que c'était Sophie Dulac qui organisait le Champs-Elysées Film Festival -là, du 9 au 16 juin, il suffit de s'inscrire- (ce festival je le connaissais de nom, mais je ne suis pas sûr d'y avoir déjà assisté... début juin, c'était "trop tôt" quand je travaillais encore, et, ensuite, je ne suis plus allé à Paris donc c'était mort) Et voilà que cette année malgré les conditions actuelles plutôt mortifères pour le cinéma "en vrai", cette chère Sophie D. décide non seulement de le maintenir, mais de le dématérialiser, et, encore mieux, de donner la possibilité aux spectateurs de voir les films gratuitement (dans la limite des places disponibles), et , des places, il y en avait 500 pour la séance de 18h du nouveau film de Guillaume Brac (je me suis pointé à la séance à 18h30 mais j'ai quand même pu voir le film...)
Guillaume Brac, j'y suis venu grâce à Vincent Macaigne il y a une dizaine d'années (Le Naufragé (2009), Un Monde sans femmes (2011) Tonnerre (2013)) puis j'ai continué d'embarquer même sans Vincent M., tellement j'ai aimé aimé la petite musique de Guillaume Brac , et je suis allé voir le diptyque Contes de Juillet / L'île au trésor (dont le titre de ce film-ci semble une suite logique.) qu'on, d'ailleurs aussi programmés.
Je reprend donc ici ce jour mes chroniques-ciné (l'avant-dernière, n° 049, date du 29 février!), et je suis très très très content de le faire avec ce film... On est en terrain connu : filles et garçons, marivaudages estivaux, manoeuvres d'approche, confusion des sentiments, on ne manquera pas d'évoquer l'ombre tutélaire de Tonton Eric (Rohmer)... Mais Guillaume Brac fait bien mieux que du Rohmer, il fait du Guillaume Brac. Et j'aime beaucoup ça.
Trois garçons : Félix, Chérif, et Edouard (dit "Chaton"). Félix décide de rejoindre à l'improviste Alma qui vient de partir en vacances dans le sud (et qu'il vient juste de rencontrer), il part avec son pote Chérif, et ils se font co-voiturer par Edouard, qui a emprunté la voiture de sa maman. Et nous voilà partis avec cet aimable trio, dans un climat gentiment un peu tendu au départ (fils de banlieue vs fils à maman), et voilà qu'à l'arrivée, les choses pour chacun des garçons, ne vont pas vraiment se passer comme prévu, soucis divers de mécanique automobile, et de mécanique humaine tout autant. Et donc, réparations envisageables.
Je n'en dirai pas plus sur l'intrigue, juste que c'est (justement!) très juste, très simple, et donc, très touchant. Dans la description, fine, des personnages, et la mise en place des fils (et donc des noeuds) de la trame qui va servir de base au tissage des relations "compliquées" (mais pas tant que ça) de ces garçons et de ces filles (c'est un univers très hétéronormé mais je ne m'en formalise pas, au contraire, tellement cette mécanique cinématographique est agréable et apaisante, comme un peu de biafine sur une peau rougie, en été justement).Un film de "jeunes gens"...
Hésitations, atermoiements, tergiversations revirements (il me semble avoir déjà écrit ça quelque part) entre le camping, la rivière, et (surtout) le bar avec son karaoké fait-maison et bon enfant (une très jolie scène presque finale), mais toujours sur un mode plutôt léger. Estival. (Et c'est rohmérien de le dire, hihi). On a perdu Vincent M. mais on a gagné trois zigotos tout aussi attachants...
Merci au C-EFF, Merci à Sophie Dulac!
(sur allocinoche il est dit que le film sortira prochainement)
Edouard, Félix et Chérif (avant le départ)
18h : je sors (enfin) pour aller acheter des cerises
sur le trottoir en face vient à ma rencontre une joyeuse troupe de jeunes gens à barbiche et à casquette, et comme je le pressentais l'un d'eux m'appelle par mon prénom en me demandant si ça va, puis si je le reconnais... bien sûr, que je le reconnais, c'est Loutfi G., et voici que s'avancent, me posant la même question, Hamza C., puis Sofiane B., que j'identifie sans problème, et qu'ils me tendent tous les deux la main, et que la leur serre! Comme d'habitude chaque fois que je croise d'anciens élèves, j'ai les larmes aux yeux, et tandis que nous repartons chacun de notre côté je me dis que je n'ai pas respecté les gestes-barrière (je me mettrai du gel chez le marchand de primeurs)
17h : je me suis mis enfin à la composition de ce bouquin-photo sur le conconfinement, tâche que j'ajournais depuis un certain temps : ce matin j'ai téléchargé quelques 200 photos, j'ai choisi un format carré qui me permet d'utiliser l'ancien outil de composition de Ph*toway (le nouveau étant, à mon goût beaucoup plus compliqué -et chiant-à utiliser), et je remplis bon an mal an 100 pages avec des images (que celles et ceux qui ont été fidèles de ce blog pendant tout ce temps ont vu passer), mais finalement presque pas de mots (pas de textes en tout cas) ni de chronologie... (à suivre)
16h : je passe chez les Soria pour déposer le bouquin de Jean Echenoz pour Philou, et j'en profite pour boire un café (en entrant cette fois dans la cuisine pour m'y asseoir, comme avant de chez avant, tandis que la dernière fois nous étions restés -prudemment et civiquement- sur la terrasse, malgré les bourrasques assez musclées -nous avions été obligés de nous mettre à l'abri sur le côté de la maison-)
14h49 : j'arrive à l'arrêt de bus pour voir les horaires de retour, (à quelle heure part le prochain, d'habitude je rentre plutôt en fin d'après-midi), et je lis, ô bonheur, 14h50, et il est 14h49 (le moteur tournait déjà), je n'ai qu'à m'installer, et le voilà qui démarre
12h30 : rendez-vous à l'Ermitage, avec Dominique et Emma, comme il y a... longtemps (je ne suis pas venu à Besac depuis plus de trois mois!) : un peu moins de tables, "palmes obligatoires" à l'entrée, comme le signale la facétieux patron, des prix très légèrement augmentés, mais des plats toujours aussi délicieux (pour moi tarte végé asperges et crudités variées, servie avec un petit consommé à la courgette, puis tarte au fromage blanc avec coulis rhubarbe/framboise pour le dessert), avec la présence enjouée d'une nouvelle serveuse (que je n'avais encore jamais vue)
11h25 : dans le bus pour Besançon (toujours à 1,50€) il faut désormais déposer ses pièces dans un gobelet que le chauffeur reverse dans sa caisse, s'asseoir sur un siège près de la fenêtre (les autres sont condamnés) et surtout porter un masque pour monter (et le garder pendant tout le trajet), mais c'est toujours aussi agréable de s'y endormir...
*
(j'adore les histoires de Jacky Durand, le jeudi, dans le supplément Tu Mitonnes! de Libé, voici la dernière, du jeudi 4 juin, puisque vous avez été bien sages...)
"Combien de fois en a-t-il rêvé de sa bolognaise à la queue de bœuf durant ses 55 nuits de confinement ? Il ne sait pas, il ne veut plus savoir. Il se donne un grand coup de torchon sur l’épaule pour vérifier qu’il est bien réveillé. Il se penche sur la grosse marmite en s’appuyant sur ses poignées et n’en finit pas de contempler le frémissement de la sauce carmin. Elle embaume la cuisine de toutes ses senteurs : le bœuf longuement mijoté, le céleri, les oignons, le romarin et le thym du jardin, l’ail nouveau qu’il a acheté samedi au marché. Il s’enivre de sa bolognaise, yeux mi-clos.
«Chef, vous croyez qu’on aura du monde à midi ?» Il se tourne vers son apprenti, soupire doucement. «Y a intérêt mon gars.» «Vous verrez chef, ils seront tous là», assure le marmiton en hochant vigoureusement la tête. Le gamin est revenu en cuisine comme un chien fou quand il a fallu préparer la réouverture. Il jubilait quand le chef lui a dit : «Tu sais, on va avoir du taf.» S’il lui avait donné là tout de suite un sac de 25 kilos d’oignons et un autre de patates à éplucher, l’apprenti n’aurait pas lâché son couteau jusqu’à la dernière pelure. Le chef avait dû même freiner un peu ses ardeurs quand ils étaient allés ensemble faire le plein pour remplir la chambre froide et le garde-manger.
A l’aller, dans la camionnette, il n’en finissait pas de jacasser. «Vous allez prendre des fraises chef, hein ? Et puis des rognons, des côtes d’agneau, de la raie, du veau, etc.» Le chef avait pilé brusquement au feu orange : «Stop. Tu m’en mets plein la tête. Maintenant, tu la mets en veilleuse.» L’apprenti avait baissé la tête, le regard hostile, en réajustant ses écouteurs. «Allez, fais pas tes yeux noirs», avait enchaîné le chef, comme il le faisait quand ça coinçait avec le môme.
Au fond, ces deux-là forment une sacrée paire. Ils avaient commencé par se renifler comme des clebs quand un client, enseignant au collège du coin, était venu présenter le môme. Ils l’avaient envoyé jouer sur l’antique flipper à côté du bar tandis que le prof racontait une histoire que le chef avait entendue cent fois. «Echec scolaire», «décrochage», «manque de concentration», «bon fond mais turbulent». Le chef connaissait la musique par cœur depuis qu’à quatorze ans, on lui avait joué le même refrain. «Ce sera cuisine ou mécanique générale.» Va donc savoir pourquoi, il avait opté pour les fourneaux. Aujourd’hui encore, il se le demande en ne s’autorisant qu’une seule certitude : ce métier, il lui avait fallu du temps pour apprendre à l’aimer entre les coups de gueule, les coups de feu, les tauliers autistes et les seconds sadiques. Il s’était juré qu’il ne ferait jamais pareil avec les mômes en apprentissage chez lui. Comme il leur dit : «Tu sais, ici, c’est pas l’école Ferrandi ou l’Institut Bocuse. C’est pas non plus la piste aux étoiles du Michelin, mais on se respecte mutuellement.»
Quand le gamin est arrivé le premier jour, il n’a rien compris au film quand à midi et demi, le chef lui a fait enlever son tablier bleu. Sur l’instant, il a pensé qu’il était viré. Pourtant, il n’avait pas fait grand-chose le matin. Il avait surtout écouté le chef lui causer «d’ordre», de «propreté», de «régularité». Pourtant ce n’était pas l’armée parce que cet homme-là lui parlait doucement, avec tendresse même, en lui montrant ses couteaux dont certains remontaient à son apprentissage et qu’il affûtait avec soin : «Un bon cuisinier, c’est un ouvrier qui sait d’abord prendre soin de ses outils.» A midi et demi, donc, il avait pris le gamin par le bras et l’avait conduit en salle. Il l’avait installé à une petite table solitaire et lui avait présenté la carte : «Tu commandes ce que tu veux.» L’ado s’était soudain retrouvé en panique, c’était pas KFC ou McDo ici. Le chef avait capté le désarroi du môme. «Comment veux-tu devenir cuisinier si tu ne goûtes pas ce que tu fais ?» Le môme avait mangé des escargots, les paupiettes maison et une pêche Melba.
Aujourd’hui, il sait faire la différence entre une brunoise et une julienne, un roux blanc et un roux brun, la crème fouettée et la crème chantilly. Là, il est en train de râper les bintjes pour les pommes paillasson. «T’as goûté la bolo ?» lui lance le chef. Le gamin prend l’air de celui pris en faute. «Non, j’ai oublié.» «Alors ? On a perdu les bonnes habitudes pendant le confinement ?» L’apprenti s’empresse de plonger une cuillère dans la marmite, souffle sur la sauce trop chaude et l’aspire doucement. «Fameuse chef, elle va faire revenir le monde votre bolo.» L’ancien équeute des fraises les yeux dans le vague. «Inch Allah, mon gars, inch Allah…»"
*
*
Orne : 0
Nièvre : 0
Haute-Saône : 0
Doubs : 0
(yesss!)
*
(pour les personnes qui m'ont fait remarquer que je n'avais rien publié depuis la semaine dernière, et à qui j'ai répondu que sans doute je n'avais plus vraiment, pour le moment, grand-chose à dire...)
deux trucs à lire sur Checknews/Libération, le premier répondant à la question "Les prévisions de Ferguson, qui ont conduit de nombreux pays à se confiner, étaient-elles fantaisistes ?" et le second à la question "Pourquoi l’étude du «Lancet» sur l’hydroxychloroquine est-elle sous le feu des critiques ?"
Deux trucs qui m'ont "interrogé"... Où il est question à chaque fois d'une étude dont les résultats prêtent à controverse, à confusion, à questionnement, et, pour résumer, sèment le doute...
des nouvelles ?
un petit esprit des murs :
(avec rime riche, indéniablement)
*
le nouveau porte-clés que je me suis offert (3€ sur priceministruche) en souvenir du BVT (bon vieux temps) du conconfinement, et qui est presque aussi gros que le porte-clés en sardine de Manue (mais qu'elle a tout de même perdu me semble-t-il)
*
en parlanr de clé, j'évoquerai en passant (et en restant caaaalme) celle de ma twingouille, payée 255€ l'année dernière chez mon conconcessionnaire (pour rester au diapason), et que mon gros garagiste a... perdue (oui oui)... j'ai laissé la facture des réparations en suspens et j'attends des nouvelles (de sa part) et la nouvelle (de sa part aussi)... "zen, soyons zen..." (air connu)
*
il aura beaucoup été question de cerises, pour mon plus grand bonheur (c'est pour ça que j'adore la première quinzaine de juin), que ce soit sur les arbres ou dans les magasins (d'ailleurs je suis à court là et je vais aller un peu remburer)
*
et c'est tout pour aujourd'hui
un mercredi riche en "re" :
- 8h : le retour de ma très chère aide ménagère, Anne-Marie (qui préfère qu'on l'appelle Marie) après trois mois d'interruption, que j'ai d'ailleurs assez vite lâchement abandonnée (mais qui, à mon retour, m'a fait remarquer gentiment qu'elle avait eu beaucoup plus de boulot que d'habitude, à cause de la poussière notamment), pour aller retrouver Manue à
- 8h40 : un petit-déjeuner en terrasse (au soleil!), deux grands crèmes et deux croissants servis par un garçon mimi comme tout dont on devinait la pilosité faciale entre les élastiques de son masque, tables à distance règlementaire, les gens prennent le soleil, se retrouvent, discutent, expriment leur plaisir d'être (à nouveau) là
*
- 11h45 : retour (tant attendu) au FJT! Peu de monde s'y est risqué (j'arrive juste après cinq joyeux travailleurs), découverte des nouvelles consignes, "on ne touche plus rien" (c'est le cuisinier qui met sur le plateau) nouveau sens de circulation (on entre toujours de la même façon mais on sort a présent par l'autre côté) , masques obligatoires pendant les déplacements, plus de pots à eau mais service au verre, plus que deux chaises (en quinquonce) par tables de quatre, et café à commander en même temps que le repas, c'est bon de se retrouver là (c'est ce que vont dire aux cuisiniers toutes les personnes quand elles arrivent) mais il va falloir s'y faire
(bon appétit...)
*
- 13h : il fait soleil, il fait chaud, et si je rentrais par le chemin des écoliers ? allons donc juste faire un petit tour sur mon ex parking préféré, juste pour voir ce qui s'y passe... Pas mal de bahuts, mais l'ombre est rare, l'activité proche de zéro, et donc je ne m'attarde pas...
(pas très facile de photographier en conduisant...)
*
et retour à la maison pour un peu de scrabble, (à chaque journée son lot de nouveautés!)
...Tiens, au courrier,
Téléramuche a retrouvé son supplément Sortir... (encore un "re" pour cette journé!)
*
tiens, je suis en verve :
comme au bon vieux temps :
l'esprit des murs :
et, tiens, des marins...
sans oublier un petit graphique qui montre que tout va de mieux en mieux...
*
(quant aux chiffres des décès par départements, ils n'ont plus été mis à jour depuis le 28 mai...)
*
that's all folks!
(c'est un truc que j'avais commencé il y a un certain temps... il y était juste question de 100 livres chéris, toutes catégories confondues, mais comme j'avais du mal à arriver au bout, j'ai changé mon fusil d'épaule / coupé la poire en deux, et fait deux listes : 50 écrivains et 50 livres)
50 écrivains (dont plusieurs livres m'ont donné de grands bonheurs de lecteur)
1) Glen BAXTER
2) Emmanuelle BERNHEIM
3) Lawrence BLOCK
4) Larry BROWN
5) Raymond CARVER
6) John CHEEVER
7) Agatha CHRISTIE
8) Tim COCKEY
9) Julio CORTAZAR
10) James CRUMLEY
11) Michael CUNNINGHAM
12) John DICKSON-CARR
13) Tim DORSEY
14) Jean ECHENOZ
15) Larry FONDATION
16) Jonas GARDELL
17) John HARVEY
18) Markel HASKELL-SMITH
19) Carl HIAASEN
20) Patricia HIGHSMITH
21) Edgar HILSENRATH
22) Eric HOLDER
23) Georges HYVERNAUD
24) Laura KASISCHKE
25) Stephen KING
26) Milan KUNDERA
27) Joe R. LANSDALE
28) Manu LARCENET
29) Dennis LEHANE
30) Edouard LEVÉ
31) Iain LEVINSON
32) David LODGE
33) Jean-Patrick MANCHETTE
34) Duane MICHALS
35) Hubert MINGARELLI
36) Rick MOODY
37) Lorrie MOORE
38) Jo NESBO
39) Georges PEREC
40) Jean-Bernard POUY
41) Manuel PUIG
42) Ellery QUEEN
43) Christiane ROCHEFORT
44) Phillip ROTH
45) Jorn RIEL
46) James SALTER
47) Riad SATTOUF
48) SEMPÉ
49) Lewis TRONDHEIM
50) Teri WHITE
50 livres (au 01/06/2020)
1) 100 ALLEGORIES POUR REPRESENTER LE MONDE de Peter Greenaway
2) A FEU DOUX de Gérard Arseguel
3) A POIL EN CIVIL de Jerry Stahl
4) ARTURO L'ETOILE LA PLUS BRILLANTE de Reinaldo Arenas
5) BEAUFORT de Ron Leshem
6) CRASH! de J.G. Ballard
7) DANS LA NUIT DU 4 au 15 de Didier Da Silva
8) EDEN EDEN EDEN de Pierre Guyotat
9) EN VUE de Christian Colombani
10) EUREKA STREET de Robert Mc Liam Wilson
11) EVASION de Benjamin Whitmer
12) EXERCICES DE STYLE de Raymond Queneau
13) GREGUERIAS de Ramon Gomez de la Serna
14) HISTOIRES PARALLELES de Peter Nadas
15) I REMEMBER de Joe Brainard
16) L'OPOPONAX de Monique Wittig
17) L'USINE A LAPINS de Larry Brown
18) LA BOUTIQUE OBSCURE de Georges Perec
19) LA MER C'EST RIEN DU TOUT de Joel Baqué
20) LA MEUTE de John King
21) LA SEMAISON de Philippe Jaccottet
22) LA VIE MODE D'EMPLOI de Georges Perec
23) LE BAISER DE LA FEMME-ARAIGNÉE de Manuel Puig
24) LE BLOG DE FRANTICO (Lewis Trondheim sous pseudo)
25) LE CLUB DES POLICIERS YIDDISH de Michael Chabon
26) LE DERNIER COYOTE de Michael Connelly
27) LE GRAND CAHIER / LA PREUVE / LE TROISIEME MENSONGE d'Agota Kristof
28) LE LAMBEAU de Philippe Lançon
29) LE LIVRE DES REGRETS de Jacques Drillon
30) LE PARTI-PRIS DES CHOSES de Francis Ponge
31) LE POIDS DU MONDE de Peter Handke
32) LE SERVICE DES AFFAIRES CLASSEES de Roy Vickers
33) LES AMNÉSIQUES N'ONT RIEN VECU D'INOUBLIABLE d'Hervé Le Tellier
34) LES AMYGDALES de Gérard Lefort
35) LES ARPENTEURS de Kim Zupan
36) LES PIERRES QUI MONTENT de Hedi Khaddour
37) LES REGLES DU SAVOIR-VIVRE DANS LA SOCIETE MODERNE de Jean-Luc Lagarce
38) LETTRES DE LA GUERRE de Antonio Lobo Antunes
39) MON CAHIER DE FRANCAIS de Slawomir Mrozek
40) PLUS TARD OU JAMAIS d'André Aciman
41) PRINTEMPS AU PARKING + C'EST BIZARRE L'ECRITURE de Christiane Rochefort
42) PROMENADE de Régis Jauffret
43) SANS MOI de Marie Desplechin
44) THE MISSING PIECE de Shel Silverstein
45) TITAN / SORCIERE / DÉMON de John Varley
46) TINGO d'Adam Jacot de Boinod
47) TRAVAIL SOIGNÉ de Pierre Lemaître
48) TU MITONNES! (L'ÉTÉ) + TU MITONNES! (L'HIVER) de Jacky Durand
49) ULYSSE de James Joyce
50) UNE ARDENTE PATIENCE d'Antonio Skarmeta
(remplaçants :
L'ANNÉE DU CALYPSO d'Abilio Estevez
LES MOTS QUI NOUS MANQUENT de Yolande Zauberman et Paulina Mikol-Spiechowicz
LE MODE INTERROGATIF de Padgett Powell
LES LAMENTATIONS DU PRÉPUCE de Shalom Auslander
...)
vendredi 1er (la verdure dans la cour en bas)
samedi 2 (les roses de la voisine)
dimanche 3 (penser à tourner la page du calendrier)
lundi 4 (la fenêtre)
mardi 5 (petite composition circulaire faite avec le doigt pendant une conversation téléphonique)
mercredi 6 (colza : le retour)
jeudi 7 (mon jean)
vendredi 8 (Boucles d'or et les trois radis)
dimanche 10 (utilisation de ma dernière attestation)
mardi 12 (le soleil dans les yeux en sortant de la boulangerie de bon matin)
mercredi 13 (bol de riz)
vendredi 15 (fermer la porte)
samedi 16 (distanciation sociale)
dimanche 17 ("viens pour le café...")
lundi 18 (les petites asperges)
mardi 19 (men on tv)
mercredi 20 (en tout cas y en a un qui aura bien profité...)
jeudi 21 (les plaisirs simples)
vendredi 22 (derrière les volets)
jeudi 28 (un petit tour là juste pour se rappeler)
vendredi 29 (le café, 2 rue plumage)
dimanche 31 (tarte du jour : pommes / rhubarbe)
*
(et c'est fini pour ça aussi, dès demain on revient à la formule initiale (inspirée par Isa T.) "une seconde par jour (mais sans photo)")