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lieux communs (et autres fadaises)
17 décembre 2020

homme libre toujours tu chériras l'amer 2

(désolé celui-là je ne pouvais pas le rater)

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Marthe Keller, Caroline Cellier, Fanny Cottençon in Femmes de personne (1984)

(Marthe Keller, Caroline Cellier, Fanny Cottençon)

*

"Covid-19 : le Doubs, deuxième département le plus touché de France

Le Doubs est frappé de plein fouet par l’épidémie du coronavirus. D’après les chiffres communiqués par l’Agence régionale de santé, il est même le deuxième département concernant le taux d’incidence dans l’Hexagone. Le préfet monte au créneau." (estrepublicain.fr)

 *

 

16 décembre 2020

CDA16

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15 décembre 2020

CDA15

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15 décembre 2020

homme libre, toujours tu chériras l'amer...

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non non, ça n'est pas du maquillage...

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"I'm free I'm free
And freedom tastes of reality
I'm free I'm free
And I'm waiting for you to follow me."
(Tommy / The Who)

*

allez hop, en liberté, on se lâche!
(un gif pour adultes avertis)

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Justin Theroux (The Leftovers) "en liberté" (hihihi)

*

 

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*

tout-bu-or-not-tout-bu

*

ma première sortie d'"homme libre" (= sans attestation) aura été le funérarium, pour aller voir Francis
la seconde, une heure plus tard, pour aller chez "la chocolatière" pour acheter des gâteaux
(mais, catastrophe, la chocolatière était fermée et j'ai dû retraverser toute la ville pour en trouver)
et la troisième, dans la foulée, d'aller jusqu'aux Bâties chez René ce midi
pour manger des moules/frites (sur une idée de Dominique)

*

une initiative qui ne pouvait que me réchauffer le coeur : Sophie Dulac met en ligne un livre intitulé Pourquoi les cinémas sont essentiels ? (c'est la réponse de 44 artistes à cette question), à télécharger (gratuitement) sur cette page,

*

les attestations nouvelles sont arrivées :

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(hihihi)

*

(et tiens, pendant qu'on y est :

 

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(travail, famille, patrie, virus
rien de nouveau sous le soleil)

*

 

14 décembre 2020

CDA14

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14 décembre 2020

RCC45

ESPRIT DE NOËL "Cinquante neuf résidents d'une maison de retraite de Mol, dans la province d'Anvers, en Belgique, ont été diagnostiqués positifs au coronavirus, dans les jours qui ont suivi une visite de saint Nicolas indique l'agence de presse Belga citée par La Libre. (…) C'est le fils d'un des résidents qui avait endossé le costume du saint Nicolas pour divertir les pensionnaires de la maison de repos. (…) La direction de l'établissement précise, de son côté, que saint Nicolas n'a visité aucune chambre particulière. Ses déplacements se sont limités aux espaces communs. Il se tenait à distance des résidents et ne restait que quelques minutes au même endroit tout en conservant son masque, de même que les résidents. Aucun cadeau n'aurait été remis." (estrepublicain.fr)

*

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"On avance on avance on avance..."
(Alain Souchon)

*

"Un bon sommeil est indissociable d’une bonne santé. Le manque de sommeil peut ainsi augmenter les risques de maladies cardiovasculaires, de prise de poids, de diabète, ou encore de dépression.
Or, notre alimentation a une influence directe sur la qualité de notre sommeil. Ainsi, avoir des apports alimentaires adaptés au cours de la journée contribue à bénéficier d’une nuit réparatrice.
Avec le nutritionniste Anthony Berthou, nous vous expliquons dans cet article quelle alimentation privilégier pour optimiser son sommeil.
Nous sommes synchronisés sur 24 heures
Presque toutes les fonctions biologiques de notre organisme sont régulées par des cycles d’une durée de 24h : c’est ce que l’on appelle le rythme circadien. Notre horloge interne va être le chef d’orchestre qui va réguler le rythme circadien des différentes fonctions. Ainsi, elle va contrôler la production de l’hormone du sommeil (mélatonine) en fin de journée et de l’hormone de l’éveil (dopamine) le matin, elle va s’occuper de faire descendre notre température corporelle et notre rythme cardiaque la nuit, ou encore piloter la consolidation de la mémoire pendant notre sommeil.
Un élément important va aider l’horloge biologique à se synchroniser sur un rythme de 24 heures : la lumière. Ainsi, la rétine va capter les variations de lumière, ce qui va avoir pour effet d’indiquer à notre cerveau de sécréter les hormones adéquates le jour et la nuit, pour favoriser soit l’éveil soit le sommeil.

Le cycle du sommeil

Notre sommeil est constitué d’une succession de cycles de sommeil d’environ 90 minutes chacun, soit 4 à 6 cycles par nuit. Chaque cycle comporte différentes phases :
Le sommeil léger, qui dure une vingtaine de minutes
Le sommeil profond, qui est très récupérateur
Le sommeil paradoxal, qui est la période pendant laquelle nous rêvons
Afin d’optimiser son sommeil, il est important que le moment de l’endormissement soit le plus proche possible du moment auquel nous initions naturellement notre premier cycle. À l’inverse, plus l’endormissement débute à distance du premier cycle, plus vous aurez la sensation que votre sommeil n’est pas réparateur.
Afin d’identifier le début de notre cycle de sommeil, l’organisme nous envoie différents signes : bâillements, yeux qui piquent, assoupissement, difficultés de concentration… Il est donc essentiel de se coucher dès les premiers signes de fatigue afin de ne pas rater le “train du sommeil”.
(à suivre)
(yuka.io)

*

en lisant hier soir le livre (journal ? magazine ? revue ? numéro spécial ?) acheté hier sur Riad Sattouf, je découvre que je suis en possession d'un spécimen désormais rare de son oeuvre, le livre qui s'appelle

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acheté il y a quelques années déjà, à force d'obstination : la première édition

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chez bréal jeunesse, était épuisée depuis quelques années déjà, et je désespérais de pouvoir l'acquérir (pensez, des margoulins vendaient ça à des prix ahurissants sur priceministruche), quand soudain L'Association a eu la bonne idée de le rééditer, à un prix "normal" et c'est là que j'ai enfin réussi à me le procurer (j'ai re-vérifié à l'instant sur priceministruche : il se vend actuellement entre 50 et 500 €)... Pourquoi rare ? parce que Riad explique qu'il en a racheté tous les droits (et donc les exemplaires) pour que le bouquin en question ne fasse pas d'ombre à son Arabe du futur... Et il définit joliment ce bouquin comme étant le "prépuce" de l'Arabe du futur... bien vu!

*

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(là où j'en suis précisément)

*

(tiens on retrouve -quel hasard! - le rouge et le bleu de l'image de la vache d'aujourd'hui)

*

cette soupe (butternut / 2 patates / oignon / échalotes /pois chiches, assaisonnée aux trois C : cumin / curcuma / cardamome) que j'avais déjà trouvée hier soir excellente a, ce soir, quasiment touché au sublime grâce à la suggestion de Dominique (qui la tenait d'Emma et/ou de Bussang) d'y adjoindre le jus d'une demi-orange... oui, sublime!

*

l'odeur des roulés à la cannelle en train de cuire emplit l'appartement, et c'est un vrai bonheur

*

 et tiens, au fait, bon reredéconcon à vous ! 
(oui c'est donc la fin officielle de ce RCC,
qui va peut-être continuer mais je ne
sais pas vraiment encore tout à fait
sous quelle forme  on verra bien
 en temps utile... le calendrier
d'avent (CDA) va continuer 
jusqu'à la fin de 2020 c'
est déjà tout prêt (et
on ne le pleurera
pas cet annus
horribilis...)
 tchuss à
vous &
bizz
R
*

*

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(48)

*

On passe à autre chose ?

 

13 décembre 2020

CDA13

 

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13 décembre 2020

RCC44

"JOYEUX NOËL, RESTEZ FERMÉS 

Sur le papier, trois fois rien: la migration d'un item d'une colonne à l’autre, celle de l'étape 2 à celle de l'étape 3. Dans les faits, un énième séisme pour le secteur de la culture, abasourdi que les instances gouvernementales dont dépend sa survie puissent tout chambarder, de nouveau, au dernier moment, sans avoir pris la peine au préalable d'engager la moindre amorce de concertation. Les conséquences de la non-réouverture des théâtres, musées et salles de cinéma, annoncée dans l'allocution présidentielle du 24 novembre, certes assortie de la condition suspensive d’atteindre le seuil des 5000 nouveaux cas de Covid quotidiens, sont si nombreuses et diverses qu'un florilège d'anecdotes édifiantes n'y suffirait pas. Expositions conçues pendant des années et condamnées à ne jamais ouvrir, spectacles reportés sine die jusqu'à ne plus trouver leur place dans les plannings déjà saturés d'un hypothétique déconfinement au printemps, énergies et sommes irréelles investies en pure perte et déversées dans le grand fleuve à sens unique de la gabegie…  

La culture a mis les bouchées doubles, il y a quinze jours, dans le but de rouvrir et d’accueillir de nouveau le public avec une offre digne de ce nom, dans des conditions sanitaires strictement encadrées et jaugées. Si bien que le gâchis entraîné par l'annulation d'un semi-déconfinement qu'aucun acteur du secteur n'aurait osé espérer jusqu'à ce que le Président en présente les trop optimistes modalités, ne s’en trouve que plus immense. Le cœur du problème tient dans l'étrange désinvolture, sous couvert de démonstration de force symbolique, avec laquelle a été présentée la mesure par le Premier ministre, qui laissera croire à une partie du public, peu renseignée sur ce que mobilise la préparation d'un spectacle, une exposition à portée internationale ou la sortie d'un film, que les «cultureux», nantis pour certains, soutenus économiquement quoi qu'il arrive, et définitivement non-essentiels pour ce qui concerne leur activité, n'ont pas de bonne raison de grogner, a fortiori dans une séquence de reprise épidémique. 

Or les raisons sont là, excellentes, terribles et innombrables, à commencer par le fait que la ministre de la Culture a d'elle-même juré, ce matin même au micro de Jean-Jacques Bourdin, que les théâtres et les concerts n'étaient pas des lieux dangereux, par leur nature même mais également des conditions d'accueil accompagnées de protocoles sanitaires reconnus comme efficients, expliquant l'interdiction de leur réouverture par le seul "brassage" à leurs points d'accès. Comment justifier la violence de la décision, au dernier moment, quand les grands magasins brassent des populations bien plus nombreuses, dans des conditions autrement plus animées et chaotiques? Encore une fois, la culture semble payer son statut symbolique; ne pas rouvrir les cinémas ni les théâtres ni les musées, pour laisser les foules se divertir ou s'enrichir, est un signal envoyé aux Français pour leur signifier que la gravité de la situation sanitaire ne s’est en rien évaporée. Un signal à moindre frais, si l'on peut dire, en tout cas moins susceptible de susciter l'émoi, voire la colère du plus grand nombre qu'une annulation de Noël et de ses obligations consuméristes. Au nom d’une feuille de route moins sanitaire qu’économique et politicienne, la culture, plus que jamais, est traitée comme une variable d'ajustement. Jusqu'à quand?" (LibéCULTURE)

*

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(il me semble que c'est l'effet BD, utilisé plusieurs fois de suite)

*

chacun chez soi
chacun pour soi
(chacun reste face à soi)
(chacun reste sur son quant-à-soi)

*

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(éric pessan)

*

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*

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jolie vitrine du bouquiniste (désolé la photo est pourrie)
je pense que le voisinage de ces titres n'est pas dû au hasard
(surtout le Castaneda, à gauche, et La vie quand elle était à nous, à droite)

*
comme Dark Vador
je suis passé "du coté obscur de la force" :
j'ai abandonné l'univers des vivants de ceux qui portent un jean
au profit de ceux qui portent un bas de jogging... eh oui!
(les dommages collatéraux du reconcon)

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(voilà ce que j'ai trouvé quand j'ai googlé "dark vador en jogging")

*

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ce jeune homme, au vêtement caractéristique (sur la photo c'est quand je l'ai reconnu plus tard), qui, au rayon infusions bio, très concentré, a inspecté plusieurs boîtes l'une après l'autre, dont il soulevait à chaque fois le couvercle pour en renifler consciencieusement l'intérieur -je crois qu'il avait gardé son masque mais je n'en suis pas tout à fait sûr... Si il l'avait quand il est passé à la caisse (à côté de la mienne).)

*

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j'aime vraiment beaucoup ce monsieur,
alors j'ai acheté ça cet après-midi

*

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(Sempé, Faire face)

 

12 décembre 2020

CDA12

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(celle-là, j'avoue, j'ai un faible...)

12 décembre 2020

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(tout s'efface)

*

"PAR OMISSION Darmanin a-t-il encore menti ? Notre célèbre mytho de l'Intérieur n'en serait pas à son coup d'essai. Mercredi, sur BFMTV, le locataire de Beauvau a parlé d'une actualité grave - la mort d'un policier dans l'exercice de ses fonctions - mais en omettant un élément essentiel. "Le ministre de l’Intérieur a eu à connaître de la mort d’un policier en Seine-et-Marne qui a été percuté par quelqu’un qui ne s’est pas arrêté", a-t-il déclaré. Le détail omis dans cette tragédie par Darmanin est que le policier, âgé de 33 ans, a été percuté par un véhicule de la BAC qui pourchassait un chauffard. Auprès de 20 minutes, l'entourage du ministre assure que ce dernier était bien au courant des conditions de l'accident. Mais il s'agirait d'une "erreur" et non d'un mensonge. Une "erreur" qui arrange Darmanin dans son agenda politique, lui qui, face aux violences policières, brandit depuis des semaines celles perpétrées contre les forces de l'ordre."  (Libé/Chez Pol)

*

Pour manifester haut et fort (et visiblement) mon mécontentement et ma désapprobation à propos des mesures iniques (surtout celles concernant la Culture) annoncées hier soir par le gouvernement, j'ai décidé aujourd'hui de rester en pyjama et de ne pas mettre le nez dehors, qu'on se le dise...

*

un texte qui me touche (écrit par un philosophe!)

"Dans ces temps qu’on a raison de caractériser par l’incertitude, et même par une incertitude qui dure longtemps (et qui va encore continuer), il ne faut pas seulement distinguer et diviser d’en haut entre les activités en disant lesquelles sont «essentielles» ou pas. Il y a là quelque chose qui nous choque en profondeur, et la preuve, c’est qu’on sera obligé ensuite, comme notre président a dû le faire récemment, de rassurer en disant que «tout est essentiel», tout en revenant le lendemain avec de nouvelles distinctions draconiennes. Il est sans doute inévitable d’introduire des priorités, pour le fonctionnement de la société et en période d’urgence, mais certainement pas entre les activités des humains, et dans ce qui donne sens à leur vie. Cela, même en période d’urgence il faut, d’une manière ou d’une autre, le garantir, dans son principe, dans son contenu, dans la certitude et la confiance qu’il donne à chacune et à chacun, dans ce qu’il est et ce qu’il fait.

Il y a donc quelque chose de révélateur dans ce "tout est essentiel" condescendant, qui nous oriente vers ce qui doit être garanti inconditionnellement aujourd’hui, plus que jamais. Ce que ce "tout est essentiel" signifie comme un aveu, c’est que, pour chacune et pour chacun, son activité a quelque chose d’essentiel. Et c’est cela qui est aujourd’hui fragilisé, transformé, ébranlé, quel que soit le métier, dans toute la société. Et pas seulement l’activité au sens du métier, mais nos actions et nos relations, nos amitiés, nos amours, nos voyages, nos rencontres, nos fêtes. Comment vivrons-nous désormais ? Tout est essentiel, s’aperçoit-on, quand tout est transformé. Nos actes, nos relations, et aussi notre besoin de les partager, de comprendre et d’abord d’exprimer ce qui nous arrive. Il nous faut ces expressions et ce ne seront pas (je vous rassure !) des analyses ou des débats, mais de l’émotion et des œuvres parfois sans aucun rapport apparent avec ce qui se passe, mais qui communiquera en profondeur avec ce que nous vivons. C’est cet art profond qui nous dira ce qui nous arrive, en étant allé le chercher là où cela se produit, dans les souterrains de la société et de nos cœurs, d’où sinon cela sortira bien sûr, mais sous la forme d’une explosion.

Alors on comprend ce qui est vraiment essentiel, ce qu’il nous faut, et cela devrait orienter notre action, et la politique, dans l’année qui va bientôt commencer, et au-delà.

Ce qu’il nous faut, ce n’est pas qu’on nous dise ce qui est essentiel, mais que soit garanti à chacune et à chacun ce qui est inconditionnel : son action, ses relations, et son expression libres, oui, même dans des circonstances incertaines et contraintes, quoi qu’il arrive, inconditionnellement.

On comprend ce qui est inconditionnel en ce sens très précis. Ce n’est pas seulement le minimum vital pour ne pas mourir, ni le principe moral ou politique qui ne souffre pas d’exception et qui évite ainsi la guerre et la tyrannie. C’est, dans ce cadre de base bien sûr, le fait d’avoir les moyens d’exercer nos activités essentielles, et d’abord de les définir librement soi-même comme telles et sans contrepartie ni jugement. On pourrait comparer cela avec ce que Victor Hugo appelait "l’amour d’une mère", qui non seulement n’exige pas de contrepartie et (la théorie de l’attachement l’a confirmé) permet à chacun d’être soi-même. Mais il ne s’agit pas ici d’amour, et même cet amour a besoin de garantie sociale pour s’exercer librement. Lui aussi, il dépend de ce que nous exigeons ici, à savoir le soutien inconditionnel de la société à nos activités, nos relations et nos expressions, même et surtout en temps de contrainte et de crise durable.

Il faut donc être clair. Oui, cela passe d’abord par un revenu minimum inconditionnel, dont l’idée revient encore insuffisamment en cette période extrême, car c’est la condition de tout, et d’abord de cette confiance de chacun en soi. C’est impératif, cela doit orienter tout le reste. Mais il faut aussi la garantie que, même dans des cadres contraints, nous pourrons nous rencontrer, nous voir, nous parler librement. Comment autrement pourrions-nous vivre, et que veulent dire les «cafés» par exemple sinon cela avant tout ? Trouvons les moyens, sans mettre en danger la santé et la justice. Et ce n’est pas nous qui critiquerons la santé publique, bien au contraire ! C’est possible, puisque c’est nécessaire. Enfin, il faut l’expression libre, donc imprévisible et, justement, publique qui rejoindra en profondeur ce qui nous arrive, qui nous permettra de le comprendre et de l’affronter. Sans attendre les «années folles» qui suivront peut-être cette drôle de guerre qui s’éternise et continuera. La «culture», ce n’est pas assez dire. C’est un cadre nouveau à ces activités et expressions qui doit être garanti, même avec de nouvelles règles, mais inconditionnellement. Il faut en 2021 une sorte de "festival en continu" dans la crise qui continue. Dans cette année qui sera longue, mais pour laquelle je vous dis déjà inconditionnellement ce vœu, et tous mes vœux." (Frédéric Worms, professeur de philosophie, Libé )

*

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saluons le retour, dans les commentaires, de ce cher Riri la Queue de détente Gâchette, qui ne mâche pas ses mots (et c'est pour ça qu'on l'aime...), qui mérite bien une fois de plus son surnom (cette homme-là procède par salves) et je ne résiste pas au plaisir de vous faire profiter d'un des gifs qu'il me suggérait :

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sous-titré "cinq fruits et légumes par jour", que je trouve particulièrement bien adapté à la situation actuelle, mais que je n'ai hélas pas pu intégrer hélas dans mon propre CDA, que je n'alimente pas comme ça au petit bonheur chaque jour, mais qui est bouclé jusqu'à la fin et même un peu plus loin  (mine de rien, vous ne vous en rendez pas compte, mais tout est prêt, programmé, organisé, préparé, depuis le 30 novembre!)

*

et pour rebondir sur Riri (si vous me passez l'expression)

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(ah oui, je me suis offert deux tomes de l'intégrale des Peanuts : 71/72 et 73/74, soit justement les années où je les ai découverts -grâce à ma copine Freddy L.- et je me régale, en lisant ça avec  parcimonie... Et je pense que Woodstock est le personnage que je préfère)

*

 

 

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