Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
lieux communs (et autres fadaises)
6 novembre 2021

lussas dans tous ses états (généraux)

LE FILS DE L'EPICIERE, LE MAIRE, LE VILLAGE ET LE MONDE
de Claire Simon

Mois du doc 2. Par rapport au film de la semaine dernière, on a multiplié les effectifs par trois (là on était carrément 3 au début, même si plus que 2 à la fin). Je partais avec la peur de m'ennuyer un peu (au vu de critiques*,remplies de morgue parisienne en escarpins vernis) et finalement non non (encore une fois, on n'a pas vu le même film): la Claire Simon's touch, qui tant de fois m'a ravi, est une nouvelle fois au rendez-vous, et elle réussit son coup une fois de plus.
Je ne vais pas mentir, hein, je me suis pourtant inexorablement assoupi un peu dès le début, impossible de lutter (le confit de chou de ce midi devait y être pour quelque chose) mais, une fois ce nécessaire (légitime) besoin de somme assouvi, je n'en ai plus perdu une miette.
Ca tombe bien, c'était justement pour le jour de la mise en route, l'instant de la mise en ligne de Tënk, la plate-forme vidéo dont il est question dans le film. Tënk est  dédiée au documentaire d'auteur. Au cinéma documentaire, et, de cinéma, il en sera beaucoup question, puisque tout ça se passe à Lussas, petit patelin ardéchois où ont lieu chaque année, au mois d'août, les États généraux du film documentaire (un festival auquel le film donne irrésistiblement envie d'assister, tout comme il donne tout aussi irrésistiblement l'envie de s'abonner à Tënk).
Claire Simon, comme à son habitude,  inscrit son sujet numérico-cinématographique dans une réalité de terrain. Profondément rurale. Lussas est aussi un village ardéchois, avec ses histoires, sa vie, ses tronches et ses problèmes de village ardéchois. Et ses bonheurs aussi. A l'instar d'un Wiseman, Claire Simon regarde tout, voit tout, enregistre tout (il me semble avoir lu que le projet était, à l'origine, une série de 20 heures!), et à Lussas y a pas que la culture dans la vie, y a aussi (surtout ?) l'agriculture! On nous présentera ainsi plusieurs paysans,avec leurs problèmes de paysans,  tout aussi attachants que le fils de l'épicière, que le maire où que celui qui porte à bout de bras Ardèche Cinéma, l'association qui gère la fameuse plate-forme : il sera ainsi question de raisins et de vignes (et de vins bios), de poires (abimées par la grêle), de marrons (pardon, de châtaignes  (la ministrette de la Culture, alors en visite -et en robe blanche- pour l'ouverture des fameux "Etats Généraux" raffole, apprendra-t-on, des marrons glacés, et une boîte des meilleurs lui en sera offerte...). Les vergers, la cchaleur, l'orage, la lune, la nuit, à chaque fois la caméra est là...
Il sera beaucoup question de culture et d'agriculture, mais on parlera aussi de subventions, de loyers, de salaires, de tarifs d'abonnements, bref de la phynance chère à ce cher Ubu, et des prouesses à exécuter pour parvenir à équilibrer un budget.
On est sur la brèche, sur tous les fronts, avec l'amie Claire, qui a l'excellentissime idée de finir son film sur un sirtaki (celui de Zorba le grec, dont on verra quelques secondes) aussi joyeux que généralisé (et qui m'a tout de suite fait penser au bal, tout aussi entraînant,  qui avait suivi dans le hall du bôô cinéma la projection du Grand Bal, de Laetitia Carton...)

Alex-990x557

là je me suis réveillé

le-fils-de-l-epiciere-le-maire-le-village-et-le-monde

les poires

the-grocer-s-son-the-mayor-the-village-and-the-world-20207736

le tracteur

the-grocer-s-son-the-mayor-the-village-and-the-world-20207738

les docs de Scorsese

LE FILS DE L EPICIERE LE MAIRE LE VILLAGE ET LE MONDE PHOTO4

le bâtiment à la construction duquel on va assister

* (machine à gifles) :

"Hormis le talent propre de la réalisatrice (...) rien ne distingue vraiment le film d'un rapport d'activité ou d'une bande institutionnelle, faute d'un regard plus critique, dont l'adhésion avec son sujet ne serait pas acquise d'emblée." (Le Monde)

"Certes, on est de tout cœur avec les organisateurs de ce projet dans une France très rurale, mais assister aux discussions, à la recherche de fonds, au travail de construction, c’est tout sauf un spectacle. Sujet d’article ? Oui. Sujet de film ? Non." (Le Nouvel Obs)

(Non, on n'a pas vu le même film...)

5 novembre 2021

ces deux-là

(ah, ces deux-là...)

FKAEFOWYGK42XD4WXBZ3NVLKDQ

(Libé, 2014, j'adore cette photo)

une_0bis

(Les Inrocks, 2016)

B9728842390Z

(La Voix du Nord, 2021)

le-tome-1-d-une-aventure-a-suivre-photo-dr-1635626842

(les Livres du Futur, 2021)

4 novembre 2021

brimborions

Bernard C., avec qui je discute dans la rue un dimanche matin, (notamment, et surtout, de lectures) évoque soudain sa mère qu'il va aller voir dans sa maison : elle a 95 ans et ne veut pas la quitter, il est un peu embêté.

*

"manger de tout, en quantité raisonnable"
(huhuhu)

*

A la Foire aux Livres, Philippe S. n'achète jamais de livres de poche.

*

la façon quasi-instantanée dont les rêves de décomposent, se désagrègent dès qu'on s'est réveillé, pour peu qu'on n'ait pas eu la présence d'esprit d'attraper le fil (et de s'y cramponner fermement)

*

A la boîte à livres près de la boulangerie de Frotey, j'ai trouvé Belle du Seigneur, en belle édition nrf, en très bon état, et je l'ai pris illico (ainsi qu'un roman de Joyce Carol Oates, en poche et à l'état neuf)

*

chez happyc*sh, pour 2 livres achetés, le 3ème est gratuit, j'en ai donc pris trois, de Donato Carrisi (dont je pensais qu'il étaient tous de la même série, celle du Chuchoteur (excellent), mais non, il y a deux séries différentes...

*

ému aux larmes en regardant, dans l'émission En aparté, Pierre Perret écoutant une reprise de sa chanson Lily, par Barbara, puis ce même Pierre Perret reprendre, a capella, en grattouillant un peu la guitare qu'on a mise à se disposition, les premiers mots de cette même chanson, puis un peu de Mon p'tit loup, et enfin d'une chanson sur les bisous que je ne connaissais pas (dont go*gle m'apprendra qu'elle s'appelle Bientôt et fut écrite pendant le conconfinement)

*

j'aime beaucoup cette photo envoyée par Pépin qui montre un panneau " TOUTLEMONDE 5" avec, posé au pied,  un autre panneau un plus petit (et provisoire)qui  indique Déviation

*

depuis trop longtemps organisé ma vie comme un pré carré, cloturé, dans lequel, âne, je serais cantonné (avec la tentation d'aller brouter dans le pré voisin (comme dans Le beau chardon d'Aliboron, du Père Castor)

55560032_12347908

*

Vincent Macaigne a tourné dans The French Dispatch de Wes Anderson, mais il a été coupé au montage!

*

rdv bisannuel avec le docteur K. pneumologue : ras. Il m'a appris que son emploi du temps serait prochainement moins chargé, le nombre de pneumologues affectés au CHU local passant de 2 à 5. Youpi! (et rdv en 2023)

*

 

 

2 novembre 2021

strictement opérationnel

IL N'Y AURA PLUS DE NUIT
d'Eleonore Weber

Ouverture du Mois du Doc (enfin, officiellement c'est le 1er novembre, hein) : un doc comme j'aime, c'est à dire qu'il ne ressemble pas du tout à un doc. Ou presque. Des images d'archives authentiques, enregistrées par les pilotes d'hélicoptères en zone(s) de combat(s), filmées de nuit par des caméras thermiques (de plus en plus perfectionnées, comme on le verra à la toute fin)) ont été visionnées, choisies, commentées, et sont présentées, avec l'accompagnement de la voix de (la divine) Nathalie Richard, qui dit un texte relatant les entretiens de la réalisatrice avec un pilote d'hélicoptère (Pierre V.), et ses réactions au visionnement des vidéos en question. C'est en même temps glaçant et fascinant, d'observer ces silhouettes lumineuses qui se déplacent, suivies par le viseur des mitrailleuses, avec les commentaires en direct des soldats, qui les suivent, parfois les perdent, les attendent, les retrouvent, et reçoivent l'ordre de les exécuter (ou pas), plus les commentaires dans le texte lu, etl'ensemble crée un univers à la fois virtuel et terriblement réel, la conjonction de tous ces éléments  est aussi hypnotisante que terrifiante.
D'autant plus que j'étais tout seul seul dans la salle.
Seul face à ce "théâtre des hostilités". Où la vie de ceux qui sont observés ne tient qu"à peu de choses. Même pas un fil. Un peu comme dans les jeux vidéo (que je ne pratique pas) on vise on tire et bam! sauf que là on ne marque pas de points (même si certains se congratulent, via la radio). Et sauf que là il s'agit de vrais gens (dont le tireur n'est jamais sûr qu'il s'agit de "vrais" terroristes) et de vrais morts ("c'est difficile de faire la différence entre un paysan qui porte une fourche et un djihadiste qui tient sa kalachnikov..."). les commentaires peuvent aussi être plus glaçants que les tirs qu'ils commentent...
Le geste de tuer, dans toute sa crudité (et "en toute objectivité"...).

5893808

3511935

3574335

 

1 novembre 2021

octobre 2021

vendredi 1er

comme quand on faisait du théâtre :
j'aimerais avoir des ongles incarnés/désincarnés

samedi 2

20211002_105857
le gentil serveur qui "nous a fait confiance"

dimanche 3

"Les dimanches passent passent
le Puc / Villeurbanne
y a du café dans les tasses
devant la lucarne..."
(Alain Souchon)

lundi 4

DSC02805
un échafaudage, à Vaivre


mardi 5

"Votre attitude conforte ceux qui souhaitent votre échec."
(Une histoire d'amour et de désir)

mercredi 6

20211007_175150
un autre échafaudage, mais à Besac

jeudi 7

"JULIE
Que vouliez-vous qu'il fît contre trois ?
LE VIEIL HORACE
Qu'il mourût,
Ou qu'un beau désespoir alors le secourût."
(Pierre Corneille)

vendredi 8

Capture d’écran (3027)
Mytho s2/e4

samedi 9

"Rendant sans regret à César ce qui obsède tellement César, ce signifiant massif du pouvoir, Issa pourra aimer Siham, vivre leur désir en dehors (littéralement, dans l’épilogue) des limites qu’on veut leur tracer, au large de tous les je bande, de Gaza ou d’ailleurs, mon amour." (Libé)

dimanche 10

20211013_094657
tiens ça coule... (ça a coulé, plutôt)

lundi 11

"Il eût fallu en plus qu'en Prusse
ces processus se sussent"
(Serge Gainsbourg)

mardi 12

aspro3
tout à fait ça...

mercredi 13

20211013_163147
F.A.L avec Catherine et Marie, "comme au bon vieux temps"...

jeudi 14

"On ne sort de l'ambiguïté qu'à ses dépens." (Cardinal de Retz, cité en réunion par J-C)

vendredi 15

20211015_204742
"surprise musicale" chez C&P

samedi 16

"Allons au verger Simone,
Allons au verger

Avec un panier d'osier.
Nous dirons à nos pommiers,
En entrant dans le verger :
Voici la saison des pommes.
Allons au verger, Simone,
Allons au verger."
(chanté a capella sous le noyer par Catherine P.)

dimanche 17

IMG_20210703_152333
(beaucoup de mal pour retrouver le nom de la dame qui a fait ça (que j'adore), dans l'expo temporaire à l'usine Bohin)

lundi 18

"L'art, c'est le cadeau de consolation par excellence." (Dominique A, cité par Pépin)

“L’art est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art”  (Robert Filliou, cité par Dominique A)

mardi 19

DSC03012
(nice crack)

mercredi 20

HQC6WRVHHJCFFHXYUB4YU3MTUQ
First Cow
, aujourd'hui dans Libé

jeudi 21

20211021_221315
(et moi je bois du Perrier...)

vendredi 22

DSC03117
butternut & potimarron en versions individuelles ( = pour célibataire) : nickel pour la soupe!

 samedi 23

20211023_213705
La nuit juste avant les forêts, de Bernard-Marie Koltès

dimanche 24

"Des bouts du sermon me reviennent en mémoire... "Aimes-tu ?" : c'est la question que chacun de nous doit se poser... "Aimes-tu? As-tu aimé ?" Je me demande si j'aime et si j'ai déjà vraiment aimé, d'ailleurs qu'est-ce que c'est exactement, aimer ? Est-ce que si on a du désir pour quelqu'un, même un désir infini, ça veut dire qu'on l'aime ? Est-ce qu'on peut aimer sans désir ? Est-ce que ça compte si on aime sans être aimé en retour ? Si on aime dans le vide, en quelque sorte. Est-ce qu'aimer ou avoir aimé son père et sa mère quand on était petit, ça compte, vu que c'est  un amour automatique. Est-ce que ça compte d'aimer le genre humain dans son ensemble sans aimer personne en particulier. Ca arrive de partout dans ma tête, en fait, je pense à tous ceux que je connais et faut que je reste comme ça un moment sans rien dire, sans rien faire, pour que ça décante, et le seul qui reste au bout du compte, c'est le curé." (Alain Guiraudie, Rabalaïre, p 525)

lundi 25

"parfois un souvenir surgit
se pose sur la rambarde 
et se toilette les plumes
comme un oiseau banal
je l'admire émerveillé
pendant quelques secondes
puis il disparait à nouveau
alors je regarde le vide
par dessus la rambarde"
(Thomas Vinau)

mardi 26

"Ramène-moi des choux à la crème si tu vas sur l'autoroute!" (Passe Montagne)

mercredi 27

DSC03146
"On voit tout le temps en automne quelque chose qui vous étonne..." (poésie d'école)

jeudi 28

20211028_135551
Il n'y aura plus de nuit
(pris dans la salle!)

vendredi 29

DSC03191
mon gingembre, il passe tellement de temps derrière les carreaux de la fenêtre de la cuisine, à mater ce qui se passe en bas dans la rue, que ça en deviendrait presque gênant...

samedi 30

sylvère 2
Sylvère, le nouveau (jeune) chien de Catherine P.

dimanche 31

Une histoire de la lecture (Prix Médicis, 1998) / Le livre d'images (2001) / Stevenson sous les palmiers (2011) / Chez Borges (2003) / Journal d'un lecteur (2004) / La bibliothèque, la nuit (2006) / Le lecteur comme métaphore (2011) / Nouvel éloge de la folie (2011) / De la curiosité (2015) / La Cité des mots (2016) / Je remballe ma bibliothèque (2019) /(bibliographie séllective de Claudio Manguel, tous ces livres sont publiés chez Actes Sud)

<< < 1 2 3
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 384 778