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lieux communs (et autres fadaises)
17 février 2006

d'hommages...

13 TZAMETI
SAUF LE RESPECT QUE JE VOUS DOIS
BUBBA HO-TEP

Ne croyez pas tout ce que racontent les médias ! Elvis Presley (le vrai, Ze King) n'est pas mort du tout : il se ratatine dans une maison de retraite à Mud Creek, et il a une excroissance sur la bite. (C'est lui-même qui le dit !).  John Fitzgerald Kennedy a bien été abattu a Dallas, mais il a été réincarné dans le corps d'un papy black, lui aussi en maison de retraite ! Et quand on vous dit que les vieux tombent comme des mouches, ce n'est pas la canicule, non non, c'est une momie qui vient se nourrir de leurs derniers souffles vitaux. Ce joyeux n'importe quoi est le point de départ du réjouissant BUBBA-HO-TEP, de Don Coscarelli , sorti aujourd'hui (mais pas pour longtemps je pense! Une première semaine avec juste une séance quotidienne à 22h, ça signifie en général pas de deuxième semaine du tout! en plus on était cinq dans la salle (dont un délicieux petit barbu qui distribuait des michoko...)

C'était la dernière étape, la cerise on the gâteau d'un après-midi très ciné-friendly, puisque j'y avais vu précédemment (et successivement) 13 TZAMETI de Gela Babluani et SAUF LE RESPECT QUE JE VOUS DOIS de Fabienne Godet. S'enquiller trois films d'affilée, hop hop hop, comme on goberait coup sur coup 3 cachetons contre le mal de tête... Gourmandise ? Boulimie ? Juste les hasards de la programmation dirons-nous (et p't'être un je-ne-sais-quoi de nostalgie de festival, peut-être aussi !)

Le premier, donc,  m'a laissé un peu perplexe, un truc viril (bourrin ?) en noir et blanc juste-comme-j'aime, un truc ludique mais qui rigole pas (genre les films de truands, les polars des années cinquante, ceux où on plaisante pas avec les codes de l'honneur, où les demoiselles sont là juste pour faire joli, où on se la joue mâle-grave-sa-race-je-suis-un-dur-un-vrai-tâte-mes-muscles-et-renifle-un-peu-mon-tshirt-hein-on-est-pas-des-gonzesses-con, un truc un peu surprenant, mais pas toujours prenant, un truc un peu faisandé au niveau de l'intrigue mais bon les bronzés 3 hein..., bref un truc qui se laisse voir sans réel déplaisir, mais qui se la pète un peu trop peut-être pour complétement fasciner. Comme un gamin qui aurait mis le costard et les pompes de son papa et qui prendrait un air méchant pour nous en mettre plein la vue. Trop petit mon ami. Question de pointure, quoi. Attendons donc le film suivant de ce jeune homme  pour nous prononcer définitivement...

Le deuxième m'a laissé un peu sur ma faim. Portrait d'un homme en pleine désagrégation (le toujours excellent -à mon goût- Olivier Gourmet) qui commence plutôt pas mal, mais bifurque violemment à mi-chemin du constat social (la vie dans l'entreprise, ses joies et ses peines...) au fait-divers polardeux et se prend un peu les pieds dans le tapis, et c'est dommage. Les acteurs sont excellents (mention spéciale à Marion Cotillard, saisissante en "asociale" et au toujours mimi Jean-Michel Portal (là c'est forcément subjectif), et juste deux petits regrets concernant Dominique Blanc, hélas sous-employée, dans un rôle un peu trop bobonne-en-mineur et Julie Depardieu, un peu sacrifiée aussi) Si la première partie est nickel, la deuxième déçoit, ça manque de rythme, ça se ramollit, et hélas plus on va vers la fin et plus ça freine, plus ça n'en finit plus de finir. Oui, dommage...

treize_tzameti_1_ sauf_dois_1_  bubba_tep

Commentaires
Z
tu me passes un peu l'envie d'aller voir le respect que je vous dois (avec Portal)....on devait y aller ce soir 22h mais je suis explosé, alors...
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