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lieux communs (et autres fadaises)
25 mars 2006

tentative

ESSAYE-MOI
de Pierre-François Martin-Laval

Voui, voui, voyez-bien, chuis pas sectaire, m'arrive d'aller voir d'autres films que les ***** dans les Cahiais du Ciléma, les Gnou d'Or au Festival Intello Plus Plus, ou, plus modestement, les versions originales baltes sous-titrées en croate.(ou birman). Un film simple,  "grand public", une comédie popcorn et zygomatiques, un truc léger, vite réchauffé au micro-ondes du marketing, vite avalé vite digéré. Péjoratif, je ? Non, juste réaliste.

D'abord je n'aime pas trop ces castings néo comique franco franchouille (les Robin des Bois par-ci, Kad par-là...), mais le réalisateur a eu le bon goût de se choisir Pierre Richard (dont il a les yeux bleus) comme paternel de fiction, Julie Depardieu comme dulcinée-à-priori-récalcitrante-mais-pas-tant-que-ça-parce-qu'on-sait-bien-que-ça-va-bien-finir (sa première apparition est d'ailleurs quasiment à couper le souffle, tellement elle est mimi, derrière sa porte entrebaillée...) et Isabelle Nanty comme belle-mère putative (que voulez-vous, moi je l'aime cette petite bonne femme-là)

Le film ? Disons que ça patauge tellement au début que ça ne peut que finir un peu mieux. On (la critique, plutôt bien intentionnée) nous sort le couplet du Pierrot lunaire, de la fantaisie poétique, du vert paradis des amours enfantines, de Pierre Etaix, de Jacques Tati... Eh, oh oh, faudrait pas pousser quand même, pourquoi pas tant qu'on y est David Lynch pour l'humour décalé et Tex Avery pour le nonsense ? (non non, je rigole...)


Oui, l'exposition et la mise en place sont assez laborieuses. Et il est plutôt horripilant, ce grand dadais en cape de Zorro qui se nourrit de Lion et de Chamallow en débitant des insanités puériles (des puérilités insanes ?) à celle à qui il a demandé de l'essayer pour une durée de 24 heures (d'où le titre), qui n'arrête pas de faire des conneries qui lorgnent effrontément vers le cartoon (silhouette découpée dans la porte d'entrée, explosion dans la cuisine dont on ressort tout noir,etc...) sans être toutefois exploitées avec suffisamment de folie ou de génie burlesque. Reste que ce ton, mi bête-mi malin, mi burlesque-mi décalé rend quand même un son un peu original quand il veut s'en donner la peine.

Car tout ça n'est pas complètement négatif (on n'est pas dans Olé!, tout de même, qui reste pour moi et pour l'instant le mètre-étalon du néant cinématographique), je le reconnais, j'ai souri, j'ai ri, j'ai été attendri, j'ai même failli être un peu ému.
J'aime bien l'idée du crachat du début, j'aime bien le pingouin, j'aime bien le retour du mari, j'aime bien le voisin mateur... Et puis il a une bonne tête, ce Pierre-François (des bo z'yeux bleus, et un torse velu -entr'aperçu- plutôt appétissant... tss mais là est-on encore vraiment  dans la critique de film ?) alors, hein, on va le caresser un peu dans le sens du poil, en lui disant qu'il fera super vachement mieux la prochaine fois, que c'était juste un galop d'essai, que c'est pas complètement abouti, et qu'il est capable de jouer sur un autre registre que l'ado attardé romantico-nunuche-carambar...

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Commentaires
T
essaye moi ! moi j'uis allé le voir avec mon copain...qui n'est pas romantique pour un sous...j'ai du me faire pardonner après...mais ce film est tro bien ! positif ! j'aime! et PEF...jui amoureuz ! simpa ton blog ! bonne continuation !
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