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lieux communs (et autres fadaises)
8 mai 2006

à toute vitesse

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Je les ai vus mais je n'ai pas eu/pris le temps d'en parler:

SILENT HILL
de Christophe Gans
Je ne connaissais pas le jeu vidéo, j'y suis allé juste sur le visuel de l'affiche (qu'on ne voit jamais dans le film d'ailleurs). Le décor de la ville est superbe (le reste plutôt laid), l'ambiance flippante, les effets spéciaux bluffants, hélas,  l'histoire est bancale, les acteurs moy/moy, les dialogues ineptes et le doublage  vraiment effrayant.

KEKEXILI (LA PATROUILLE SAUVAGE)
de Chuan Lu
Une curiosité joliment dépaysante, entre documentaire et fiction, course-poursuite aussi passionnée que passionnante entre braconniers tueurs d'antilopes du Tibet et brigade de volontaires (sans moyens) à leur recherche, dans des paysages grandioses, (qui valent à eux seuls le déplacement) avec un dolby hyper-réaliste (et des scènes de dépeçage idem).

INSIDE MAN
de Spike Lee
Une histoire de hold-up plutôt bien ficelée, avec un Clive Owen craquant, une Jodie Foster bitchy et un Denzel Washington nickel. Trame temporelle embrouillée juste ce qu'il faut. Plutôt réjouissant pour un thriller ricain, mais peut-être décevant en tant que film de Spike Lee. Presqu'impersonnel ? (On pourrait être dans un Soderbergh...)

LE FATALISTE
de Joao Botelho
Adaptation portugaise et actualisée (et léchée) de Jacques le Fataliste de Diderot, avec plusieurs récits qui s'enchevêtrent, (des aubergistes, des marquis, une femme qui se venge...) dont je ne dirai pas plus parce que j'y ai un peu dormi (j'ai honte, mais ce n'était pas la faute du film). Je rapprocherais ça de La Lettre, de Manoel de Oliveira. Belle affiche jaune et rouge.

TRUMAN CAPOTE
de Bennett Miller
Le film est à l'image de son personnage-titre (extraordinaire composition /performance de Philip Seymour Hoffman) : brillant, mondain, retors, virtuose, manipulateur, et, en fin de compte, ambigu. Un exercice de style vraiment très impressionnant, qui sait exacerber jusqu'à l'extrême la curiosité du spectateur. (montrera ? montrera pas ?) Je n'ai jamais lu De sang-froid, mais je n'ai toujours pas envie de le lire...

V POUR VENDETTA
de James Mc Teigue
A mi-chemin entre 1984 pour le fond (petit clin d'oeil, John Hurt qui en fut autrefois le "héros" compose ici un tyran very bigbrotherien) et Le fantôme de l'Opéra pour la composition de justicier vengeur masqué du personnage principal. Nathalie Portman avec la boule à zèd y est plus que mimi, et le final fireworks & lutte finale permet d'envisager le 2. Agréable

OSS 117 LE CAIRE NID D'ESPIONS
de Michel Hazanavicius
L'unanimité des critiques m'avait surpris et fait hésiter (heureusement Serge K. des Inrocks a su faire son Serge K. et je serais pour une fois hélas presque d'accord avec lui). Comme les transparences utilisées : un peu vieillot, des fois agaçant, parodique, toujours, très drôle par moments, bon enfant souvent, et, au final, plutôt évanescent.

EL AURA
de Fabian Bielinskiy
Un polar argentin plutôt fascinant par son ampleur, son rythme, son décor (la forêt) et son héros, un taxidermiste épileptique. Aux antipodes du précédent (et très speed) Neuf Reines du même réalisateur. (Ce qu'on appelle se mettre au vert ? ) Toute la (construction de la) première partie du film est impeccable. La deuxième moitié (le hold-up and co) est un peu plus convenue. Dommage...

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