tiens ça faisait longtemps
(écrit au feutre rouge dans une crêperie, au verso d'un A4 plié en deux )
Où l'on repenserait au petit jeune homme en t-shirt, non qu'on ait jamais vraiment cessé d'y penser, mais on n'en parlait pas. N'en parlons plus, se disait-on. On y repense, donc, à la volée, disons qu'on n'aurait pour l'instant pas d'autre souci majeur en tête. En vue.
Le silence lui va bien, se dit-on. Lui convient (mieux).
A nous aussi. Oui, quelle (in)différence ça fait, hein ? la même inclination silencieuse, à distance, aussi parfaitement
[là, recherche d'un mot :
quand on est incapable de faire du mal à quelqu'un on est
inconscient ?
indolore?
indulgent?
inaltérable ?
inexpugnable ?
aaaaah j'ai retrouvé ça y est : on est inoffensif!
...pfff, quelle honte, se sentir pété après deux verres de CIDRE (euh, brut, tout de même!) et ne plus trouver ses mots...à moins qu'alzheimer ?) ] ... inoffensive
Où en était-on ? (Ah oui...)
On ne s'aperçoit pas, dans l'écriture (à travers l'écriture) que du temps a passé, qu'existe un intervalle
( ), à moins que
sauter des lignes laisser du blanc
de la suspension
oui je disais ON Y REPENSE, comme qui dirait ça occupe
D'ailleurs j'écris parce que j'ai oublié mon bouquin, voilà.