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lieux communs (et autres fadaises)
26 mai 2009

qui c'est sam ?

La semaine dernière nous sommes allés au concert "entre copines"... (enfin, y avait trois filles et moi) , "entre copines", donc, et qui plus est "d'un certain âge..." (bon je suis le plus vieux mais elles ne me suivent pas de très loin! Je voulais juste dire qu'on porte assez beau et propre, et qu'il n'y avait avec nous aucun djeun loqueteux et/ou drogué...
C'était à 60 bornes d'ici, et, bref, après avoir vu ce qui nous intéressait (Démago, et, accessoirement Aldebert qui remplaçait La Grande Sophie, décommandée à la dernière minute) et avoir tenté quelques morceaux de ce qui nous intéressait moins (un groupe aux éclairages blancs très violents et frontaux et à la saturation speed un peu insupportable) nous avons résolu de repartir (il était tôt, quand même, juste dans les eaux de minuit dirais-je), à pied donc, dans un premier temps, pour récupérer notre véhicule que nous avions plus tôt  garé dans une ruelle adjacente mais, hélas (ceci s'avèrera décisif) sans issue.
Chemin faisant (tout en devisant) nous croisons, à l'entrée de ladite rue, une escouade importante des forces de l'ordre, avec forces baudriers fluo le précisant en grosses lettres,talkie-walkies, lumières clignotantes et autres joyeusetés,  mais discutant plutôt badinement (bon, ils ne jouaient pas aux cartes mais presque... et s'il y avait eu des marguerites, je pense qu'ils en auraient tressé des couronnes, tellement l'ambiance était bon enfant), inactifs pour l'instant, (et que nous saluons d'ailleurs fort civilement ? peut-être que je brode...)
Nous voici à notre véhicule, où nous nous entassons, et force est de faire demi-tour pour repartir, puisque cette voie est -dommage!- sans issue. Nous revenons donc sur nos pas, mais de façon motorisée cette fois-ci, et arrivant au stop du bout de la rue, y retrouvons le même aréopage de pandores, l'un d'eux nous faisant fort civilement signe de nous arrêter, de baisser la vitre et de présenter les papiers du véhicule, ce à quoi nous obtempérons sans problème... Mais voilà soudain qu'un co-religionnaire, embusqué derrière le précédent, tend benoitement un machin plastique en  priant notre conductrice de bien vouloir souffler s'il vous plaît.
A ce stade de l'histoire, il nous faut préciser que ladite conductrice (qui doit faire 40 kgs toute mouillée) s'était engagée à "faire le Sam", et à nous ramener à bon port, dans un état d'alcoolémie à zéro raisonnable, et n'avait donc bu, depuis 18h "que" 3 bières (la dernière ayant été absorbée deux heures avant ce qui commençait à prendre dans le cerveau des passagers en apparence impassibles mais pourtant furieusement nerveux (nerveusement impassibles, dirons-nous) le nom d'"incident".
En effet, le monsieur en bleu récupère le truc après soufflage, l'examine à la lampe de poche, grimace un peu, demande à la conductrice ce qu'elle a bu, ("deux bières..." lui ment-elle avec un pauvre sourire apitoyant), montre l'objet à son collègue, flottement..., tout deux vont voir la dizaines d'autres un peu plus loin, ça discute ferme, ça se gratte le crâne sous les képis, ça argue, ça tergiverse... jusqu'à ce que revienne près du véhicule (où nos quatre passagers ont conservé l'immobilité de statues de glaces (même s'ils en ont pas moins l'esprit ravagé de répliques cinglantes) au calme olympien) le fonctionnaire initial, qui semble très embêté que non seulement l'alcootest de la driveuse soit limite limite, mais surtout, comme il vient de l'apprendre sur son permis, qu'elle réside assez loin du lieu de cet inopiné contrôle et surtout qu'elle doive y repartir...
Il a vraiment l'air embêté, vraiment vraiment,  jusqu'à ce que notre Sam propose, au grand soulagement de tous, qu'une des passagères (non non ce n'est pas moi) qui n'a bu que du thé glacé peut parfaitement conduire à sa place, ce qui semble susciter une immédiate et totale approbation des deux parties. Des portières sont ouvertes, des ceintures sont bouclées, des places sont échangées, et, après une ultime vérification gendarmesque avec soufflage ad hoc (le thé glacé est-il décelable à l'éthylotest ? la réponse est niet)  nous pouvons enfin reprendre la route vers notre lointaine et bucolique destination, devant tout un tas de keufs soulagés, attendris, souriants et presque complices (ça devait quand même les faire suer d'avoir à verbaliser le premier véhicule quittant le lieu du concert, et surtout empli de papi et de mamies en plus!) qui nous ont même gentiment fait la circulation. Comme quoi, vous voyez, des "gentils", oui, oui, ça arrive... (peut-être qu'à l'heure qu'il est ils ont été virés, d'ailleurs, pour sentimentalisme déplacé, non verbalisation de limite-limite ou que sais je quel autre motif idiot...)

Commentaires
C
on dit que le coupable revient tjs sur les lieux de son crime; eh bin c'est vrai : vous avez au-dessus de vous le commentaire de notre Sam en personne!!!<br /> :o)
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M
agréable à lire cette ptite histoire .....on s'y croirait...<br /> on peut en rire c'était gratuit <br /> et de tt repos pour moi depuis que catherine a pris ma place
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