sybillin
Mon ami Philippe, lors d'une après-midi d'ailleurs délicieuse, m'a fait remarquer que "mon blog ne parlait plus que de cinéma" (ou presque, c'est tout comme). "C'est assez vrai, lui ai-je répondu, mais de quoi d'autre voudrais-tu donc que je parlasse ?" (j'emploie ici l'imparfait du subj, mais en vrai on ne parle pas comme ça, hein, d'autant plus qu'on était au moins à deux grammes cinq d'alcooco...)
Il m'a parlé des "événements minuscules" , dont je suis assez un peu fier, en me conseillant de les compiler (ce que j'avais déjà envisagé de faire, mais pas avant le numéro 100), et de fil en aiguille de la conversation, je reconnus que c'est vrai que, via les posts du blog, on tombe assez vite dans le domaine de l'intime, et donc -ou non- de la pudeur, du dicible (ou de l'in-) et de quoi parler ou pas.
Ah oui, cette conversation avait commencé avant quand, au fait avancé par lui qu'il "ne pouvait pas écrire chaque jour", j'avais répondu que moi non plus, et que justement ce blog était la façon dont j'essayais de me maintenir "à flot" question écriture (et nous avons alors évoqué les "blogs d'écrivains", qui étaient "plus ou moins bien", et parlé d'un que nous fréquentions tous deux, celui d'Eric Chevillard, et que nous trouvions très bien.
Puis, deux grammes dix aidant, nous avons parlé d'autre chose.
Il faut bien écrire vivre...
(sans rapport avec ce qui précède, quoique...
ma première rose...)