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lieux communs (et autres fadaises)
4 septembre 2011

travail au noir

Un peu énervé ce soir, en sortant du bôô cinéma. Le film vu n'y est pour rien (lolita, post suivra j'espère), mais les conditions de projection, si.
Mon amie marie qui l'avait vu vendredi soir que, pendant la projection (séance de 20h30), elle avait été gênée par les bruits de marteau-piqueur provenant de l'autre côté de la cloison, où ont lieu, visiblement, les travaux de rénovation du bar dudit cinéma. Je devrais dire plutôt "invisiblement', étant donné que tout ça est enveloppé par une énorme bâche, mais que, de plus aucune lumière n'en filtre (ces gars-là ont-ils appris à travailler dans le noir complet ?). je m'étais étonné de l'heure, pensant qu'aucune entreprise ne bossait jusqu'à 20h, mais elle en rajouta en précisant que les nuisances sonores avaient perduré jusqu'à la fin (23h passées, donc).
Mais bon, ce soir on était dimanche, je raconte cette anecdote à des spectatrices amies attendant dans la même file, et nous en rions de concert, en nous disant que, au moins, nous, un dimanche soir, on ne risque pas le même désagrément, ah ah ah!

Quelle erreur!

Au bout d'un certain temps ont commencé à se faire entendre les mêmes bruits de marteau-piqueur, à intervalles réguliers. et comme Lolita n'est pas un film avec une bande-son très bourrine, force est de reconnaître que ces bruits perturbaient nuisamment la projection. Passons sur le fait que les lumières se sont rallumées dans la salle avant la toute fin du film, comme pour nous en chasser un peu plus énergiquement, et c'est donc une douzaine de spectateurs passablement éberlués qui sont sortis de la salle, en maugréant -fort civilement somme toute- contre les conditions de projection.
L'un d'entre nous a même poussé l'audace, rendez-vous compte, à aller exprimer ce qu'il ressentait à un des membres du personnel du cinéma , qui passait justement par là. Le pauvre spectateur en question est revenu la queue basse, en nous disant qu'il s'était vu répondre que s'il était mécontent des conditions de la projection, il n'avait qu'à sortir de la salle et se faire rembourser son billet. Et toc.
Cinq minutes plus tard, alors que nous étions encore quelques mécontents sur le parvis, à déplorer cette situation tout autant que les conditions de travail de cette mystérieuse entreprise qui n'hésitait pas à envoyer ses gars au taf un dimanche soir en dehors de toutes heures légales, le même membre du personnel du cinéma est revenu à la charge, nous invitant à revenir avec lui dans la salle où, nous affirmat-il, il venait d'aller, et à constater avec lui qu'on n'entendait absolument pas les marteaux-piqueurs. Le monsieur à côté de moi à commencé alors à s'agacer un peu plus, et à monter la voix en lui disant que la salle en question, hé bien on y était tous et que, hé bien les marteaux-piqueurs on les avait tous  entendu.
Quand le membre du personnel a fait dévier la conversation sur la responsabilité de l'entreprise qui, comme une petite folle insouciante, décidait elle-même et librement de ses horaires de travail alors que lui-même en personne avait tenté de l'en dissuader, je me suis éloigné à grands pas, exaspéré de tant de mauvaise foi.

Moralité : si vous allez au bôô cinéma de Vesoul en soirée, vérifiez avant d'acheter votre billet que votre film ne passe pas en salle 10 (conseil d'ami). A moins que ce ne soit un film bourrin avec bande-son idem, auquel cas les engins de chantier ne feront qu'ajouter à votre plaisir acoustique!

Commentaires
M
emplois fictifsssssssssss???? AH PARDON aZHEIMER!et moi qui voulais que tu m'emmènes rêver au cinoé!!!biz
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