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lieux communs (et autres fadaises)
5 décembre 2011

versus

Je viens de regarder in extenso la vidéo de "l'histoire de versus 2005/2011". Il s'agit du travail -artistique- du "jeune homme en t-shirt".
Et m'en voilà tout perplexe et chamboulé.
Où j'apprends qu'il est donc un "artiste-performant" "confirmé", où je suis conforté dans mon idée qu'il entretient des rapports complexes avec son sytème pileux -c'est encore plus probant avec un auto-filmage qui s'étire sur 6 ans!-, où je constate que je le trouve aussi mimi dans ses divers états (je ne suis toujours pas objectif à son sujet), où je suis assez admiratif devant la performance physique que représente justement sa... performance du même nom (il s'agit avant tout d'épuisement), mais où je suis un peu agacé par contre par une certaine complaisance publicitaire ("mon caméscope Truc", "mon ordinateur machin") et égotiste (certes je sais bien quand on est un artiste il faut savoir se vendre), sans vraiment bien savoir à quoi m'en tenir sur la fausse candeur (roublardement sincère ou sincèrement roublarde ?) du projet.
J'apprend avec grand plaisir (et peut-être une pointe d'envie, soyons honnête) qu'il a même été diffusé -et interviewé- sur arte, suite à sa participation à la nuit "super-héros" de la ferme du Buisson, début octobre dernier.) Oui, ça me fait plaisir, de le voir ainsi, face caméra, c'est comme s'il me parlait un peu, presque directement, puisque je n'ai plus le plaisir d'avoir directement de ses nouvelles par mail, comme cela se produisit pendant un certain temps.
C'est un jeune homme très occupé. Qui me touche toujours, pour diverses raisons (fleurbleuesquement, vous me connaissez, non ?) Que j'ai considéré comme perdu en ce qui me concernait (qui me l'avait explicitemen fait comprendre, reconnaissons-lui donc cette honnêteté) mais dont je n'ai peut-être pas  guéri.
Une vague (et vaste) mélancolie alors de m'envahir.
A quoi bon, hein, tout de même ? Après un 2 décembre qui apporta son lot de mauvaise nouvelles et coulages de larmes consécutifs (mais qui finit tout de même infiniment mieux qu'il n'avait commencé, grâce à une virée à Besançon pour voir deux pièces de Musset -3h de plaisir!-), j'aurais peut-être juste envie de continuer masochistement à titiller là où ça fait mal.

"On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière ; et on se dit : " J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. " (Il sort.)"

Tout ça parce que j'ai commencé, ce matin, par chercher des noms propres sur G**gle...


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