le bonheur
Oui oui, pas la peine de se voiler la face : qu'est-ce que c'est bien!!!!
Jours qui se succèdent, comme ça, sans aucun impératif horaire d'aucune sorte (ce que fut cette première semaine) : comme on veut, quand on veut, autant qu'on veut...
Plaisir(s) simple(s) des vacances (de la vacance aussi, à tel point que j'ai décidé de commencer d'entreprendre un "Lieu commun" là-dessus (qui s'intitulera "les vacances / la vacance", mais bon faut creuser un peu...) je viens d'en écrire un autre intitulé "les roses trémières", qui sont véritablement le contre d'intérêt principal de, justement, ces "vacances" (d'aucuns se plaindraient du temps, et pourri, et tout ça, moi non, je le prends comme il vient, il fait soleil c'est bien, il pleut c'est bien aussi, je n'aurai pas besoin d'arroser)
Faire des choses, des "petites choses" (ranger le bureau), d'autres plus grandes (faire les vitres), des minuscules, aussi, zapper, vautré, retrouver le plaisir de lire (4ème bouquin déjà depuis le 5 juillet, je vais pulvériser mon record annuel), prendre le petit-déj (tard) avec le Libé frais du jour, commander le fioul, laver les rideaux, surveiller les fleurs (les ipomées, les roses trémières, et -fierté- les glaïeuls (de de chez N*Z) que j'ai moi-même plantés), couper de la pastèque en morceaux et la mettre au frigo avec un trait de jus d'orange sanguine, jouer au Okey au bord de la piscine des voisins, allumer le néon bleu dans le salon, apprécier la qualité du silence quand la tondeuse de la voisine s'arrête enfin, retrouver des choses oubliées en rangeant le bureau, relire des grands bouts de "dans la solitude des champs de coton", ranger dans un classeur les "courriers du lecteur" de mon ami philou, écouter le "en avant la musique" du jour de mon amie emma, me coucher, me recoucher, manger des tartines de st-agur,acheter des fruits et légumes, rêvasser, électrocuter les mouches à la raquette rose, avoir des nouvelles des amis, téléphoniques ou postales, éclaircir le parterre d'iris, aller acheter des chemises d'occase chez emmaüs, renverser la bassine d'eau en commençant de faire les vitres et inonder la cuisine, photographier "l'arbre à papillons" de chez christine, faire et refaire et défaire un agenda pour l'année 2012/2013, enlever les toiles d'araignées, aller faire un p'tit tour de bon matin, faire des croissants soi-même pour le petit-déj', ranger les cartes postales par type dans les boîtes (ex la boîte "couleurs/moches/cuisine/humour"), regarder par la fenêtre, s'asseoir sur l'escalier pour boire le café ou à la fraîche, regarder le bazar du rangement en cours et se dire ce qu'on fera (peut-être) demain...
c'est ça, les vacancess, une semaine entière passée avec la nonchalance (l'indolence) des roses trémières qui se balancent devant la fenêtre de la cuisine
juste (se) laisser aller, lâcher prise, flotter, bienheureux et inerte (j'ai déjà écrit ça auparavant me semble-t-il...)