Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
lieux communs (et autres fadaises)
26 octobre 2014

pariscope 2

(dans l'ordre)

LE PARADIS
d'Alain Cavalier

Probablement celui que j'avais le plus envie de voir... Dès 9h donc, lundi matin aux Halles, dans une salle assez petite mais étonnamment remplie... Une heure dix en compagnie de la voix d'Alain Cavalier (ce cinéaste singulier qui de tout temps fut plutôt cher à mon coeur ) et des images de sa petite caméra. Un petit paon est mort (que l'on aura vu vivant au tout début du film), il sera question de sa sépulture (d'abord de son absence de) au fil des saisons qui changent le paysage, repérée au pied d'un arbre par un petit bloc immobilisé par trois longs clous recourbés (que le coca n'a pas du tout dérouillés), c'est une chose très belle et très touchante, viendront s'y ajouter, au fil des soixante et quelques minutes suivantes, d'autres choses, plus ou moins petites, plus ou moins touchantes, piochées dans la boîte à trésors qu'Alain Cavalier entrouvre pour nous. Avec bienveillance. Il sera question de mythologie (Ulysse) de foi, d'extases mystiques, (la première avec une hostie, la seconde avec un rollmops), de petits bonheurs, (entre autres douceurs, peut-être douleurs), en utilisant une ménagerie minuscule d'objets simples en apparence pour évoquer des choses qui le sont peut-être moins. Le paradis d'Alain Cavalier m'a sans doute  moins fait immédiatement (et continûment) jubiler que son précédent Pater, mais m'a laissé, à la sortie, quand se rallument les lumières de la salle, comme flottant amniotiquement dans un genre de.... sérénité. Oui, paisible...

143391

GONE GIRL
de David Fincher

Un thriller dont on croit déjà tout savoir ou presque, au vu de la bande-annonce, justement, vue 1000 fois (au moins). Un mari trop lisse pour être honnête (Ben Affleck), une épouse disparue le jour de leur anniversaire de mariage, l'enquête, les médias qui s'en mêlent, rien de bien nouveau là-dedans, sauf que ce n'est que le début. Le roman (que son auteur a adapté à l'écran pour Fincher) s'intitulait Les apparences, et il en sera beaucoup beaucoup question, de ces apparences, justement.  Surtout que, au bout d'une heure, le réalisateur nous plante le bec dans l'eau de sa narration initiale et nous raconte une autre façon de l'histoire, tout en reprenant la même chronologie, où on découvre une autre façon de voir les choses, qu'on n'avait pas forcément vue venir. Et toc! car voilà que ne va pas tarder un autre renversement, et toc toc! Et ainsi de suite... Fincher connaît son boulot, Gillian Flyn (l'écrivaine/scénariste) aussi, et on passe donc deux heures  vingt quasiment dans un certain état de tension (il paraît qu'elle a changé la fin...). Efficace!

508784

 

Commentaires
Z
si tu es encore à Paris, va voir Lilting! c'est beaucoup moins fade que ce que la bande annonce suggère... et magnifiquement bien joué.
Répondre
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 384 705