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lieux communs (et autres fadaises)
12 mai 2018

j'quitte le navire, désolé, capitaine

059
LES GARCONS SAUVAGES
de Bertrand Mandico

Revu dans le bôô cinéma, et, pour une fois, les conditions étaient -à peine- moins bonnes que la première fois que je l'avais vu, en avant-première, au Festival Entrevues de Belfort. La première vision m'avait laissé sur le cul, avec un sentiment mêlé de fascination et de légère nausée. Là j'étais préparé, je savais ce que j'allais (re)voir, et pourtant le sentiment mêlé est resté, le même.
C'est un film hors-norme, c'est certain, un film organique, un film hybride, un film transgenre, un film baroque (voilà quelques-uns des qualificatifs qui me sont venus pendant la projection -non non, je ne dormais pas-, mais bon on peut aussi écrire que c'est (aussi) un film confus, un film en boucle, un film étiré, un film saoulant, un film qui court après sa queue, un film épate-bourgeois... On peut.
Mais bon, ce qui est certain c'est que ça marque, tellement c'est zinzin (et inconfortable pour nos habituels petits accoudoirs de cinéphiles).

(un blanc)

reprendre la litanie : un film luxuriant, un film métamorphique, un film convulsif, un film corrosif,  un film abrasif, un film cathartique...

mais bon c'est vrai que, quand on reprend un post après l'avoir abandonné pendant une dizaine de jours, c'est comme avec le bateau du film en question, on a un peu de mal à remonter à bord... et à savoir de quel côté repartir.
Le film est comme la tempête, et passe par une succession de creux et de bosses (de pleins et de déliés, d'accélérations et de sur-places, de rebondissements et de redites) suffisante (la succession) pour qu'on puisse légitiment en sortir à mi chemin entre haut-le-coeur et haut les coeurs!.
Redire que l'ensemble du casting féminin est à louanger (celles qui incarnent, c'est quand même un secret de Polichinelle que je peux ici spoiler, les garçons sauvages du titre du fim) et qui méritent, tiens, d'être toutes nommées : Pauline Lorillard, Vimala Pons, Diane Rouxel, Anaël Snoek et Mathilde Warnier.. sans oublier cette chérissime Nathalie Richard, qui traverse hélas le film un peu trop au grand galop.

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