se mordre jusqu'au sang
027
FALCON LAKE
de Charlotte Le Bon
Mouais.
Je me sentais un peu honteux vis à vis du film, que j'avais vu en avant-première à Belfort (au Festival Entrevues), mais c'était le 6ème de la journée, et j'avais le sentiment de m'y être endormi très vite, et de ne m'être réveillé qu'à la toute dernière image, et donc de n'en avoir rien vu ou presque. Et de me sentir un peu frustré au vu (au lu) des critiques plutôt élogieuses que le film avait ensuite suscitées.
J'ai profité que nous le programmions dans le bôô cinéma pour tenter de réviser mon jugement (ou plutôt de m'en faire un tout court) en le voyant "en entier".
Sauf que.
J'ai réalisé que je n'avais pas tant dormi que ça, et qu'il y avait une majorité de scènes dont je me souvenais. Un adolescent et une adolescente, un lac au Québec (au Canada ?), des premiers émois, un (faux) fantôme, d'autres adolescents, de nouveaux émois... Rien de très nouveau, et, bon, un sentiment... mitigé.
Le film est "maîtrisé", incontestablement, les ados (le couple vedette) jouent juste, mais (re)bon. Ca ronronne, pour moi, quoi...
J'aime bien la scène finale, et beaucoup la dernière image, même si je ne suis pas sûr de comprendre sa signification (ni les intentions de la réalisatrice)...