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lieux communs (et autres fadaises)
30 mars 2023

cinéma, cinéma

070
EMPIRE OF LIGHT
de Sam Mendes

J'ai fait le voyage en bus juste pour aller le voir puisqu'il passait -quelle bonne idée du programmateur, pour une fois- tous les jours en début d'après-midi. Sam Mendes est une réalisateur britannique que je connais -et que j'aime- depuis 2000, AMERICAN BEAUTY (je viens d'apprendre sur allocinoche que c'est Spielberg qui lui en avait confié l'adaptation du scénario), où, entre autres, ce qui m'avait particulièrement plu, il filmait la course d'un sac plastique voletant de ci de là. Je l'ai suivi pendant un certain temps (je parle du réalisateur, pas du sac en plastique), et là j'y reviens après une dizaine d'années de désaffection (depuis le plaisant -- AWAY WE GO, en 2010)
Il est question d'un vieux cinéma, l'Empire, dans une station balnéaire so british, en 1981 (j'adore les films qui se passent dans des stations balnéaires so british). Le cinéma est géré par une femme (Olivia Colman) sous les ordres (et à la botte ?) d'un directeur (Colin Firth), et voilà qu'est engagé dans ce cinéma un nouvel employé, black (Micheal Ward) que la dame va prendre un peu sous son aile. Travaille aussi dans le cinéma, comme projectionniste, le so british Toby Jones (BERBERIAN SOUND STUDIO, FIRST COW). Il va s'avérer que la dame est la maîtresse du directeur, qu'elle va s'amouracher du jeune homme black, et qu'elle est d'une santé mentale fragile... Et les choses vont donc se compliquer...
Encore un film qui parle du cinéma, de la "magie du cinéma" plus précisément (comme BABYLON et comme THE FABELMANS, mais chacun à sa manière, puisqu'il sera ici davantage question du lieu que de ce qui y est projeté, le film n'intervenant que fort tard dans le récit, la fin, quasiment, pour signifie que l'héroïne est "guérie") mais le film de Sam Mendes n'est pas celui qui crie le plus fort (juste, peut-être, dans une scène ou deux, quand même) mais en tout cas un film qui marque, dans lequel on reste (en sortant, je marchais dans la rue bisontine mais j'étais encore dedans...), avec des choses qui touchent (aussi diverses que le pigeon à l'aile cassée, les skinheads, l'avant-première des CHARIOTS DE FEU, le rituel du changement de bobine)
Un film plaisant et soooo british, quoi...

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Commentaires
C
Pas de quoi s'énerver, eh! Beaucoup de garçons s'appellent Thierry, et pas mal d'entre eux ont un nom de famille qui commence par G. pour ma part, j'en connais deux! Biz aussi
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B
Qui est ce Thierry G., ce quasi homonyne, qui pourtant ne pseudonyme point Riri la Gâchette... que je le bute ?! <br /> <br /> Mes amitiés cher Lieux communs...<br /> <br /> La biz<br /> <br /> Riri la Gâchouille très énervé
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