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lieux communs (et autres fadaises)
9 octobre 2023

ce matin un lapin...

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COUP DE CHANCE
de Woody Allen

Alors ce Woody Allen franco-français, il est comment, hein ? Même si Woody a gardé la même typographie pour les titres et le même style musical pour l'habillage (je dois dire que j'ai trouvé cette fois la musique particulièrement envahissante), on se retrouve en terrain de connaissance(s) mais pas tout à fait, puisqu'on est à Paris (et qu'on y restera la majeure partie du film, sauf les week-ends à la campagne...), dans des petits appartements tout simples de 10 000m2 (ça aussi c'est agaçant, hein, mais c'est finalement comme dans Columbo, les meurtres c'est toujours l'affaire des riches...).
Une blondinette (Lou de Lââge, très bien), mariée -et semble-t-il heureuse en ménage- à un richissime -mais mystérieux- homme d'affaires (Melvil Poupaud va nous faire ça très bien...), rencontre par hasard dans la rue un jeune homme qu'elle a connu à l'école -à New-York, quand même- des années plus tôt (Niels Schneider, très bien) qui lui avoue qu'à l'époque il était amoureux d'elle et qu'il n'a jamais osé lui dire... Et voilà qu'il se rapprochent insensiblement, jusqu'à ce que, ouiiiiii un baiser dans les escaliers et crac! l'adultère est consommé... Ménage à trois donc (avec l'accent new-yorkais) et tempête sous un crâne (celui de la jeune fille) : tromper son mari plus que parfait et plus qu'amoureux ?
Jusque là, on a suivi d'un peu loin cette bluette avec des couleurs plus automnales tu meurs, sans véritablement d'intérêt, quand, soudain, voilà que le mari (placer là un rire sardonique à la Vincent Price) nous confime qu'il n'est qu'un faux gentil (Melvil Poupaud est délicieux d'excès de machiavélisme dans les plans fixes que lui organise le réalisateur) - on avait quand même quelques doutes à son sujet- et va s'employer à régler le problème de l'adultère à se façon (adultère qui lui a été confirmé par le détective privé qu'il à engagé -Grégory Gadebois, dont jamais on ne se le lassera...-)
Un personnage va donc disparaître, et c'est un autre personnage, la belle-mère (incarnée par une Valérie Lemercier parfaite), qui va mener l'enquête à propos de celui envers lequel elle a commencé à avoir des doutes...)
Et tout se finira dans les bois, avec cette omniprésente lumière automnale qui n'en finit pas de nimber, lors d'une scène où on comprendra pour le film s'appelle ainsi...
Où tout serait, en fin de compte, bien qui finit bien...
La boucle est bouclée, le film est terminé, on a passé un moment sympathique et voilà...

(On a pensé à MATCH POINT, à MEURTRES MYSTERIEUX A MANHATTAn...)

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