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lieux communs (et autres fadaises)
30 octobre 2023

masques d'animaux

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LE SYNDROME DES AMOURS PASSÉES
de Ann Sirot & Raphaël Balboni

Ces deux-là nous avaient déjà co-réalisé le plaisant UNE VIE DEMENTE, qui avait brillé dans notre dernière Semaine Belge. Je me suis donc dépêché (moi-même) pour aller le voir à Besac, où il était en sortie nationale et en salle 3 (au Victor Hugo), et dans la salle on était 2, pour cette première séance.
Rire quand on n'est que deux dans une salle, c'est moins facile. D'autant plus qu'on ne pouffe jamais violemment (avec ma voisine on a quand même pouffoté quelques fois...).
Dans le film précédent il était question d'un couple qui voulait un enfant, et ici rebelote. Elle (Lucie Debay) et lui (Lazare Gousseau) voudraient un enfant et n'y arrivent pas, jusqu' à ce qu'un éminet spécialiste leur annoncent qu'ils souffrent d'un syndrome (celui "des amours passées) qui génère un blocage qui les empêche de procréer. Pour le guérir, ils doivent "simplement" re-coucher avec tous leurs précédents partenaires... Soient trois pour lui, et une ribambelle pour elle, ce qui donne lieu à une très jolie installation murale à base de photos, de petites lumières, et de texte écrit en dessous au marqueur, tout ça sur un très joli mur pastel.
Et les voilà en chasse tous les deux de leurs anciens partenaires, ce qui donne lieu à d'assez plaisantes rencontres (lui a ainsi la chance de faire la connaissance de Marion (la toujours aussi exquise Florence Loiret-Caille, qu'on a hélas un peu perdue de vue depuis le très aimé BUREAU DES LEGENDES : Marie-Jeanne, reviens!!!) qui ne figure pas sur sa shortlist, mais va lui servir de mentor (et il en a besoin, ce grand nounours un peu balourd...)
Le film est un peu -beaucoup- agaçant de par son montage (un critique m'a appris qu'il utilisait le procédé dit du "jumpcut", le fait des couper des images à plusieurs reprises dans un plan, pour lui donner un aspect saccadé -et agaçant, donc-). Même s'il est tout aussi attachant grâce à ses interprètes (et son statut assumé de feelgood movie).
On a connu la Belgique plus tonique, plus drôle, plus bête et méchante (enfin, surtout son cinéma) et on finit par regretter que le film ne soit pas un peu plus tout ça, pour dépasser le stade la "comédie sympathique", ce qui ne nous en aurait fait que l'aimer davantage (tout en reconnaissant, comme dans le précédent UNE VIE DEMENTE ses indéniables qualités plastiques (notammant une mémorable soirée déguisée avec masque d'animaux qui n'aurait pas déparé chez Stanley K. hihi...) et la qualité de sa bande-son aussi.
Et le plaisir de revoir Florence Loiret-Caille!

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