règles de conduite
010
BIENVENUE A ZOMBIELAND
011
RETOUR A ZOMBIELAND
de Ruben Fleischer
Un (double) plaisir coupable, ces deux dvd prêtés par Pépin.
J'ai eu très peur pendant les premières minutes (du premier film), car
1) je ne suis pas très "zombies"
2) c'est vraiment très gore (tripes et sang qui giclent)
mais, s'il est (beaucoup) question d'horreur (et de violence), il est aussi (et surtout) question d'humour! Et là aussi (autant et même plus que les fusils à pompe et autres armes d'attaque et d'assaut) ça fait mouche à tous les coups!!! Grâce à une distribution excellente, fabuleuse, faramineuse! Je commence (oublions la galanterie) par les hommes, parce qu'ils le méritent : Jesse Eisenberg incarne un geek maigrichon plus trouillard qu'un lapin (c'est lui le narrateur du film), qui fait équipe avec un Woody Harrelson supersonique (c'est lui, le véritable noyau atomique du film) ou, comme dirait Téléramuche "au-delà de tous les superlatifs" (ce mec est troooooop fort!). Ils vont rencontrer deux soeurettes avec lesquelles ils vont être amenés à faire équipe (pour le meilleur et pour le pire, pourrait-on dire) : la grande c'est Emma Stone (que je viens juste de découvrir dans PAUVRES CREATURES), parfaite, et la petite c'est Abigail Breslin (mais si, rappelez-vous, la blondinette à lunettes qui livrait un show mémorable à la fin de LITTLE MISS SUNSHINE...) qui l'est tout autant.
Une fine équipe, qui taille la route dans des véhicules divers, dans un monde infesté de zombies cannibales où il s'agit, pour survivre
1) de ne pas se faire mordre
2) d'en dégommer un maximum (toutes les armes et tous les coups sont permis)
3) éventuellement de gagner la médaille du Meilleur Dégommage de Zombies de l'année
Et ça fonctionne du feu de dieu! des dialogues de haute volée, des scènes de dégommage ultraviolentes mais méchamment drôles, en suivant un scénario qu'on peut qualifier de "minimaliste", mais qui n'abandonne jamais le spectateur en route avec, en plus, cerise sur le gâteau, (dans le premier opus) la participation "amicale" d'un très grand, B.M, j'ai nommé ce très chez Bill Murray! (à l'origine du verbe -on l'apprendra dans le 2 "se faire murrayiser", regardez le film, vous comprendrez...)
Le deuxième film reprend les mêmes dix ans plus tard, avec un scénario pas plus épais: l'une est partie, et les autres la cherchent, mais ça le fait, une nouvelle fois! Avec l'adjonction de deux nouveaux personnages : une nunuche écervelée puissance 10 et un baba barbu à cheveux longs gratteur de guitare et fumeur de beuh, tous deux plus vrais que nature...
Idéal pour une soirée cinéma/popcorn (et bière) entre potes...