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lieux communs (et autres fadaises)
12 janvier 2021

poulailler 10

(vocifère ?)

la vie poulailler

la vie rétention

la vie contenue

la vie en apnée

(faut s'y faire...)

*

bonne nouvelle!

SQP2021-Slides1920x1080rvb75dpi

une édition 2021 entièrement en ligne
tous les films visionnables avec un pass de 12€
(en vente à partir du 20 janvier),

notamment

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"On n'est pas des animaux"
(de Noël Debré, avec Vincent Macaigne)

*

qu'est ce que j'ai fait de beau aujourd'hui (de pas comme d'habitude ?)
je suis allé sur le chat de ph*tobox pour ronchonner (et pleurnicher un peu aussi) : le bouquin photos "2020 (annus horribilis), in extenso" (160 pages) m'est arrivé non seulement avec un certain retard, mais aussi hélas un léger défaut de fabrication : toutes les pages (de la première à la dernière) portent la marque d'un impact (léger certes, mais visible, et donc agaçant), et j'ai exposé mon cas et mes doléances à une certaine Noémie, avec envoi de photos à l'appui, qui m'a proposé dans un premier temps un "crédit tirages/photos de 100 unités valable un an", mais qui, devant mon refus, a "été voir ce qu'elle pouvait faire", et a fini par me proposer " en geste commercial et à titre exceptionnel" le retirage (et l'envoi) illico de l'ouvrage litigieux en question, qui devrait me parvenir d'ici quelques jours via chron*post...

*

scrabble1

ça, déjà ça fait plaisir...

scrabble2

mais ça (agrandissement du coin supérieur droit)
c'est quasiment aussi jouissif, non ?

*

 

11 janvier 2021

poulailler 9

hier soir ce que j'ai mangé, ce n'était pas simplement du saumon fumé mais du "Grandes Origines / Saumon fumé des Highlands d'Ecosse avec notes maltées" , ça en jette non ? (pourtant produit Monop' "étiquette orange", à prix réduit, hein)

j'ai appris, en parcourant l'emballage, qu'il existait un profil gustatif pour le saumon (comme pour le whisky ?), du plus mild au plus strong :

délicat :
notes végétales
notes florales
équilibré :
notes fruitées
notes douces
corsé :
notes torréfiées
notes maltées
brut :
notes iodées
notes tourbées

Incroyable, non ?
Instructif, en tout cas...
(et ledit saumon était excellent...)

*

2dzOInI

(c'est la vie)

*

qu'est ce que j'ai fait de beau aujourd'hui (de pas comme d'habitude ?)
j'ai pris la voiture pour aller à Cuse chez Catherine (où je retrouvais Dominique) pour une formule raclette / scrabble / galette parfaitement adaptée pour un retour / poulailler prévu avant 18h, et ça tombait bien ce rendez-vous pris il y a quelques jours, puisque Catherine était un peu tristounette parce qu'elle venait juste de perdre Erika, sa petite chienne noire (que moi aussi j'aimais beaucoup).
On a respecté le programme prévu, et même plus, puisqu'après le scrabble et avant la galette les filles ont réussi à interpoler une promenade dans le village (que j'ai remplacée par une bien plus reposante -et méritée- siestounette postprandiale (c'est Catherine qui m'a rappelé le mot) près du poêle, dans le fauteuil d'Erika, justement...)
JE N'AURAIS PAS DÛ boire trois verres de ce jus de pomme (bio pourtant) qui m'a, lorsque je suis arrivé à la maison, révolutionné les entrailles dans les grandes extrémités (mais, à l'heure où j'écris celà, tout semble être rentré dans l'ordre (et la révolution matée).

*

"Le vrai pessimiste sait qu'il est déjà trop tard pour l'être."
(Victor Miesel / Hervé Le Tellier, L'Anomalie)

*

 

 

 

 

 

10 janvier 2021

poulailler 8

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(on reste au chaud pour le ouiqinde)

*

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Capture d’écran (1073)

Capture d’écran (1068)

Capture d’écran (1067)

(aujourd'hui au JT)
(j'ai toujours eu un faible
pour les reportages sur les chutes de neige apocalyptiques,
surtout vus depuis l'intérieur, bien au chaud et au sec)

*
(hier avec Catherine)

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(bon, ça avait un peu fondu depuis le matin, à cause du soleil)

*

qu'est ce que j'ai fait de beau aujourd'hui (de pas comme d'habitude ?)
Manue est passée en toute fin de matinée, et comme les années précédentes, pour la cérémonie rituelle dite "de la galette", cette année c'était pistache/griottines (délicieux), mais, 2021 oblige on a fêté ça sans fleurs ni couronnes sans fève et sans couronne (de toute façon on savait que c'était elle la reine et que c'était moi le roi et c'était très bien comme ça...

20210109_120000

Philou est passé en toute fin d'après-midi pour me rapporter gentiment les trois petits bouquins/photos format carré que j'avais faits pour célébrer le conconfinement, qui ont donc réintégré leur étagère, et ont été remplacés dans le sac (que Philou remportait) par Autoportait, d'Edouard Levé

*

(sans rapport avec ce qui précède)

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(ni avec ce qui suit...)

*

 

9 janvier 2021

poulailler 7

Le sociologue Bernard Lahire poursuit son enquête sur nos vies ensommeillées et montre que les songes, certes spécifiques à chacun, sont aussi liés à la trajectoire sociale du rêveur. Travail, place dans la société, compétition... autant de problèmes qui, une fois les yeux fermés, nous hantent.

(…)

"Derrière leur apparence farfelue, les rêves ont donc une cohérence ?

On raconte souvent les songes qu’on a soi-même produits comme des réalités étrangères à soi. Ils nous paraissent absurdes, incongrus. Ils sont au contraire aussi logiques qu’une équation mathématique. Sur les raisons de la bizarrerie apparente du rêve, je suis en total désaccord avec Freud. Selon lui, si un rêve est confus, incompréhensible à la première lecture, c’est parce qu’il contourne la censure : le rêveur chercherait en permanence à brouiller le message. Pour le comprendre, il faudrait donc "craquer" le code mis en place pour échapper à la censure. Je pense au contraire qu’il n’y a pas plus "libre" de toute censure que le rêve. Il est sans doute l’espace d’expression le plus franc, le plus direct, le plus cash. Sauf que son langage est très implicite, fait d’évocations, de symboles ; il ne nous donne à voir que quelques pièces d’un grand puzzle. Pour voir l’image complète, il faut trouver les pièces manquantes qui renvoient à des moments précis de la trajectoire sociale du rêveur - pas seulement à ses pulsions sexuelles. Au sein de notre patrimoine d’expériences incorporées, certaines d’entre elles ont été plus marquantes que d’autres et déterminent notre perception du monde, notre rapport à la réalité et aux autres, et, logiquement, nos rêves. (…) Notre passé incorporé nous hante, il colonise notre vie nocturne sous des images très diverses.

Comment s’élabore ce langage intérieur, cette «communication de soi à soi» ?

A travers le rêve, nous ne nous adressons qu’à nous-mêmes. L’implicite est total. Pas besoin de faire l’effort de remettre dans le contexte et d’expliquer quoi que ce soit à un autre que soi. C’est cet implicite qui rend le rêve si compliqué à appréhender, même pour le rêveur une fois réveillé. Le récit onirique fonctionne beaucoup par analogie, comme l’a compris Freud.
Il est aussi avant tout visuel : on y sent peu d’odeurs, on voit les gens parler plus qu’on ne les entend. Le cerveau va donc créer des métaphores visuelles liées à la langue qui est la nôtre. "Je suis au fond du trou" ? Les songes sont remplis de personnes littéralement tombées dans un trou. On a "rompu tout lien" avec son ex-compagne ? Les rêves mettent en scène un pont qui s’effondre, une corde qui lâche. Le rêveur prend les images à la lettre.

(…)

Quel intérêt la vie inconsciente peut-elle avoir pour le sociologue ?

Il faut paradoxalement passer par le rêve, si étrange et irrationnel en apparence, pour mieux révéler les mécanismes qui dictent la vie éveillée. Le rêve n’est pas le moment de l’exception. On croit encore trop souvent au mythe de notre supériorité consciente, rationnelle et intentionnelle. On croit toujours être maître de tout ce qu’on fait. Mais pas du tout : le rêve nous force à voir la part de mécanismes inconscients de nos vies éveillées.

Chaque fois que nous rencontrons quelqu’un, en réalité, nous ne rencontrons pas seulement cette personne. Nous lui superposons toutes les personnes que nous avons connues dans le passé et qui lui ressemblent ou évoquent de manière inconsciente nos préoccupations existentielles. Exactement comme lorsque le rêve met au même endroit des personnages qui n’ont, a priori, rien à y faire ou quand il condense des individus différents. Sauf que dans la vie éveillée, vous ne vous en doutez pas. Et puis, d’une certaine façon, nous sommes plus lucides dans nos rêves.

La vie onirique, parce qu’elle ne s’embarrasse pas de censures, donne accès à une forme de vérité sur ce qui nous "travaille". Chaque nuit, les rêveurs voient des choses qu’ils n’osent pas se dire, des choses qui les embarrassent dans leur vie quotidienne. Ce savoir ne leur est plus accessible lorsqu’ils se réveillent. Mais cette lucidité peut se reconquérir par l’interprétation des rêves."
(Libération)

*

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(from Chez Pol/Libé)

*

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(j'ai oublié de le mettre hier)

*

(poules et teuf)

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*

un mot de Pépin au dos de son envoi qui me fait venir une larmichette :

"En attendant les scrabbles et les tarots,
les bières et les cafés partagés
les sorties ciné et les pots au théâtre
Vivement demain"

*

qu'est ce que j'ai fait de beau aujourd'hui (de pas comme d'habitude ?)
avec Catherine on est allé marcher un peu dans la neige (enfin, ce qu'il en restait) sur les hauts de Noidans, j'ai eu un peu de mal au début (ça montait, j'avais le masque, je souffais comme un boeuf et tout...) mais après c'était très agréable, on a même croisé la police au milieu de nulle part, partie pour contrôler on se demandait bien quoi... et vu aussi un mec au volant de son 4x4 qui faisait courir ses trois chiens à côté de sa bagnole

*

"Continuer à dire notre monde
La vie est un accident bien plus précieux que tout ça
Continuer à espérer
Continuer à croire
Être vivant, c’est se réinventer
Alors mourir et renaître
Respecter l’avenir
Relever ceux qui tombent, les étreindre
Savoir parler dans la lumière
Continuer à parler dans l’obscurité
Tout est parole
Tout est rencontre
Tout ne s’invente que par la parole
Même le silence s’invente par la parole
Renoncer et reconstruire
Quelle chance de voir devant
Quelle chance d’avoir à se réinventer.
Alors inventons notre avenir,
nos amours, nos amitiés
Étreignez ceux qui vous dégoûtent,
de leur haine faites de l’amour continuez à croire aux rencontres et aux fêtes
Nous sommes vivants et pas encore vaincus
Combattez avec joie
Et souriez à l’avenir même si tout fait peur
La peur, c’est le début des ténèbres c’est le début des angoisses
Et surtout c’est le début de l’autorité
N’ayez pas peur !
Bonne année / quoi / "
VINCENT MACAIGNE

*

8 janvier 2021

poulailler 6

alors ça va, mes poulettes et mes poulets ?

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*

Qu'est-ce que j'ai fait aujourd'hui ? (d'un peu inhabituel je veux dire) Ah oui j'ai passé un certain temps sur le site du Festival de de Gérardmer, ,  (j'avais au départ l'intention de prendre un Pass (50€, quand même...) mais le temps que j'y arrive, (...) ils étaient déjà tous vendus! J'ai donc décidé d'acheter des places à l'unité (5€) et j'ai mis un certain temps pour choisir (un film par jour ça m'a paru... raisonnable.
Il y en a un qui tout de suite m'a semblé incontournable (celui que j'ai réservé en premier) :

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ensuite j'ai choisi

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du fiston Cronenberg,

puis après avoir trèèèèèèèèès longuement hésité :

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(je pense que celui-ci doit être vraiment flippant,
j'ai vu la bande-annonce,
en plus il est hors-compétition, en vidéo HD et sans dialogues...)

et enfin je me suis décidé pour

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Je me suis dit : le festival dure 5 jours (du 27 au 31 janvier) et donc peut-être 5 jours / 5 films ça serait bien (ça me rappelle quelque chose... private joke)... mais bon je me garde pour l'instant le cinquième "sous le coude"...

*

dans la série "nos chers comiques qui commencent par D", entrevu ce matin une photo de ce cher Gérald D., dûment masqué, en train de se recueillir devant... l'ancien local de Charlie-Hebdo, aux côtés de la Maire(sse) de Paris, Anne H., dûment masquée aussi, "en toute discrétion" et j'imaginais toute la bande (Cavanna, Choron, Cabu, Charb et les autres) tous assis au bord de leur nuage à pleurer de rire

et, tiens, continuons de rire :

"AVEU Il n’y a eu pas de changement de doctrine, assure en chœur l’exécutif, mais Olivier Véran a quand même prévu d’amplifier et d’accélérer le mouvement de vaccination face à un démarrage plus que poussif, surtout en comparaison avec le reste du monde. Une lenteur au démarrage fruit d’une erreur stratégique ? Pas du tout, reconnaît le dircab de Jean Castex, révélant ce que beaucoup pensaient mais que la majo n’osait dire. "On n’a pas assez de doses", a confié Nicolas Revel à un élu, selon le Parisien ce matin, ajoutant : "Si on bouge tout de suite, on ira très vite vers la pénurie." Comme avec les masques ? (Chez Pol /Libé)

 

7 janvier 2021

numéro 5 (hihi de cocotte chanel)

Après quelques jours de valse-hésitation (j'adore cette expression) sur le titre et la catégorie de chaque post,  j'ai décidé, prenant comme point de départ -et comme numéro 1- le 2 janvier (date d'activation du "nouveau couvre-feu")  que la nouvelle catégorie de posts (après les différents acronymes, CCCC, DDDD, RCC) sera désormais NC-F (pour nouveau couvre-feu) et "poulailler" pour le titre génrique des messages, et donc qu'aujourd'hui (écrit le 6, publié le 7) nous en sommes au n°5

*
car ça m'a frappé hier matin tandis que je prenais ma douche : j'ai pensé aux poules de Manue, celles qu'elle rentre chaque soir dans leur poulailler et qu'elle enferme jusqu'au lendemain matin ("pour éviter qu'elles se fassent bouffer par le renard"), et j'ai trouvé l'analogie plaisante (et très juste) : oui, nous sommes ni plus ni moins que des poules, oui, qu'on confine dans leur poulailler personnel de 18h à 6h du mat' (douze heures, tout de même, la moitié d'une journée!), et du coup je n'ai pas pu m'empêcher d'en parler à toutes les personnes que j'ai eues au téléphone ce jour : Emma, Philou, Dominique, Marie...

*
ça méritait bien un petit gif :

giphypoulemood

(ceci est bien une poule ?)

...ou deux

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*

et même, tiens,  de fil en aiguille, une jolie image de Poucet :

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et donc la page du livre de lecture qui va avec :

Charlot, Géron, Poucet et son ami, méthode lecture mixte_0015

*

"Pourriez-vous, s'il vous plait, avoir la gentillesse
de bien vouloir cesser d'ainsi me harceler ?"
(ce que j'aurais envie de répondre, poliment et en alexandrins (en zappant le e à la fin de "gentillesse"), à la pauvre dame en 0974 qui s'obstine à m'appeler et me rappeler et rappeler encore pour me vendre je ne sais quoi...)

*

je viens de terminer L'Anomalie, d'Hervé Le Tellier (Goncourt 2021), que j'ai trouvé très agréable, intelligent, alerte, bien écrit, oulipien sans doute (le contraire tout de même m'étonnerait bien), malin... et j'apprends au même moment que c'est un vrai succès de librairie, aussi incroyable qu'inattendu (800 000 exemplaires vendus !)

*

pour celles et ceux qui ont (encore) envie d'images & de sons, de films, de cinéma(s), de festivals,voici le MFFF (My French Film Festival), 11ème du nom, du 15 janvier au 15 février, on peut s'inscrire (longs, courts et docs peut-être aussi).... Je vais (enfin!) pouvoir voir, par exemple, LES HEROS NE MEURENT JAMAIS d'Aude-Léa Rapin (avec Adèle Haenel et Jonathan Couzinié)

*

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