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lieux communs (et autres fadaises)
21 mars 2021

poulailler 78

aujourd'hui on a vu ça :

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eh bien à la même heure à peu près, je faisais la même chose! (la secrétaire de mon médecin m'a téléphoné pour me prévenir qu'une candidate à la vaccination venait de se désister pour cause de maladie, et m'a demandé si j'étais intéressé pour profiter de la dose laissée vacante, et j'y suis donc allé et j'ai reçu ma première dose! (et rdv est même pris pour le rappel dans 9 semaines (et demie) le vendredi 21 mai à 15h

*

(Caliméro achète du CBD)

Ce matin j'ai reçu ça :

"Nous vous contactons au sujet du retard de votre commande.
Nous avons malheureusement été impactés par l’incendie des serveurs d’OVH survenu dans la nuit du 9 au 10 mars.
Un des serveurs gérant notre logistique a été touché et a brulé.

Nous avions 2 sauvegardes dont une chez OVH qui nous aurait permis de reprendre les préparations de commande dans un délai de quelques heures.
Malheureusement OVH étant très sollicité, il nous a été impossible de les contacter pour activer cette sauvegarde. Nous avons donc dû récupérer notre 2 ème sauvegarde chez un prestataire externe et tout réinstaller.
Cela devait nous prendre au maximum une journée mais nous avons été confrontés à plusieurs problèmes techniques.
Tout cela nous a amené à un retard plus important que que nous le prévoyions.
Nous avons du entrer manuellement de nombreuses données et notre stock a été faussé car nous avons perdu une journée de sauvegarde.
Nous sommes sincèrement désolés pour le retard qu’ont pris vos commandes, même si tout cela est indépendant de notre volonté.
Notre équipe est mobilisée ce jour et samedi jusqu’à 22 heures afin de rattraper notre retard.
Concernant ce désagrément, nous vous accordons une remise de 20% valable 1 mois à valoir sur tout le site avec le code OVH20.

Nous vous remercions par avance de votre compréhension et vous souhaitions une excellente journée.

L’équipe de La Ferme du CBD"
(no comment)

*
Séance (gratuite) d'ouverture du Festival Latino de Toulouse

LA ODISEA DE LOS GILES
de Sebastián Borensztein

3695022)

(dans le film los Giles est traduit par les Couillons...) Un sympathique feel-good movie (surtout la fin, mais bon ça fait du bien) sur une équipe de Giles qui montent un hold-up pour récupérer l'argent dont ils ont été injustement spoliés par un banquier pourri et un avocat véreux, lors de la crise économique argentine de 2001 ("el Corralito"). C'est très agréable (le film m'a évoqué, de loin La loi du plus faible de Lucas Belvaux), Ricardo Darin a toujours d'aussi beaux yeux (c'est la troisième fois qu'il tourne avec le réalisateur, depuis El Chino, qu'on avait d'ailleurs programmé dans un de nos premières Semaines Latinos) et la troupe qui l'entoure est parfaitement à la hauteur (vive les papys!). Une très bonne séance d'ouverture, donc, joyeuse, plaisante, parfaite donc pour se mettre dans le (grand) bain toulousain...

Capture d’écran (1956)

Capture d’écran (1954)

*

le voisin d'en face qui avait été arrêté manu militari par la maréchaussée parce qu'il distribuait, cul nu, du pain aux passants dans la rue St Georges, et sans doute conduit vers des confinements psychiatriques et/ou médicamenteux, a été libéré, mais ça n'a pas l'air d'aller vraiment mieux puisque je l'ai aperçu, hier soir,,aux environs de minuit, assis sur le coin du trottoir en train de faire des incantations à la lune...

*

 

 

 

20 mars 2021

poulailler 77

1) C'est la fin -officielle- de l'hiver.
Et toc!
Celis_Elyane___Piroulirouli
(doublement merci à Emma, qui me l'a fait connaître il y a... un certain temps, et qui a bidouillé pour que canalbl*g l'accepte...)
Joyeux printemps! (Et joyeux pollens! non, je déconne...)
V'là l'printemps gnangnan comme chantait Anne Sylvestre en 1973!

itsspring

2) Quelle chance ! Un nouveau festival de cinéma en ligne ! Et pas n'importe lequel! (J'en ai eu même un peu les larmes aux yeux, en feuilletant le catalogue, si si!)

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Pour la partie "en ligne" (du 19 au 28 mars) il est possible d'acheter un pass pour l'ensemble des films (68!) à 20€ (mais ce matin je l'ai acheté en promo à 15€), et tous les films sont visibles jusqu'au 5 avril ! (il faut bien ça!)

site du festival
catalogue du festival

(je vais donc à nouveau être très occupé, jusqu'au 5 avril)

une seconde partie du festival, du 9 au 13 juin, est annoncée dans les salles (et un seul petit regret à ce propos : le film ALGUNAS BESTIAS qu'on avait programmé très en avance dans notre Semaine Latino 9 (hélas mort-née en mars 2020 pour cause de vous savez quoi), sera projeté uniquement en salle, dans le cadre d'un focus sur Alfredo Castro... Mais bon peut-être que d'ici là, "notre" salle aura pu rouvrir, et qu'on pourra aussi le (re) programmer, hein ?)

3) festival(s) toujours : pour les Eurocks ça a l'air plutôt mal barré :

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4) divers : sur twitt*r, trouvé un gars qui re-publie les tweets qui ont été supprimés (l'idée me plaît)

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5) la couv' du Libé d'aujourd'hui

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6) (temps de cerveau disponible) je m'étonnais l'autre fois lors de l'interview d'un "repenti" de la Silic*n Valley, quand il avait avoué que "avant" (il avait désormais tout plaqué) son job c'était d'inventer des moyens pour que les gens passent le plus de temps possible pour y*utube, etje trouvais qu'il a sacrément bien réussi son coup : ce matin, 7h et quelques,  j'y étais passé juste en coup de vent, juste pour récupérer le morceau en l'honneur du printemps ci-dessus, et voilà que juste après, ça me met un clip plutôt sympa (Chamfort, je crois), et je clique pour avoir la suite du mix où ce clip figure, et de fil en aiguille, à 10h je suis toujours au même endroit, et j'ai vu plein de clips, beaucoup qui m'ont fait plaisir, certains que je ne connaissais pas, d'autres aussi que j'ai zappés (à chaque fois il essaye de me refiler le même truc de Chr*s en duo avec Ind*chine, et je ne veux pas, mais bon) mais ça a généré pas mal d'endorphines me semble-t-il, pour que la suite de la matinée me semble délicieusement délicieuse...

Capture d’écran (1952)

("rêvant des révolutions sur le bord de la rivière...")

*

19 mars 2021

poulailler 76

(que dire ?)

*

"Il y a un an, au soir du 15 mars 2020, alors que la soirée de premier tour des municipales virait à la cacophonie tant tout le monde se foutait des résultats et voyait bien que le pire était devant nous, j’ai envoyé un mail à la rédaction de Libé.

"L’épidémie s’étend, le confinement arrive. Tout va changer dans la façon de gérer. Comme tu le sais peut-être, je me suis intéressé à ces questions de pandémie depuis des années, mon adolescence avec les romans de SF, plus récemment avec H1N1 et mon blog. Ma proposition ? Un Journal au temps du corona en première ligne, en médecine générale, en sachant que tout est possible et qu’on ne sait pas quelle forme ça prendra. Dans nos cabinets ? En réquisition avec l’armée ? En soutien à l’hosto ? En visite ou en consult dans des tentes à l’air frais ? On ne sait rien. Mais on va apprendre et faire jour après jour. J’ai les connaissances médicales, la culture littéraire, les infos médicales sur les réseaux sociaux et sur mon réseau perso (réanimateurs, urgentistes, généralistes, régulateurs Samu, membres de la team de gestion de crise), pour faire ça. Ainsi que les compétences pour donner des infos simples et compréhensibles sur les questions médicales, Ains [Anti-inflammatoire non stéroïdien, ndlr] ou pas, chloroquine, etc. C’est ma proposition, parce que j’ai adoré bosser avec vous. Si ça vous dit, tu me dis le nombre de signes au quotidien, on en discute. Dis-moi vite, la “guerre”, c’est demain."

Je relis ce mail et je me souviens que nous ne savions rien de ce que serait demain. Des confrères avaient peur de mourir. Ils n’avaient pas tort. Ce fut le sort de certains de mes amis. D’autres imaginaient que nous serions abandonnés complètement, que le chaos régnerait si les morts s’accumulaient, si on nous demandait, en ville, de prendre en charge sans moyens des patients ingérables parce que l’hôpital était submergé.

Galaxie de gens perdus

Nous ne savions pas que le confinement casserait la dynamique de l’épidémie et aplatirait la courbe des contaminations. Nous ne savions pas non plus, comment aurions-nous pu l’imaginer, que de l’angoisse et de la frustration de l’isolement naîtraient les germes du complotisme, une galaxie de gens perdus et d’escrocs incompétents dont ce serait l’heure de gloire, qui enchaînerait vidéos débiles et appels à la haine sur les réseaux. Nous ne savions pas que le narcissisme exacerbé d’un seul homme pourrait coûter tant de temps perdu à la communauté scientifique. Nous ne savions pas que Donald Trump laisserait mourir 400 000 de ses concitoyens et serait applaudi pour cette démonstration de masculinisme exacerbé. Nous ne savions pas que notre propre gouvernement enchaînerait les artifices et les offuscations pour couvrir son mensonge originel sur les masques.

Nous ne savions pas que «Monsieur déconfinement», qui n’avait rien préparé du déconfinement, deviendrait le fusible du Président. Nous ne savions pas que ce dernier, dont l’intelligence céderait comme souvent à l’hubris, tenterait de se réinventer en protecteur d’un pacte social qu’il avait passé trois ans à mettre à mal, puis en épidémiologiste décryptant le Lancet et le New England Journal of Medecine mieux que le Conseil scientifique sur lequel, dès le début, il avait essuyé ses escarpins pour maintenir un premier tour des municipales d’une criminelle incohérence. Nous ne savions pas que personne au gouvernement ne prendrait le temps d’expliquer clairement le risque de contamination par aérosol, parce que cela aurait trop crûment mis à terre les protocoles inopérants mis en place.

Pari insensé

Nous ne savions pas que l’été serait doux, et bon, et une simple parenthèse. Nous ne savions pas que des guignols passeraient à la télévision en boucle juste pour dire ce que chacun voulait entendre, que c’était fini, qu’il ne se passait rien à Barcelone ou à Namur, qu’il n’y aurait jamais de seconde vague. Nous ne savions pas qu’un ministre de l’Education nationale trouverait à s’appuyer sur des sociétés savantes infoutues de lire des données scientifiques internationales, pour envoyer élèves et enseignants dans une étuve virale sans leur donner les moyens de se protéger. Nous ne savions pas que les vaccins arriveraient aussi vite, ni que nous vaccinerions aussi lentement. Nous ne savions pas ce que la pandémie, et le confinement, et les restrictions nous coûteraient, en vies, en souffrances, en dépressions, en faillites, en renoncements, en distance entre nous. Nous ne savions pas qu’il était possible, dans un pays civilisé, de se satisfaire de 400 morts et 30 000 contaminations par jour pour ne pas perdre un pari insensé.

Je ne sais pas ce que nous aurions fait si nous avions su ce qui nous attendait. Si nous avions su que ce serait si long, si terriblement long. Ce monde du sans-contact, ce monde dans lequel nous ne rêvons même plus de s’asseoir à une terrasse pour boire une bière avec des amis.

Et moi, je ne savais pas, quand la réponse est tombée trois heures plus tard – "Ok, on tente le coup. Tu nous envoies quelque chose comme deux feuillets (3 000 signes) demain ?" –, que nous y serions encore aujourd’hui."
(Christian Lehmann / Journal d'épidémie)

*

"Il y a un an, on s’était promis d’aller acheter un four. Pour remplacer le souvenir tenace de l’ancien tellement cabossé par le temps qu’il nous aurait sans doute valu la correctionnelle si on avait été restaurateur. Pensez donc, on avait trouvé l’engin à côté d’une poubelle il y a une vingtaine d’années. Genre modèle de célibataire endurci, d’étudiant attardé qui avait dû le lourder sur le trottoir à force d’enfourner les reproches sur son état délabré. On avait récupéré ce tarare plus par pitié que par envie mais aussi un peu comme un défi pour le remettre en état. Mais en fait, la bête avait le cuir épais puisque au premier tour de thermostat, il se mit en chauffe. Un petit bonheur vite assombri par la méchante claque de ses mauvaises odeurs.

Paille de fer

C’est que notre four était plus craspouille que le carburateur d’un T-55 soviétique égaré en Tchétchénie. Il lui fallait un ramonage. Et du sévère. A la poudre à récurer et à la paille de fer à s’en éclater la pulpe des doigts pour en faire un sou presque neuf. C’est qu’on ne plaisante pas avec l’électroménager tricolore. Remis en état, l’intéressé reprit vaillamment du service pour les quiches, tartes aux pommes et autres poulets grillés. Non sans quelques caprices quand il faisait de la résistance au préchauffage mais une petite tape sur son carter le remettait vite d’équerre.

Souvent, les objets sont comme les êtres aimé(e)s : ils se carapatent sans crier gare. On croyait que notre four en avait pris pour perpète dans notre cuisine mouchoir de poche. Mais il nous fit le coup de la panne éternelle un matin où on lui demandait de faire briller nos œufs au plat en position gril. Sur le coup, cela nous sembla trop anodin pour être vrai. Et pourtant, en dépit de maints coups de manivelles, la bête ne repartit jamais. Ce qui provoqua en nous une profonde sidération.

Canard sans tête

On finit par se résigner à le remplacer le week-end précédant le confinement de mars 2020. Mais comme on est du genre chaland indécis, on tourna en rond comme un canard décapité dans les rayons du Darty du coin. Ce n’est pas qu’on ait des oursins dans les poches mais un four, c’est du sérieux à l’achat. Et donc, on revint bredouille dans la kitchenette perchée quand la première réclusion pour cause de Covid s’abattit sur nous comme la vérole sur le bas clergé.

Il ne s’agit pas de fanfaronner mais ce satané virus n’a pas provoqué de panique dans notre cambuse. Tout juste avons-nous acheté quelques paquets de pâtes, riz et autres légumes secs, un sac d’oignons et de patates pour des mijotages domestiques. Ce temps de guingois, cette béance dissonante que nous subissons depuis un an n’a pas bouleversé non plus nos menus et notre cahier de recettes chiffonné. Il s’est toujours trouvé un primeur, un boucher, un épicier sur notre route incertaine pour nous ravitailler dans l’étroite fenêtre de tir de la sortie petit bol d’air camouflée en "achats essentiels"."
(Jacky Durand / Bouffons la vie)

*

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*

 

 

18 mars 2021

poulailler 75

, ce que j'écrivais il y a pile-poil un an...
(souvenirs souvenirs, comme tout ça semble si loin... et si proche)

*

Hier soir j'étais à Nice, pour une soirée autour de Jean-Gabiel Périot, un réalisateur que j'aime beaucoup, avec la projection de cinq de ses films, suivie d'une rencontre :

1) 200 000 FANTÔMES (2007)
2) EUSSENT-ELLES ÉTÉ CRIMINELLES... (2006)
3) WE ARE BECOME DEATH (2014)
4) LE JOUR A VAINCU LA NUIT (2013)
5) WE ARE WINNING DON'T FORGET (2004)

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(Envie de Tempête Productions)

Capture d’écran (1930)

Capture d’écran (1929)

(captures d'écran)

trois films que je connaissais déjà (les "accumulations d'archives", avec la musique hypnotique qui va avec (1, 3, 5), un que j'avais déjà vu et que je trouve très émouvant (4, les rêves en prison) et un que je découvrais (2) sur les femmes qui ont été tondues à la Libération (uniquement, encore, des documents d'archives), avec une bande-son (une création musicale autour de la Marseillaise) superbe...
La discussion qui a suivi fut instructive (c'est toujours bien d'être face à un réalisateur qui vous parle de ses films), j'ai seulement regretté que nous soyions si peu à poser des questions (j'espère qu'il y a eu d'avantage de spectateurs que de questionneurs!)

*
(de l'inconvénient de passer des contacts avec soi-même -et de les respecter-) j'ai commencé une partie de scrabble à 13h et quelques, avec mon café, tranquillou, et je m'étais dit comme ça en rigolant "Si je perds j'arrête, si je gagne je continue...". J'ai gagné, et j'ai donc rejoué, rebelote, j'ai gagné, très bien, donc, en route pour la troisième, et hop! contre toute attente, j'ai re-gagné, et la quatrième aussi, et la cinquième itou, et la sixième, non ? siiii! Je regardais la petite horloge sur l'ordi, et le temps qui passait... J'en suis venu presque - c'est paradoxal, pour celles/ceux qui me connaissent, au scrabble surtout- à souhaiter de perdre, pour pouvoir arrêter dignement, et -ouf!- la partie suivante fut la bonne : j'ai pris une raclée, et j'ai remercié mon adversaire (qui s'est avéré en être une), je l'ai même félicité(e), en commentant "Je vais pouvoir arrêter...", ce que je ne suis pas sûr qu'elle ait compris...

*

écrasé une larmichette en regardant le très très beau Jean-Pierre Bacri, c'était quoi? de BLOW UP () où j'ai découvert un film que je ne connaissais pas

Capture d’écran (1939)

Capture d’écran (1941)

*

je n'avais pas de feuilles de salade pour manger mes nems, juste sortis du four, alors je les ai enroulés dans des feuilles d'épinard, et c'était excellent... épinards que j'ai mangés le lendemain, juste tombés, avec une poêlée de  avec des sot-l'y-laisse d'Esprit paysan

*

 

 

17 mars 2021

poulailler 74

(que dire ?)

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(Calimero, évèque de Milan)

 

"On" va encore dire que je joue les Caliméro, mais bon, tout de même : le jour précis où j'obtiens un rdv pour me faire vacciner, pof! le soir même,  le vaccin astrazemecamachin est "suspendu"... Pfff! C'est vraiment trop inzuste!

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*

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des émoticones 100% breizh pour votre téléphone

Breizh!

"Après l'apparition d'un cluster à l'hôpital de Lannion, dans les Côtes-d'Armor, un nouveau variant du Covid-19 a été identifié, a indiqué la Direction générale de la Santé lundi dans un communiqué. "Le 13 mars, 79 cas ont été identifiés, dont 8 cas porteurs du variant (dérivé du Clade 20C), confirmés par séquençage", précise la DGS. Très précisément, ce variant est porteur de neuf mutations codant pour la protéine S.
Malgré l'apparition de ce variant, la Direction générale de la Santé se veut rassurante : "Les premières analyses de ce nouveau variant ne permettent de conclure ni à une gravité ni à une transmissibilité accrues par rapport au virus historique", assure-t-elle. Même si, auprès de BFMTV, le chef du service des maladies infectieuses du CHU de Rennes évoque "plusieurs dizaines de cas" du variant et des morts.
En revanche, "sur la base de l’analyse préliminaire des mutations de ce variant et des observations cliniques et biologiques des patients porteurs, les autorités sanitaires estiment qu’il est raisonnable de classer ce variant sous surveillance", explique la DGS. (twitter / est répu)

*

Ca m'a un peu agacé de découvrir dans la vitrine de cette libraire (qui, justement, m'agace) le bouquin de Thomas Vinau que j'avais, "justement", dans mon sac (et dans le paquet que je venais de retirer dans "mon" M*ndial Relay)

 

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(c'est un joli titre)

*

et pendant que je sortais pour aller, justement, chercher ce fameux livre (+ un autre du même auteur intitulé LE COEUR PUR DU BARBARE et sous-titré (en bien plus gros) "J'ÉCRIS AVEC UN CAILLOU DANS LA CHAUSSURE") cuisait paisiblement (placidement ?) dans mon four une tarte alsacienne aux noix, (recette dénichée ce matin) simplissime :

150g de cerneaux de noix
100g de sucre
20cl de crème liquide
1 cuillère à café de cannelle
1 pâte brisée

on broie les noix, on mélange avec le sucre, la crème, la cannelle
on verse sur la pâte (qu'on a, bien sûr, au préalable déroulée et mise dans un moule, sinon ça serait beaucoup moins pratique) et on fait cuire 45 minutes (dans un four qu'on aura, de la même façon au préalable, préchauffé, sinon, cf supra, ça marcherait de la même façon aussi beaucoup moins bien)

(ça sentait divinement bon dans l'appart' quand je suis rentré)

j'ai goûté, c'est sympathique, mais il manque quelque chose
("un peu de miel" m'a suggéré Malou

*

J'habite en face d'un bâtiment de trois étages dont les lumières des communs clignotent alternativement (aléatoirement ?) toute la nuit (un peu comme dans un film d'horreur qui ne démarrerait jamais vraiment, ou qui tournerait en boucle)

*

c'est de la poésie
"simple"
comme en écrivent
mes amis
(et moi aussi,
d'ailleurs)

*

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ce tableau de Klimt, Rosiers sous les arbres,  va être restitué aux héritiers de ses propriétaires originels qui en avait été spoliés en 1938

*

(on peut rester actif après une bonne bière)

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(ça c'était la pub originale (1979), et, je me demande bien pourquoi, je l'avais toujours beaucoup aimée... -il y en avait plusieurs autres du même genre...)

16 mars 2021

poulailler 73

(tiens j'ai été au cinéma, au cinéma italien)

deux films, très différents  (on le voit tout de suite dès l'affiche)

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(une chronique sociale âpre & réaliste)

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(une comédie satyrique trash)

et bon c'est vrai que j'ai fait un peu l'impasse sur le premier (adolescente rebelle et tatouée, père cancéreux, grand-père berger, maman brebis morte, bébé mouton tout seul, tonton ferrailleur, omniprésence militaire) que j'ai regardé (je l'avoue) un peu en zappant, mais je pense qu'il sera pourtant très bien j'en suis sûr à notre prochaine SETTIMANA ITALIANA, et par contre je me suis abandonné avec délices devant le second, une comédie chorale bien acide -au début on a un peu de mal à comprendre, d'autant que le réalisateur, nous fait le coup de, me semble-t-il, Bunuel dans LE FANTÔME DE LA LIBERTÉ -si mes souvenirs sont bons-) mais, progressivement, les fragments d'apparence très (très) disparates du début vont s'agencer pour reconstituer une image d'ensemble au final pas si inattendue que le début ne le laissait penser..- chorale dont je n'ai pourtant pas perdu une miette (et sur laquelle j'ai effectué pas mal de captures d'écran, parce que j'en trouvais les dialogues aussi jubilatoires que ritalissimes, tous azimuths :

Capture d’écran (1902)

Capture d’écran (1904)

Capture d’écran (1905)

Capture d’écran (1906)

Capture d’écran (1909)

Capture d’écran (1910)

Capture d’écran (1911)

Capture d’écran (1912)

Capture d’écran (1913)

Capture d’écran (1915)

et tutti quanti... Le film a été réalisé par le petit jeune à lunettes qu'on voit sur les photos 3 et 4, qui y joue un fiston un peu  (bipolaire ? schizophrène ?) en tout cas un peu malade mental sur les bords, et sous cachetons, et qui plus est un peu obsédé aussi par Friedrich Nietzsche, la chose on le verra, a son importance. On pourra juste regretter que la machinerie, virtuose au début, vraiment génératrice de plaisir du spectateur, s'essouffle un peu au bout d'un moment (comme si le réalisateur réfrénait soudain ses ardeurs nihilistes), on a peur que le film devienne trop gentil, mais heureusement Pietro Castellitto en a gardé un peu sous le pied et balance encore quelques salves, mais bon, chassez la gentillesse...  je pense (et je regrette) que la toute toute fin ne soit pas tout à fait hélas à la hauteur du reste parce que soudain trop lénifiante. (Et on regrette aussi que la boucle ne soit pas bouclée avec la réapparition in fine du tout premier personnage vu en tout début du film, avec son grand et franc sourire de faux-derche...)
La verdeur des dialogues serait-elle rédhibitoire pour notre Settimana ? Faudra qu'on en recause à notre prochaine réunion (en 2050 ? hihihi...)

*

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"Quand j’ai eu 12 ans, comme un copain de mes parents avait entreposé sa batterie dans notre cave, j’ai commencé à en jouer et j’ai pris des cours pendant un an. Très vite, avec mes copains de classe de cinquième, nous avons monté un groupe, Made in Cament (ou "médicament", un jeu de mots un peu gratuit). Je jouais du clavier, je chantais et j’écrivais les chansons. Le groupe a duré quatre ans et a beaucoup bougé. À une période, j’en ai été le bassiste. J’aimais jouer en groupe, mais j’avais quand même l’ambition et le désir d’avoir mon propre projet. À 16 ans, nous avons donné un concert en coplateau avec le groupe Les Poissons Rouges, composé de Matthieu Chedid, Julien Voulzy et Pierre Souchon. Ils étaient parisiens et nous banlieusards, ce qui nous impressionnait un peu. Nous nous sommes extrêmement bien entendus, particulièrement avec Matthieu, avec qui nous avons décidé de former un duo sous le nom de Tam-Tam (Mat-Mat en effet miroir). Je composais les chansons, il jouait de la guitare et nous produisions ensemble. À 18 ans, je me suis acheté un magnétophone quatre pistes qui m’a permis d’enregistrer et d’arranger mes chansons tout en gagnant ma vie en travaillant pour des instituts de sondage. À 24 ans, lorsque j’ai trouvé que mes chansons étaient dignes d’être proposées à une maison de disques, j’ai pris un rendez-vous et ça a marché." (Mathieu Boogaerts / Téléramuche)

*

(moi je dis ça je dis rien...) cette nuit quand je me suis réveillé à 2h pour aller pisser, la fenêtre des voisins était éteinte (c'est quasiment la première fois depuis que je suis là, j'ai même eu le réflexe de prendre une photo, mais bon, photgraphier une fenêtre éteinte la nuit sur une façade où toutes les autres fenêtre sont aussi éteintes, ça n'était pas trop top question éclairage... je suis donc retourné me coucher, mais lorsque je suis repassé devant la fenêtre, vers 5h, la fenêtre des voisins était rallumée... (mais bon je répète, hein, je dis ça je dis rien...)

*

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*

et au fait CA Y EST! je vais me faire vacciner : j'ai un rendez-vous, chez mon médecin, le 2 avril (bon, le 1er eût été plus drôle...) en début d'après-midi et, visiblement tout-un-chacun peut le faire, la secrétaire ne m'a rien demandé comme justificatif ou quoi que ce soit d'autre... j'ai juste deux recommandations : penser à apporter ma carte verte et penser à prendre du paracétamol avant (le matin et à midi) et après.

*

15 mars 2021

poulailler 72

Me suis aperçu hier avec Manue (en discutant pendant que nous prenions notre café en terrasse dans ma cuisine du samedi) que j'avais oublié de célébrer l'anniversaire du dernier "vrai" concert vu avant le (premier) confinement, THE TINDERSTICKS, à la Rodia, le lundi 9 mars 2020 à 20h.
Une bougie, donc,

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*

A part ça ? Bof RAS depuis un dimanche pluvieux (gibouleux plutôt là il fait soleil) de merde (qui, il faut bien le reconnaître n'incite guère à yoplaboumer...) Sans grande inspiration, donc... Arghhh!  l'angoisse de la page de blog blanche


Que m'apprend de beau (et de montrable) twitt*r ce jour ? Allons-y donc voir...

vie des quartiers :

dans les "quartiers populaires", le gramme de chardonneret coûte plus cher que le gramme de shit (ce mignon oiseau fait l'objet d'un trafic aussi intense que rémunérateur, je viens juste de l'apprendre)

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la météo :
neige à Plancher-les-Mines (hier)

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neige à la Planche des Belles filles (aujourd'hui)

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neige dans le Haut-Doubs (aujourd'hui)

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les accidents :

une sortie de route à Doubs

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un hangar en feu à Bolandoz (25)

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et un autre à Chariez (70)

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international :

ça chauffe à Londres

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(les femmes manifestent, suite à l'enlèvement et l'assassinat de Sarah, par un policier, et la police réprime violemment)

la page des sports :

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l'industrie aéronautique :

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la météo des plages:

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le point(gouvernemental) sur les vaccinations :

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("j'ai une pathologie à très haut risque de forme grave"... sinon ferme ta gueule et attend qu'on te sonne, hein... Et moi ? J'y ai droit ? J'y ai droit quand ? Hein, hein, quand ? Où ? Avec Qui, Hein ? Hein ? Mmmmh Dominique m'a appris qu'on peut se faire désormais vacciner par les pompiers... Ah booon? Je vais directos à la caserne, alors ? Je peux choisir qui me pique ? Hein, hein ? Tout ça est confus, non ?)

heureusement :

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exposition ETEL ADNAN (galerie Lévy Gorvy, 75003, jusqu'au 20 mars)

*

et tiens une petite recette pour finir, celle du gâteau à la Guinness que j'avais fait pour les César...

25cl de Guinness
200g de sucre
240g de farine
200g de beurre
60g de cacao non sucré
70g de bon chocolat noir
4 oeufs
levure
sel

* préchauffez le four à 175°

* dans une casserole mettez le beurre et le chocolat en petits morceaux, versez le guinness, portez à ébullition quelques minutes, mélangez le tout et laissez refroidir

* dans un saladier versez la farine la levure le cacao le sel (tout le "sec") et mélangez

* dans un autre saladier cassez les oeufs, versez le sucre et fouettez jusqu'à ce que blah blah mélange mousseux vous connaissez le topo (le "liquide")

* versez le liquide dans le sec, mélangez (la pâte est épaisse, c'est normal)

* versez le mélange bière / beurre / chocolat (qui aura eu le temps de refroidir) et mélangez avec amour (ça devrait aller nettement mieux...

* beurrez un moule (dans la recette originale ils préconisaient plutôt un moule  avec un trou au milieu, mais plus chichiteux que le moule à savarin, et plus bas que le moule à  kouglof bref ce genre là mais vous prendrez bien ce que vous voudrez hein...)

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* mettez au four environ 45 minutes (ça dépend de votre four, mais bon, ça dépend de vous aussi!)

* le plus difficile : laissez refroidir, avant de vous jeter là-dessus comme un sauvage (dans la recette ils disent qu'il est encore meilleur le lendemain...)

* la recette originale suggérait éventuellement un glaçage

  • 200 g de fromage frais (Philadelphia ou Saint-Moret par exemple)
  • 100 g de mascarpone
  • 80 g de sucre glace
  • 2 cas de whisky

mais bon là j'ai fait l'impasse...

*

 

14 mars 2021

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(commencer la journée avec un splendide numéro de BLOW UP sur le regard-caméra --)

*

et avoir donc un peu la larme à l'oeil en commençant ce post sur la soirée des César d'hier soir  (une soirée "très politique" dixit Téléramuche...)
Marina Foïs, maîtresse de cérémonie magistrale (à l'image de son discours d'ouverture, grandiose) Roschdy Zem en président de la 46ème cérémonie, Benjamin Biolay au piano puis à la baguette de l'orchestre sur scène, et  c'était parti,  devant une salle non pas vide comme je l'avais cru dans un premier temps mais dont les sièges -espacés, distanciation oblige- n'étaient occupés que par les nominés et les équipes techniques des films en lice de la soirée (soit beaucoup moins de monde que d'habitude, et surtout toutes et tous tous muselés -le dresscode de la soirée était "masque noir"- et c'était rigolo de les voir, toutes et tous, avec pas forcément tout le temps le masque sur le museau (souvent se rajustant quand la cam se rapprochait lors des plans dans la salle), la grande absente de ces plans rapprochés sur l'audience étant, paradoxalement la personne qui fut pourtant le plus de fois évoquée et/ou prise à parti par les remettant(e)s)ou les récompensé(e)s au micro, sur la scène, j'ai nommé Roselyne B., (mais si on s'en réfère aux années précédentes, il a toujours été de rigueur, aux César,  d'interpeler -plus ou moins vertement, depuis la scène, le ministre de la culture en poste du moment -et génralement assis dans la salle, avec gros plan de rigueur concomittant sur son visage plus ou moins marri et riant plus ou moins jaune) mais là, me semble-t-il, point de contrechamp dans la salle sur ladite ministre de la Culture (Libé confirme qu'elle n'y était pas...)
Comme brilla par son absence celui qui fut le grand triomphateur de la soirée, Albert Dupontel pour ADIEU LES CONS (7 statuettes je crois), dont la productrice -elle avait, quand elle était assise dans la salle un joli masque ADIEU LES CONS-  dépêchée pour l'occasion, montait à chaque fois sur scène pour prendre le trophée et nous informer quasi en temps réel des commentaires du récipiendaire absent (et j'ai quand même eu une petite pensée émue et tristounette pour Emmanuel Mouret, pourtant archi-favori -13 nominations pour son très beau LES CHOSES QU'ON DIT LES CHOSE QU'ON FAIT- et repartant bredouille (un seul César, celui d'actrice dans un second rôle, mille fois mérité, pour Emilie Dequenne), comme l'avait fait il y a quelques années Noémie Lvovsky pour le très aimé CAMILLE REDOUBLE)
A part l'effectif réduit, les masques et la fermeture sine die des cinémas, la cérémonie suivit le train-train habituel des cérémonie des César, peut-être un chouïa moins glamour  (je n'y connais pas grand-chose, mais je trouvais que cette année les robes des dames n'avaient rien de sensationnel), avec ses passages obligés (les hommages aux chers disparus et cette année il y avait de quoi faire...) et ses interventions un peu plus... décoiffantes (le clou de la soirée, qui restera dans les annales, est le "strip-tease punk" (re-dixit ce matin Téléramuche) de la grande Corinne Masiero, pour sa remise du César des meilleurs costumes, apparaissant en Peau-d'Âne un peu gore, puis, une fois ôtée la peau de bête, en robe ensanglantée de Carrie au bal du diable, pour terminer, carrément... à poil (oui oui, vraiment toute nue, avec des inscriptions sur le corps que je n'ai pas pu toutes déchiffrer) pour paraphraser l'état dans lequel se retrouvaient désormais les acteurs/trices et les intermittents... Un GRAND MOMENT! J'étais tellement saisi que je n'ai pas pensé à photographier, contrairement au reste de la soirée... D'autres choses furent plus convenues, d'autres encore plus ou moins moyennement drôles ("la" Huppert se tapant un bide d'entrée avec son laïus sur le genre de premier espoir féminin), ritualisées ("pour le son sont..."), attendues, bienvenues (Balibar fut magnifique), jusqu'à bon an mal an la fin de la cérémonie... (Y aura-t-il des films à faire concourir en 2022 ? la "bande-annonce" de tous ceux attendant au portillon était révélatrice : tout ça va sortir quand?)

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(on remarquera que Vincent M. n'est pas très raisonnable...)

*

"C’est un matin plein de soleil et de promesses de frichtis dans une rue piétonne de Paris avec un beau marché de plein air et de bonnes affaires à faire pour remplir la cambuse pour toute la semaine. L’homme (jeune) rentre en trombe dans la supérette en face des primeurs. Il lance au taulier qui est à la caisse :"T’as des épinards surgelés ?" L’autre hausse les épaules : "Vas voir au fond, mais je crois qu’on n’en a plus." Le temps que l’on paie notre tube de dentifrice, le chaland revient, dépité : "Non, il n’y en a pas." "C’est pour quoi faire ?" demande gentiment le taulier. "Une pizza aux épinards." "Pourquoi, t’en achète pas des frais ?" propose le caissier. L’homme le regarde ahuri : "Où ?" "Ben en face !" pouffe le taulier, en montrant du doigt les primeurs du marché. Un ange passe. En rangeant nos courses, on ose : "Ça devrait être meilleur avec des épinards frais." L’homme nous scrute comme une poule qui a trouvé un couteau, sous le regard goguenard du caissier. On poursuit : "Vous les faites suer quelques minutes à la poêle avec un peu d’huile d’olive et d’ail." Là, c’est carrément un Scud qui nous attend vu son regard outré quand il grogne : "Qu’est-ce que j’en sais moi, c’est ma femme qui veut des surgelés !"" (Libé / Ca mitonne)

*

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le mots de la fin  : Corinne Masiero  REND NOUS L'ART, JEAN!

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et une jolie photo non créditée sur Téléramuche
à propos de podcasts de femmes me semble-t-il

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13 mars 2021

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* mon ami Philou qui hier me rappelle que nous nous sommes trouvés ensemble un jour (il y a longtemps) dans une librairie du Boulevard St Germain (La Hune ?) avec Francis Ponge en chair et en os, en train de dédicacer

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ce dont je n'ai absolument aucun souvenir...

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Hier soir j'étais au Grand Rex (virtuel) pour une soirée autour de MULHOLLAND DRIVE de David Lynch (pour ses 20 ans et quelques...) avec projection et discussion, séance qui m'était offerte par la 25ème heure parce que j'avais aimablement répondu à un questionnaire...
J'ai un peu raté le début parce que je n'ai pas vu l'heure passer, et j'ai donc pris le film "en route", avec "la" scène du diner et de la créature qui se cache derrière... j'ai suivi le film jusqu'au bout (j'avais l'impression de le connaître par coeur et pourtant j'allais de surprise en surprise, je me souvenais encore d'avoir assisté à l'avant-première, au Victor Hugo, avec Dominique me semble-t-il, et du sentiment alors éprouvé : la première partie est "linéaire", accessible, compréhensible, jusqu'à l'escamotage dans la scène dite "de la boîte bleue", et du sentiment qu'après on était quasiment dans un autre film, où l'on avait perdu tous nos repères...) et la discussion aussi (avec Axel Cadieux, rédacteur en chef adjoint de SO FILM, à l'occasion de la sortie de leur numéro spécial conscré au film de Lynch, qui a fort bien mené sa barque et su évoquer plein de choses, et notamment confirmé que le film était bien hybride -avant et après le Silencio- sans toutefois fournir trop de clés d'interprétation), jusqu'au bout...

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bref une bonne et belle soirée de cinéma... avec (inévitablement) quelques captures d'écran :

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Capture d’écran (1894)

Capture d’écran (1892)

Capture d’écran (1890)

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Capture d’écran (1888)

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"Ne jouez pas trop vrai avant que ça le devienne..."
(Mulholland Drive)

 

12 mars 2021

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(trucs et machins)

le bonheur, c'est prendre une grande goulée d'air frais juste après avoir enlevé son masque.

*

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la chicorée c'est la santé!

et grâce à Catherine, qui m'en a fait goûter hier après-midi, ma vie est peut-être à un grand tournant (au moins en ce qui concerne le petit-déj) : depuis 50 ans au moins que je bois le matin du ricoré avec du lait, je viens peut-être de me rendre compte que le goût qui me plait, c'est celui de la chicorée!

*

devinette : chez qui suis-je passé hier après-midi, et chez qui j'ai pu photographier sa collection de Stabat Mater ?

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*

un autre petit grand plaisir ça a été celui de retrouver BLOW UP de Luc Lagier (que j'avais un peu délaissé ces derniers temps, ce qui fait que j'ai un tas de merveilles à visionner... ), retrouvé un peu par hasard grâce à la Cinetek () qui dans sa sélection du mois (thème "huis-clos") présente notamment un film dans les suppléments duquel j'ai justement trouvé un module de BLOW UP ("5 bonnes raisons de revoir..." Mais de quel film s'agit-il donc ?)

Capture d’écran (1886)

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là c'est un clip, (HERE COMES COMUS! de Arab Strap, sans doute mon morceau préféré du disque) qui m'a par ricochet évoqué un tableau.... mais de qui donc ? *

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 *
des mêmes Arab Strap (je sais je sais je peux parfois être un poil obsessionnel)

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la pochette (que j'aime beaucoup) du dernier single
(mais qui semble hélas n'exister que virtuellement)

*
sans rapport avec ce qui précède
(et alors, il lui roule une pelle...)
(non ?)

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juste une pensée émue pour la soirée des César demain (enfin, ce soir quand vous lirez),que je ne manquerai(s), bien sûr, pour rien au monde...(ça va être trop strange)

*

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(juste puisqu'il est en ce moment beaucoup question de vaccination...)

*

tiens dans une semaine, on pourra fêter le premier anninniversaire du premier conconfinement!

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(et là j'ai un trou : dans quel film ai-je vu -c'était il y a une trentaine d'années je pense- Diane Keaton en train de souffler une pauvre bougie fichée sur une biscotte en chantant "Joyeux anniversaire moi...")

*

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* de Magritte, bien sûr!

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