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lieux communs (et autres fadaises)
5 mai 2015

musiques du soir

"et on se sent tout seul peut-être mais peinard et on se sent floué par les années perdues..." (en écoutant une version inédite -pour moi- de la chanson de ferré par bashung, une version assez étonnante parce que débarassée du pathos habituel qui l'enveloppe) j'aime bien ces petites soirées au casque comme ça, à faire des trucs et des machins sur l'ordi avec le casque sur les oreilles et des choses à écouter tranquillement parce qu'on a le temps, à écouter ou à ré- , ça dépend (des fois je me décide enfin à écouter un truc qui traîne depuis longtemps sur l'ordi avant de l'effacer et c'est une excellente surprise -Baxter Dury- et des fois pas du tout et donc je l'efface justement et définitivement) ce soir donc c'était l'album Osez Bashung que j'avais failli acheter, mais bon finalement j'ai bien fait de ne pas, très peu de choses intéressantes en fin de compte que je ne connaissais pas, ensuite j'ai mis Alain Chamfort, le dernier, négligemment, parce que je n'en avais pas plus envie que ça, mais, encore une fois, j'ai bien fait, plutôt une bonne surprise, je l'ai même réécouté deux, trois fois (en général il y a une chanson sur deux qui me plaît davantage : des textes plaisants sur une musique toute aussi plaisante, ça parle d'amour(s) et d'amours malheureuses, comme dans la vie) et j'ai continuer de fouiller dans le dossier ma musique, et a donc succédé une vieille compil de Simple Minds (à vrai dire, un seul cd d'un coffret de 4, mystérieusement épargné dieu sait pourquoi) des "extended versions" de morceaux connus qui m'ont donné envie d'en entendre davantage, mais je n'ai que ça semble-t-il... pour changer d'ambiance, j'ai ressorti le disque de Serge Teyssot-Gay "On croit en être sorti" sur des textes de Georges Hyvernaud, absolument magnifique, et là il est 23h57 et je n'ai pas vraiment envie d'aller dormir, même si j'ai un peu froid aux pieds, je n'ai pas encore trouvé ce que je vais lire demain pour le 31ème anniversaire du colza, je réalise que j'ai oublié de souhaiter à Philou son 59ème anniversaire, fin janvier, je me dis qu'il faudra que je range un peu la cuisine demain matin parce qu'Emma vient boire le café à 11h et tiens j'écoute à présent un truc qui était absolument imprévu, une version collector de Dieu fumeur de havanes par un ami d'ami (c'est l'ami qui m'a envoyé le fichier, parce qu'il sait que je craque sur l'ami d'ami (et je savais d'avance que j'adorerais sa voix, et c'est le cas) et tiens on se termine avec encore Chamfort, oui oui, une vieille compil avec chansons que j'aime bien : Mens, Tombouctou, L'ennemi dans la glace, Clara veut la lune (coucou Emma!) Qu'est-ce que t'as fait de mes idéees noires...
0h36 bon je vais y aller peut-être

18 mars 2014

albums

Ces derniers temps, on a pas mal écouté les albums suivants :

3521383427149_600 Arab_Strap-The_Last_Romance-FrontalMalcolm-Middleton-5 14-Fluoxytine-Seagull-Alcohol-John-Nicotine CS1621557-02A-BIG Suzanne-Vega---Tales-From-The-Realm-Of-The-Queen-Of-Pentacles-COOKCD600malcolm-middleton-lp-lst063405a3162451379_1026813

 

 

 

 

 

 

 

4 mars 2014

true faith

"True Faith"

I feel so extraordinary
Something's got a hold on me
I get this feeling I'm in motion
A sudden sense of liberty
I don't care 'cause I'm not there
And I don't care if I'm here tomorrow
Again and again I've taken too much
Of the things that cost you too much
I used to think that the day would never come
I'd see delight in the shade of the morning sun
My morning sun is the drug that brings me near
To the childhood I lost, replaced by fear
I used to think that the day would never come
That my life would depend on the morning sun...

When I was a very small boy,
Very small boys talked to me
Now that we've grown up together
They're afraid of what they see
That's the price that we all pay
Our valued destiny comes to nothing
I can't tell you where we're going
I guess there was just no way of knowing
I used to think that the day would never come
I'd see delight in the shade of the morning sun
My morning sun is the drug that brings me near
To the childhood I lost, replaced by fear
I used to think that the day would never come
That my life would depend on the morning sun...

I feel so extraordinary
Something's got a hold on me
I get this feeling I'm in motion
A sudden sense of liberty
The chances are we've gone too far
You took my time and you took my money
Now I fear you've left me standing
In a world that's so demanding
I used to think that the day would never come
I'd see delight in the shade of the morning sun
My morning sun is the drug that brings me near
To the childhood I lost, replaced by fear
I used to think that the day would never come
That my life would depend on the morning sun...

j'ai enfin pensé à rechercher et recopier les paroles de cette chanson de New Orderque j'écoute depuis... oh... 30 ans, découverte via un clip de philippe decouflé je crois (des danseurs avec des costumes funny qui se donnent des baffes en rythme), visionnée à la brasserie de battant, -entre Luka de Suzanne Vega et la balade de Jim de Souchon pour situer-,  il y a ... ooooouh très longtemps...

newordertruefaith

1 mars 2014

beau à pleurer

... d'ailleurs je pleure
en écoutant "Painkillers and alcohol" de Judah Warsky.
Merci à Libé d'avoir publié vendredi un article (à la lecture éminemment énervante, mais c'est normal c'est du Bayon) sur le nouvel album de ce monsieur -argentin et barbu- que je ne connaissais absolument pas. En cherchant à en savoir plus sur le ouaibe, je suis tombé sur une notice sur le premier album du monsieur, puis sur un extrait de ladite chanson, qui m'a tellement sidéré que j'ai acheté l'album mp3 sur amaz*n.
Et cette première chanson de l'abum, c'est 6'14 de bonheur lacrymal (Emma, tu sais ce qui te reste à faire...). un petit clavier, une petite voix triste, il n'est pas très loin le Robert Wyatt de Rock bottom (et c'est peut-être pour ça qu'elles surgissent les larmes...)
Lire ici l'interview du monsieur, qui évoque justement, entre autres, Robert Wyatt...
J'adore l'histoire du majeur cassé, du clavier juste avec la main gauche... la théorie du bel accident.

a3162451379_10

 

22 février 2014

oh oh chéri

(non non, pas d'affolement, c'est juste pour Catherine, si par hasard elle passe par là, clic clic!)

Oh Oh Chéri
Oui, j'aime tout ce que tu fais
Oh Oh Même quand tu fais rien
Moi, ça me plaît
Je suis au ciel dès qu'j'entends ta voix
Et lorsque tu me regardes comme ça
Oh Oh Oui
Oui, c'est plus fort que moi
J'ai chaud, j'ai froid
ouh ouh han han

Oh Oh Chéri
Oui, j'aime tout ce que tu fais
Oh Oh Même quand tu te fâches
Moi, ça me plaît
La colère te va très bien, ma foi
Et lorsque tu passes tes nerfs sur moi
Oh, oui, c'est étrange, mais c'est comme ça
J'ai chaud, j'ai froid
ouh ouh han han

Oh Oh Chéri
Oui, j'aime tout ce que tu fais
Oh Oh Toi seul me produit cet effet
Tu peux danser même en pyjama
Tu as d'la classe et te voir comme ça
Oh, oui, je suis dans tous mes états
J'ai chaud, j'ai froid
ouh ouh han han

Oh Oh Chéri
Oui, j'aime tout ce que tu fais
Oh Oh Car tout ce que tu fais est parfait
Quand tu m'embrasses j'ai des frissons
Et tu m'enlaces d'une telle façon
Oh, oui, que chaque fois Cré non de non
J'ai chaud, j'ai froid
ouh ouh han han

Oh Oh Chéri.

2 décembre 2013

en surface

Que de temps passé en surface
Que de temps à ne pas s'encombrer
du temps et des étoiles tombées
Que de temps passé en surface

Je me voulais léger léger
du plaisir sans se retourner
Ce plaisir ne m'allégeait pas
la beauté n'avait pas de bras

Je rêvais d'une vie de plume
Ignorer la stèle et l'enclume
Je balayais mes propres traces
Que de temps perdu en surface

Que de temps passé en surface
Que de temps à ne pas succomber
au spleen et aux étoiles plombées
que de temps passé en surface

L'éphémère était mon crédo
et hier à la mauvaise place
Je n'aimais pas trop mon cerveau
Mon corps envahissait l'espace

Puis j'ai vu bouger la surface
Tout le temps venant à déborder
Je pensais n'y pas y penser
Oui mais nos pensées nous dépassent

Et j'ai glissé sous la surface
délesté de la légèreté
J'ai compté les étoiles tombées
et claqué le temps perdu en surface

Que de temps passé en surface
Que de temps à ne pas s'encombrer
du temps et des étoiles tombées
Que de temps passé en surface

(Dominique A / Etienne Daho)

 

 

 

27 novembre 2013

impossible de choisir

dans le dernier disque d'étienne daho, il ya une très belle (et très courte, environ 2'40) qui s'appelle "en surface"
elle est signée dominique a
et chantée par daho, à sa manière daho, juste comme j'aime

:o)

mais sur le deuxième cd (de l'ébition "luxe", avec 6 titres suplémentaires), il y a une reprise de la même chanson
"en surface" donc
Mais cette fois-ci en duo avec dominique a
et avec un délicieux accompagnements de cordes (qui font dzing dzing dzing comme j'aime)
elle est encore un peu plus courte (à peine 2'20) mais toute aussi délicieuse

impossible de se décider entre les deux, pour l'instant, je les ai donc mises toutes les deux à la queue-leu-leu sur mon dernier "cd-juke-box"

daho

 

20 septembre 2013

les hommes préfèrent les hommes

Les hommes préfèrent les hommes
ils s'entrebaisent comme
les bijoux de la reine
dans le coffret d'ébène
Même chez les truands
on les voit dans le sang
agitant leur sacrum
en hommage à Sodome

Les hommes préfèrent les hommes
Les hommes préfèrent les hommes

Dans la pègre et les guerres
on les voit tels des frères
ennemis se saignant
pour les mignons régnant
Ramdam chez les valseuses
surins et sulfateuses
Les hommes préfèrent les hommes
c'est tant pis pour nos pommes

Les hommes préfèrent les hommes
Les hommes préfèrent les hommes

Il y avait jadis
les blondes les actrices
mais c'est l'ère du verseau
surtout chez les barbeaux
Le milieu la mafia
la déesse aux cent doigts
barbouillés de sang yang
comme le Yang-tsé-kiang

les hommes préfèrent les hommes
c'est naturel en somme

Eros en a assez
des vamps et des poupées
il lui faut un grand nombre
de dards et d'oeillets sombres
de muscles, de poils drus
de violence et de culs
Puisqu'ils sont tous pédés
songeons à nous armer

les hommes préfèrent les hommes
c'est tant pis pour leur pomme
les femmes préfèrent les femmes
c'est un joli programme

brigitte fontaine

 

30 mai 2013

hin hin

Sea of love (The National)

Oh you say you love me Joe
How am I supposed to know?
When you go under the waves
What am I supposed to say?

I see people on the floor
Aspiring to the sea
Can’t stay here anymore
We're turning into fiends

If I stay here trouble will find me
If I stay here I'll never leave
If I stay here trouble will find me
I believe

Joe I'll always think of you
As a kind of child who knew
This was never gonna last
Oh Joe you fell so fast

Hey Joe sorry I hurt you but
They say love is a virtue
Don't they?
Hey Joe sorry I hurt you but
They say love is a virtue
Don’t they?
Hey Joe sorry I hurt you but
They say love is a virtue
Don’t they?
Hey Joe sorry I hurt you but
They say love is a virtue
Don’t they?
Hey Joe sorry I hurt you but
They say love is a virtue
Don't they?

I see people on the floor
they slide into the sea
Can't stay here anymore
We're turning into fiends

I see you rushing now
Tell me how to reach you
I see you rushing now
What’d Harvard teach you?
I see you rushing down
(don't drag me in)

encore une raison de plus d'adorer autant cette chanson...

22 septembre 2012

un genre d'état des lieux...

je redécouvre cette chanson de Gréco (dont je m'aperçois qu'elle a été écrite par Brel, et disons que j'y trouve quelques similitudes..., et que toute ressemblance avec une personne écrivant sur ce blog ne serait pas totalement fortuite...)

Et je n'aime plus personne
Et plus personne ne m'aime
On ne m'attend nulle part
Je n'attends que le hasard
Je suis bien
Au-dehors la nuit s'enroule
Tout autour de sa polaire
Au loin roucoule une foule
Plus méchante que vulgaire
Je suis bien...

Je m'invente des jardins
Écrasés de roses grises
Je brûle quelques églises
J'évapore quelques parfums
Je suis bien
J'effeuille mes anciens amants
Je mélange leurs prénoms
C'est drôle ils s'appellent tous Dupont
Les volcans que j'ai éteints
Je suis bien...

Je remonte la rivière
Du grand lit qui me vestibule
Un diamant tintinnabule
Au plus profond de mon verre
Je suis bien
Ma bougie fume ses éclairs
Un arbre pousse dans mon coeur
J'y va pendre les empêcheurs
Et je ne serai plus surnuméraire
Et je serai bien...

Je repense à des insultes
A des ennemis anciens
Tout ça ne me fait plus rien
Est-ce que je deviendrais adulte ?
Ce serait bien
Je n'entends que mon coeur de pierre
Ce soir je ne ferai ni la fête
Ni la belle, ni la bête
Même mes rides m'indiffèrent
Je suis bien
Et j'éteins
Je suis bien
Je suis malhonnête...

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