Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
lieux communs (et autres fadaises)
2 juin 2010

micro79

*

la méchante fraise qui fait exprès de moisir tout au fond de la barquette

*

allongé comme une sirène, un papa torse-nu repeint la balustrade de son balcon

*

devant moi dans la file d'attente du cinéma se tenait, en compagnie de son épouse, un homme, qui parfois me rend visite pour de torrides ébats extra-conjugaux, et pourtant, là, m'ignora

*

aux portes de juin

*

je vais déménager, et ça me stresse

*

à chaque manifestation, il y a toujours au moins un joli monsieur que je passe mon temps à suivre des yeux

*

"pour ce qu'on nous écoute, autant ne rien dire..."

*

ponctualité des coquelicots

*

le yoyo journalier des températures :
juillet, novembre, juillet, novembre...

*

se renseigner sur le prix du mètre carré de terrain constructible en Espagne ; aviser

*

une journée biaisée de bout en bout

*

On va probablement rejouer deux fois "rouge noir et ignorant", fin septembre
:o)

*

ses deux  jeunes voisins gardent chez eux un pitbull, un python, et un chat fou à force de ne pas sortir

*

d'abord, c'est beaucoup trop chaud,
assez vite ça ne l'est plus assez

*

(à propos des grillades, mais généralisable à pas mal d'autres choses : l'amour, par exemple ?)

*

 

1 juin 2010

merci emma!

pour ça :
alister

j'ai écouté un morceau, sur tes recommandations
j'ai acheté le cd sur Pr*ceM*n*ster
je l'ai reçu aujourd'hui et écouté illico
entre temps j'avais lu ça qui m'avait donné encore plus envie
Purée qu'est-ce que c'est bien! Pourtant y a des choses qui devraient m'énerver (les choeurs qui font "ouhh ouhh" mais bon, ici, je trouve que ça passe plutôt bien, dans la tonalité "sixties /seventies" de l'ensemble...) J'aime les textes, plutôt destroy désespérés mais avec un je ne sais quoi de sourire en coin ironique dans le phrasé autant que dans l'écriture (j'ai failli laisser tel quel le "acriture" que j'avais tapé par erreur à la place), comme dans les musiques et les orchestrations d'ailleurs (un chouïa de sax par ci, pas mal de grosses guitares comme j'aime, qui caquètent parfois comme dans des Lou Reed que j'aime, un soupçon de cordes rêveuses ici et là, et un piano mélancolique pour couronner le tout, dans le splendide et ultime "7h du matin")
Un bel album, vraiment... oui, merci Emma!

1 juin 2010

gel (et grosse pluie)

DESPUES DE LA REVOLUCION
de Vincent Dieutre

Ne pouvant réussir à voir le film en salle (je suis sûr qu'il doit passer au MK2 Beaubourg) j'ai -en bon provincial- décidé de me payer le coffret de 4 dvd dont ce film fait également partie. Quatre films, autour de 4 villes où le cinéaste se rend et dont il nous parle.
Il est ici question de Buenos Aires.
A partir d'un matériel vidéo au départ assez banal (scènes de rues, séquences intérieures en chambre(s), plans fixes urbains) le réalisateur parvient, par l'ajout d'une voix-off -la sienne-, à élaborer un document intime, personnel, touchant, exotique  pourtant dirais-je pour le petit pédé provincial que je suis par l"univers évoqué, d'artistes, de Biennales, de séminaires et autres performances. Le réalisateur raconte, se souvient, Des poèmes argentins sont dits par une voix de femme.
Très artiste, très intellectuel, très "présent/absent" (comme disait un ancien metteur en scène) et pourtant, finalement très humain.
Vincent Dieutre pousse l'honnêteté morale à ne rien nous laisser ignorer de ses pratiques sexuelles, dans des scènes toutefois pas filmées tout à fait comme le reste (la caméra n'est pas du tout posée, et elle en gesticule tant que ça vous donnerait un peu le tournis, juste pour ne pas nous permettre d'en voir trop.)
Quant à la mention TOUS PUBLICS figurant au dos du coffret, je dis qu'y' faudrait quand même pas pousser. Ni ebzagérer, oh!  C'est vrai que tout ça n'est pas vraiment passable dans notre bôô cinéma, hein... Soupir

19415402

<< < 1 2 3
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 384 746