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lieux communs (et autres fadaises)
10 novembre 2023

ça a eu lieu

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A PAS AVEUGLES
de Christophe Cognet

Le premier film de notre rituel Mois du Doc (dont je trouve la programmation cette année particulièrement soignée). Trois malheureuses petites séances hélas pour lui (j'ai déjà évoqué le triste effet "vacances" produit chez le programmateur).
Un sujet particulièrement sensible (l'évocation de photos prises clandestinement dans les camps de concentration). Un film puissant et implacable, très intelligemment construit (on progresse de la périphérie vers le centre de l'horreur) qui s'ouvre et se clôt sur l'image de ce qu'on croit être des petits cailloux, mais qui se revèle être des fragments d'os de détenus qui remontent à la surface chaque fois qu'il pleut.
Un film sidérant. J'ai senti au début monter comme une crise d'angoisse, ça m'a atteint physiquement, (j'ai toujours été très éprouvé par tout ce qui a trait aux camps), et dans les dernières scènes, j'ai sentir monter la nausée, j'ai cru que j'allais vomir, tant ce qui est évoqué est insoutenable. Car il ne s'agit que d'évocation. Comme dit un intervenant à propos de photos qui viennent presque à la fin "Si une de ces femme avait un visage identifiable, cette image serait inregardable..."
Le film est très calme, à chaque scène des gens manipulent et commentent ces fameuses photographies, où ne figurent que des détenue(e)s, avec une gradation dans ce qui est montré (et l'endroit du camp où l'image prise se situe.)
Souvent il est question de reconstitution, de tenter de retrouver avec le plus de précision possible comment chacune de ces photographies a été prise...
Et chacune de ses séquences est "commentée" par des intertitres, en blanc sur fond noir, chacun apportant des précisions nécessaires.
Un film insupportablement fort. Nécessaire.

"Le film peut aussi être vu comme une série de dialogues à trois, où aux échanges entre le cinéaste et les historiens tente de répondre la cheffe opératrice s'interrogeant à son tour sur l'endroit où placer sa caméra ; filmé en pellicule, A pas aveugles insiste sur l'importance matérielle de situer ces images, alors que non seulement rien ne subsiste de ce qu'elles ont saisi, mais surtout rien de ce qui y figure ne nous est tout à fait concevable. Des bouleversantes photos de trois femmes dites "lapines" (cobayes) montrant à la caméra de Joanna Szydlowska les blessures qu'elles ont subies, aux terrifiants clichés pris par Alberto Errera depuis une chambre à gaz, Cognet et Bozon s'acharnent à reconstituer ces traces et à les mettre en place parce que le faire, comme l'affirme un carton final, équivaut à exprimer leur substance même : "ça a eu lieu"."  Cahiers du Cinéma

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9 novembre 2023

trois hommes dans un lit

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UN PRINCE
de Pierre Creton

Et voilà. Contrairement à mes principes, je vais sortir un dimanche soir pour voir un de "nos" films. Pourquoi ? Parce qu'il ne passait pas avant. Eh oui, dans le bôô cinéma, le programmateur a décidé que pendant les vacances scolaires, les spectateurs n'avaient le droit de voir que des courgeries, mais surtout pas les films que nous programmons... Certains films auront droit à entre vingt et trente séances par semaine, tandis que celui-ci n'en aura que trois : une ce soir, une lundi et une mardi, et basta. Même régime (sec) pour le premier film du Mois du Doc, A PAS AVEUGLES, qui n'aura droit lui-aussi qu'à 3 séances, deux le lundi et une le mardi. Et tout ça m'a mis dans un certain état de vénéritude. mais bon, dans le bôô cinéma, il semblerait que ce que le programmateur a décidé, personne d'autre ne peut (ou veut) le modifier...
Donc, UN PRINCE... J'ai chroniqué, il y a quelques temps, (ici), le précédent film de Pierre Creton, LE BEL ÉTÉ (2019), entraperçu à la sauvette (pléonasme, non ?) à Besac, et, un peu plus tôt, celui d'avant, VA,TOTO! (2017) -- que nous avions programmé nous-mêmes avec nos petites mains dans le bôô cinéma... Et je réalise que je pourrais reprendre ce que j'avais écrit sans presqu'en changer une ligne.
Tiens, déjà, il y a une image en commun (lapsus j'avais écrit en copain) entre UN PRINCE et TOTO, et quelle image!  : trois hommes -d'âges divers- couchés dans le même lit (et c'est même un plan-clé dans UN PRINCE : celui où le jeune homme se lève, tout nu, sort du champ, et est remplacé par le réalisateur lui-même, aussi nu mais beaucoup plus velu, qui vient prendre sa place -qu'on imagine toute chaude- sous les draps, tout ça filmé dans le reflet de l'armoire... Et c'est le temps qui passe...
J'avais oublié que dans VA, TOTO! eétait déjà en place  cette pratique des voix-off (et que, déjà, c'étaient certaines de ces voix amies qui officiaient : Françoise Lebrun, Grégory Gadebois, Mathieu Amalric, lui, y ayant été acteur) et qu'on retrouvait aussi déjà au générique Vincent Barré et Mathilde Girard, qui sont intervenus sur les  trois films (et semblent  faire partie de sa garde (très) rapprochée).
Comme Vincent Dieutre, Pierre Creton est un artiste / un bear / un gay / un intello (entourez le terme que vous préférez) qui met dans ses films des morceaux de sa vraie vie (et vice-versa), mais dans une manière encore plus chantournée que celle de Vincent D. (qui est pourtant, au départ le prototype de l'intello tourmenté ++). Histoires d'hommes, de corps, de désir, d'art (l'art et la manière, bien sûr), de culture, de travail de la terre, d'érudition, de pornographie (envisagée "intellectuellement" j'y reviendrai), bref un mélange qui me comble et me ravit. Un terreau fertile. Tout pour plaire (et prendre racine). Un film avec les pieds très dans la terre et la tête très dans les nuages.
Pierre Creton est presque sur tous les fronts. Il filme, mais il écrit (très souvent, le coffret dvd se compose d'un film et du livre qui va avec, du texte en surimpression, un genre de "discours intérieur" accompagnant chacun des personnages principaux (trois ici : Pierre-Joseph, Françoise et Alberto -et il me semble que vers la fin un quatrième a droit aussi à sa voix-off perso). Et j'aimerais beaucoup avoir le texte de ce film-ci : Françoise parle d'abord de Kutta, puis de Pierre-Joseph, Alberto parle de plantes et de Pierre-Joseph, et Pierre-Joseph parle de son rapport -le plus souvent désirant- avec les hommes qui l'entourent (il commence par évoquer la bite de son cousin, puis  celle de son père, dans une évocation aimablement crue qui peut paraître surprenante au premier abord, lorsqu'elle fait irruption dans le "discours intérieur" jusque là plutôt retenu, et des différents homme auxquels il a eu affaire, qu'il a désirés, et avec qui il a fait l'amour (C'est un monde merveilleux comme celui de Guiraudie, où il suffit de désirer un homme pour faire illico l'amour avec lui. Un mon de rêve.)

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Pierre Barray, Pierre Creton, et Vincent Barré


A la deuxième vision, cet après-midi, (j'étais assis à côté de Catherine) j'ai pensé qu'on pouvait (avec elle) tout à fait -vraiment- partager ce film, puisqu'elle aime autant les plantes (le végétal) que j'aime les hommes (le sexué), et que le film serait fait presqu'à 50/50 de l'un et de l'autre.
Un récit singulier, conçu comme un herbier fantasmatique où la sexualité (la sexualisation) viendrait comme par transparence (comme, dans le film, un dessin de plante révèle en-dessous, lorsqu'on le met à la lumière, une vigoureuse pornographie sous-jacente ("une belle plante" commentera Adrien.)
Un univers à la lisière du conte (pas trop au milieu des ronces), comme le précise un des personnages au moment de la construction de la cabane, qui fraterniserait avec celui d'Alain Guiraudie, où les mâles génèrent un genre de désir diffus qui se répand sur la campagne environnante, faisant de chaque autre mâle rencontré, quelque soit son âge (ça fait plaisir, que dis-je, très plaisir de voir qu'enfin les plus de 60 ans, les "jeunes séniors" (et même les un peu plus âgés) ont droit à une sexualisation, oui, une sexualité visible (chez Creton ils s'embrassent beaucoup), un univers où tous les hommes, qu'ils soient professeur de botanique, élève, propriétaire de serre, chasseur, apiculteur, sont tous, à la fois, désirants, désirés et disponibles...
Un récit attentif, polysémique (osons les grands mots, le récit s'y prête), avec des plans sublimes (j'ai déjà évoqué la scène de lit à trois, mais je pourrais évoquer la "disparition" de Kutta, ou même la scène de la battue, simplissime a priori mais d'autant plus fascinante (soutenue par la musique passionnante de Jozef Van Wissem).
Et je ne peux pas ne pas ranger ce film si particulier sur l'étagère de mes bibelots marquée "Top 10"

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ps : (cela me revient après coup) il est extrêmement rare d'entendre citer un extrait de Philippe Jaccottet dans un film qui n'est pas un documentaire sur lui. Philippe J. apparaît par la bande, avec des fleurs jeunes et une voix de chemin de fer, je crois.)

8 novembre 2023

micro 209

"Dès qu’on soutient le peuple palestinien on est antisémite.
Dès qu’on soutient le peuple israélien on est islamophobe.
Du coup j’ai décidé de soutenir la raclette. C’est bon la raclette."
(@audejavel79)

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"Vache-qui-rit,
vache à moitié dans ton lit" (François Morel & fils)

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"La poésie c’est chercher la réponse
La joie c’est savoir qu’une réponse existe
La mort c’est connaître la réponse" (Gregory Corso)

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"Il est des gens qui ne font rien pour être aimés et qui le sont pourtant, et d'autres qui font tout pour être aimés et qui ne le seront jamais." (Stig Dagerman, Tuer un enfant)

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merci Co! j'adore cette photo...

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"Il n'y a pas de norme. Tous les hommes sont les exceptions d'une règle qui n'existe pas." (Fernando Pessoa, Le Livre de l'Intranquillité)

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"On devrait toujours être légèrement improbable"  (Oscar Wilde)

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"Tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer au repos, dans une chambre." (Blaise Pascal, Discours sur les passions de l'amour)
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"Le fondement même du discours interhumain est le malentendu." (Jacques Lacan, Séminaire III)
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"Vous ne devriez pas avoir peur de quelqu’un qui a une bibliothèque et qui lit beaucoup de livres ; vous devriez craindre plutôt quelqu’un qui n’a qu’un seul livre et qu’il considère comme sacré alors qu’il ne l’a jamais lu." (Friedrich Nietzsche)
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"On devrait toujours se voir comme des gens qui vont mourir le lendemain. C'est le temps qu'on croit avoir devant soi qui nous tue." (Elsa Triolet)

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"Le désespoir de toute manière n'est jamais une solution." (Philip K Dick)

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sur tw*tter, il y en a un qui se fait traiter de "placenta frotté à la couenne de teub"...

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4 novembre 2023

je reçois

Depuis un mois ou deux, oui, je reçois.
Je reçois des messieurs, seuls la plupart du temps. (mais il m'est arrivé récemment d'en recevoir deux à la fois,  pour ce qu'on surnomma vite un "café gourmand", même si, en pratique, le gourmand est arrivé d'abord et le café ensuite...)
Je reçois des messieurs dont j'ai auparavant fait la rencontre virtuelle sur un site ou un autre (je n'en utilise que deux).
On chatte d'abord, on salue, on évoque assez rapidement ce qu'on attend d'une rencontre, puis on échange des précisions physiques, anatomiques, et, assez régulièrement, si ça matche, on fixe un rdv, plus ou moins proche dans le temps (certains se sont concrétisés dans la demi-heure, d'autres ont pris la semaine, voire le mois, en fonction des contraintes des uns et des autres.
En général j'ai demandé une (ou deux) photo(s) avant, donc je sais plus ou moins à quoi ressemble celui qui va sonner... (J'ai pris pour habitude de ne pas recevoir celui qui refusait d'envoyer une photo ou d'échanger un numéro de téléphone -mais bon, un des deux items, ça passe quand même...-)
Ce sont, la plupart du temps, des hommes mariés (ce qui ne me dérange pas plus que ça, voire m'enchanterait plutôt) qui viennent là "entre la poire et le fromage" (entre la fin du travail et le retour à la maison), à la sauvette, grosso-modo comme ceux qui passent à peu près au même moment sur les parkings (visiteurs commerciaux ou pas). Pour décompresser. Mais à l'intérieur, en chambre, c'est plus douillet, plus cosy, surtout maintenant que l'automne est arrivé...
J'aime  passer un moment avec eux, m'occuper d'eux (ça, ça me fait très plaisir) et le rituel est assez souvent le même, une fois qu'ils sont entrés, après les échanges de politesses d'usage, je les conduis à l'autre bout de l'appartement, dans la chambre. C'est plus simple. Quoiqu'avec certains, moins pressés, il me soit arrivé de commencer par la cuisine, où l'on s'assied pour boire un café (et d'aucuns en profitent alors pour fumer une cigarette.)
Revenons à la chambre. On est là, tous les deux, on fait un peu la conversation (on fait diversion) on s'épluche. C'est souvent... dépassionné (et pour moi très plaisant), ce moment où le mec, assis sur le bord du lit, se déshabille, tandis que moi de mon côté je fais la même chose (ou pas). Certains (la plupart) gardent leurs chaussettes, et j'aime "la fin", le dernier geste,  quand tombe alors le caleçon, boxer, ou slip, qui les laisse alors dans leur plus aimable nudité. Avec leur "arme" apparente (qui n'est pas, le plus souvent, à ce moment, en état de majesté non, juste un zizi, qui pendouille simplement, avec la plupart du temps son petit buisson au-dessus.)
Je leur demande parfois si je peux en profiter pour les photographier (j'aime garder des traces), mais tous n'acceptent pas (c'est dommage.)
J'aime beaucoup les voir ensuite prendre leurs aises sur mon lit, dont j'ai défait et replié la couette, et les voilà allongés, vacants, offerts, découverts, tandis que je m'approche pour les entreprendre.
Il y a ceux qui viennent pour la première fois, plutôt rares désormais, ceux ne sont passés (encore) qu'une fois, -certains dont je me dis que je ne les reverrai plus -, ceux qui reviennent, ceux qui me sollicitent, me relancent, ceux dont j'attends le retour. J'ai un faible, bien sûr pour ceux que je revois, qui "font l'effort" de revenir, me montrant ainsi qu'ils en ont envie. Ca me flatte.
J'ai quelques critères qui m'aident à "faire mon choix" : le plus patent étant l'âge : je ne choisis pas de jeunôts (même si parfois j'en aurais envie et que certains se font pressants) , la cinquantaine me semble un bon âge (un bel âge), même si j'ai fait quelques exceptions pour quelques-uns qui ne l'avaient pas tout à fait atteinte... (allez, quarante-huit c'est presque comme cinquante, même si ça fait quasiment vingt ans de moins que moi...)
Je reçois donc, je "fais salon", depuis assez peu de temps. (Je m'étais  pendant longtemps refusé à donner mon adresse, je ne sais pas vraiment pourquoi, pour avoir la paix, dans doute). Et donc ça (ce sésame) m'a permis de côtoyer plus d'hommes pendant ces deux derniers mois que pendant pas mal d'années précédentes...
Dans ce nouvel appartement, mon lit n'avait connu jusque là, à part moi, que le corps de mon visiteur "habituel", celui qui passe régulièrement (depuis une dizaine d'années!) pour un moment tendre (et presque chronométré, cet homme-là n'a jamais beaucoup de temps) que j'apprécie d'autant plus qu'il est à chaque fois inattendu...
Et ça me plaît, de recevoir ainsi, ces hommes que j'ai choisis, et que j'aime chacun pour des raisons précises (pas les mêmes de l'un à l'autre d'ailleurs...).
Bon, mettons les choses au point, je n'en ai pas non plus reçu 50000, hein, je n'ai pas reconverti mon boudoir en BMC...
Mais bon, un certain nombre, déjà, avec souvent l'ajout d'un prénom masculin dans mon répertoire téléphonique. Une série de prénoms, de visages, de corps, d'attitudes, de préférences sexuelles et de façons de concevoir ce moment.
Avec une quasi-constante : quand le mec a joui, c'est fini.
L'effervescence des débuts, septembre, octobre, où ça se bousculait un peu au portillon, m'obligeant alors à tenir un genre de carnet de rendez-vous ("un carnet de bal" avait dit L.) s'est ensuite un peu calmée, l'ébullition a tourné au feu doux, mais dieu que tout ça est agréable (et que j'ai donc été stupide de ne pas me l'être accordé plus tôt...)

3 novembre 2023

dirhams

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DÉSERTS
de Faouzi Bensaïdi

Vu juste après le film de Yolande Moreau (donc, il avait intérêt à être bien. Et il le fut).
Un film marocain de grandes dimensions (dont l'image occupait TOUT l'écran, ça n'est pas si fréquent) avec deux mecs en costard cravate qui roulent dans le désert pour aller récupérer des dettes (crédits non remboursés) chez les très pauvres des villages miteux au milieu de rien (ou de nulle part, ce qui revient au même). Un rond placide et un petit barbu nerveux et colérique. Mehdi et Hamid. Qui sillonnent des paysages désertiques et grandioses dans une vieille bagnole rouge pourrie pour aller gratter quelques dirhams chez des villageois qui n'en ont pas (des dirhams) ou presque. Kilomètres dans la poussière, paysages à couper le souffle, rencontres de personnages plus ou moins pttoresques et/ou décalés (dont le réalisateur lui-même, en épicier aussi fataliste que saisi.)
Rien que ça, on se régale.
Et voilà soudain qu'au détour d'une rencontre (un chasseur de primes qui doit rentrer chez lui d'urgence pour s'occuper d'un décès dans la famille) nos deux zozos se trouvent en charge d'un "terroriste" menotté à ramener en cellule, et voilà soudain le film pris en otage, kidnappé, par un second récit, un autre film, presque. Une autre histoire, un autre rythme, une autre ambiance (même si on reste  dans les mêmes décors sublimes et hallucinés). Un poor lonesome cow-boy, un cheval, un fusil. Et une femme et un chien.
Et que le film va donc avancer clopin-clopant (les deux zozos / le cow-boy), donnant au récit un rythme un peu bancal (et, en ce qui me concerne, mais c'est juste parce que j'avais très envie de faire pipi et je ne voulais pas sortir de peur de manquer la fin, au bout d'un moment cette terrible sensation dite "des fausses fins", ressentie pour la dernière fois devant L'ARBRE AUX PAPILLONS D'OR, vous savez... on a une très belle séquence, on la suit jusqu'au bout, on se dit "tiens, là, ça pourrait être la fin..." et non, juste après un autre plan commence, à la fin duquel on se dit "tiens, là aussi ça pourrait être la fin..." et non, rebelote , et voilà qu'encore une autre séquence... etc.).
Le film alors flotte un peu (il faudrait que je le revoie dans un état plus... tranquille). Jusqu'aux scènes vraiment finales, qui bouclent très intelligemment la boucle en faisant se tisser, se nouer, se rejoindre, les deux histoires, avant un plan final de toute beauté...

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ps : et voilà qu'en fouinant sur allocin*che, je découvre que j'ai déjà vu un film de Faouzi Bensaïdi, WHAT A WONDERFUL WORLD (2007), - purée, seize ans!- et que ce que j'en avais -très enthousiastement- écrit (ici) pourrait tout à fait s'appliquer à ce film-ci.

2 novembre 2023

FAL 2023

8 livres, pour un total de 22€

L'AUTOFICTIF NU SOUS SON MASQUE
d'Eric Chevillard : 6,50€ (Rak*ten : 8,62€)

RAPPORT SUR MOI
de Grégoire Bouillier : 0,50€ (Rak*ten : 0,90€)

BARBES TRILOGIE
de Marc Villard : 2€ (Rak*ten : 3,25€)

IDIOTIE
de Pierre Guyotat : 2,50€ (Rak*ten : 6,53€)

LA BELLE ECHAPPÉE
de Nicholson Baker : 4€ (Rak*ten : 39,99€)

OEUVRES *
de Stefan Wul : 2€ (Rak*ten : 2€)

FIN DE SAISON
de Thomas Vinau : 2€ (Rak*ten : 4,66€)

ME VOICI
de Jonathan Safran Foer : 2,50€ (Rak*ten : 0,90€)

Comme je le fais chaque année, j'ai comparé avec ce que j'aurais payé les mêmes ouvrages chez mon fournisseur web habituel (en omettant de prendre en compte les frais d'envoi). Donc cette année je suis incontestablement gagnant...
Nous sommes donc restés sour le même toit de 11h à 17h, et comme on disait pour terminer les rédacs, "sommes rentrés fourbus mais très contents de cette belle journée".
(Et Philou a conduit valeureusement, et on l'en remercie).

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1 novembre 2023

octobre 2023

(octobre rose, oui....)

dimanche 1er

une belle journée / (la chaleur va perdurer toute la semaine) / je commande à la Fnac le cadeau d'anniversaire d'Emma... / LE GANG DES BOIS DU TEMPLE de Rabah Ameur-Zaimèche à 17h45 (nous sommes 3 dans la salle et ça m'afflige) / je commence une nouvelle catégorie de posts sur le blog intitulée "Brèves" / le premier texte à y figurer s'appelle L'appartement d'en face / je commence aussi à me dire que ça sent le roussi pour le rdv de demain matin avec N. : son tel est coupé depuis 14h... / j'ai préparé une excellente salade de pommes de terre (mangée sur deux repas) / le soir je suis branché via sms par X. qui a envie qu'on se revoie, selon son modus operandi habituel... nous finissons par convenir (je suis faible...) qu'il passera demain matin, avant de partir au travail

lundi 2

(je dors donc très très mal mais c'est en partie de ma faute) / 4h : X. est là comme annoncé (...) ça n'est pas du tout raisonnable mais plutôt plaisant / Je me rendors ensuite  tant bien que mal, par morceaux, jusqu' à 8h45 / le matin je chatte avec un paysan du 89, que je trouve "intéressant"... / pas de nouvelles de N., je me dis que cette fois c'est mort / des nouvelles d'Hervé qui a vaillamment réussi à boucler la programmation pour le Mois du Doc que je commence à mettre en page / et voilà N. qui réapparaît miraculeusement, après discussion j'irai le chercher demain et je le ramène à Vesoul où nous passerons la journée ensemble (et j'avoue que j'ai un peu de mal à y croire...)

mardi 3

(pas très bien dormi) / le mots du jour au Sutom (trouvé en deux coups) était POIREAUTER,  et sonnait -déjà- fort justement comme un mauvais présage / tout avait pourtant bien commencé (je devais aller le chercher en voiture) mais s'est soudain mystérieusement interrompu juste avant que je parte, me laissant démoralisé et sans nouvelles / j'ai donc roulé jusqu'à un parking (on avait parlé de drague plus tôt avec L.) qui s'est révélé désert (avec les bouffées de vent d'un orage qui s'annonçait, et la chute consécutive -et sonore- de glands (!) sur la carosserie / une heure plus tard N. réapparaît, avec à nouveau une explication plausible (...) / je n'irai pas le chercher mais lui pourrait passer en fin d'après-midi (de 18h à 22h) : j'y croirai quand je le verrai / D. appelle en demandant si je suis dispo, et je suis embêté de lui dire non / je termine le dépliant Mois du Doc 23 (8 films) / Emma nous invite officiellement jeudi à son anniversaire (mais je le savais déjà) / une postcard de Domi & Alain en réponse à la mienne ("Vivons d'amitié et de bière fraîche" hihi) / une interrogation me vient : "l'espoir génère-t-il plus de dopamine que la déception ne génère d'adrénaline ?" (vous avez 3 heures) / bien sûr, N. ne viendra pas, même si nous discutons sur whats*pp de sa venue éventuelle pdt, allez... 2h (et j'ai un peu le sentiment de me faire manipuler plus les choses avancent -je me surprends à lui proposer de l'héberger! tsss Robert fais gaffe!-) / pdt ce tps L. est parti chercher fortune sur un parking de Vitrey... / Bilan pour moi de ce 3 octobre : deux lapins la même journée, et ce par le même mec! Chapeau (de magicien) c'est le cas de le dire! / whats*pp avec L. enchanté par son routier, puis re avec N. (que je devrais -en principe- aller chercher demain et ramener à la maison, nouveau plan)

mercredi 4

(plutôt bien dormi) / tiens y a du brouillard ce matin / le sutom du jour était NUPTIAL (trouvé en 3 coups) : mieux qu'hier! / branché tôt par N. qui "pourrait" venir aujourd'hui à 11h / du coup j'espère! / 10h : whats*pp : il vient de démarrer! Dans 40' il est là ... (j'ai du mal à y croire) / CA Y EST! Enfin! on s'est rencontré, et on a fait connaissance comme prévu (...) deux heures super, j'en suis ra-vi! / au courrier une très plaisante carte des Gaberel en réponse à ma carte d'été / 13h15 : le fenêtre centrale de l'appart d'en face est ouverte, et, chance, le jeune rebeu à chignon et pantalon de jogging rose me gratifie d'un délicieux one-man-show / 14h30 : rdv chez la dentiste pour ce détartrage repoussé au moins 3 fois déjà.../ 15h45 : LE REGNE ANIMAL / 20h15 L'ENLEVEMENT (soirée d'ouverture de la Decima Settimana italiana, avec un pot dans le hall après le film)

jeudi 5

mal dormi (masque machine mal positionné) / Pépin passe tôt pour un café scrabble (le verbe "zéroter") / midi au Globe avec Isa et Catherine / Isa a bossé pour les ADC et fait un site instagram / 13h30 : DERNIERE NUIT A MILAN (11 spectateurs, presqu'une "vraie" séance!) / 17h : au soleil, le jeune homme barbu à chignon de l'appartement d'en face fume langoureusement, assis sur le rebord de la fenêtre, cheveux défaits, j'immortalise... / 18h30 : je passe prendre Pépin pour aller à Gy pour fêter l'anniversaire d'Emma / soirée plaisante et fous-rires habituels / retour sagement 22h30 avec un camion qui me suit pendant tout le trajet comme dans DUEL...

vendredi 6

(sommeil fractionné, troisième réveil à 6h30) /rêvé qu'on remontait Le Songe et bien sûr je n'arrivais à retrouver ni mon costume ni mon texte... / whats*pp avec N. qui doit passer ce soir / le sutom du jour (trouvé en 3 coups) était REGULIER, ce que je trouve plutôt de bon augure... / préparé des courgettes farcies et du riz au four pour midi / 13h45 : LA CHRONIQUE DES PAUVRES AMANTS : 15h45 : Catherine m'attend dans le hall pour me donner une invitation téléramuche pour LE REGNE ANIMAL / 16h10 : un sms qui génère une ÉNORME déception : N. ne pourra pas venir ce soir / (une fois de plus je n'aurais pas dû acheter de petits gâteaux lol) / son tel est coupé, donc j'attends sans trop y croire d'éventuelles précisions... / je repasse au local pour refaire des nouvelles cartes pour les C et les amis à qui ils comptaient les offrir (elle n''étaient plus dans l'enveloppe") / je m'offre une Guinness / pour m'occuper, je cherche -et finis par trouver- une recette pour faire des petits cakes au shit (avec le vieux bout que j'ai retrouvé par hasard dans la boîte marquée "boîte à bonheurs" hihi /

samedi 7

(sommeil moy-moy) / bien commencer la journée en regardant le début (et surtout la fin) de TENUE DE SOIRÉE, sur la Cinétek / 7h50 : oh oh mais qui donc est sur le trottoir attendant de traverser ?  le jeune rebeu barbu à chignon et son coloc' de l'appart' d'en face qui rentrent se coucher... / 9h30 à la terrasse du Lion comme annoncé avec les C. et Christine pour leur donner les cartes (re)faites / au marché le jeune rebeu qui vend du pain bio avait aujourd'hui un joli pantalon de jogg bleu mais je ne l'ai même pas pris en photo... / j'apporte ma contribution à la science : un bout de shit conservé depuis 17 ans (il date de 2006 au plus tard) n'a absolument plus aucune qualité psychothrope : pfuit ! le THC) / 15h45 : LE COLIBRI / après la séance dans le hall un gentil monsieur de Luxeuil me (nous) complimente pour la qualité de notre programmation et le fait de programmer une semaine de cinéma italien, nous rosissons de concert / Pour rester in the mood de ces dernières 24h, un appel de L., qui m'annonce qu'il ne pourra pas passer ce soir comme prévu... (ben voyons) / bon, ces gâteaux je vais vraiment les foutre à la poubelle... /(nan, finalement je les ai congelés, ils sont joliets, et ça pourra toujours re-servir!)

dimanche 8

(sommeil comme d'hab) / je me mets un peu à jour sur le blog / à midi choucroute de mon traiteur améliorée (+ 2 knacks et 3 patates) / j'ouvre un peu par erreur un Buzet 97 rescapé de la cave de Jacques  que je je boirai plus tard avec l'attention requise / je passe l'après-midi devant l'ordi et j'ai parfois de légèrs élancements au niveau du dos / je continue TROP LOIN DE DIEU que j'ai tort de fragmenter comme ça je le sais, et qui devient vraiment passionnant quand j'en lis soixante pages d'une traite / je commence à regarder BLADE RUNNER à la télé mais je pique du nez /

lundi 9

à 8h comme annoncé le peintre me rapporte mes volets (avec le jeune homme dans sa nacelle que je ne photographierai même pas) / deuxième service avec la choucroute (il restera de quoi en faire un troisième) / à 13h30 : LA CHIMERE / juste avant le film un tout petit sms de N. (ressuscité, donc) qui me met le coeur en joie (même si mon estomac, ce jour, semble de très mauvaise humeur) / en rentrant je manque de casser ma voiture en m'engageant sur un rond-point où arrivait à vive allure une voiture que je n'avais pas du tout vue (elle non plus) nous nous sommes arrêtés très près l'un de l'autre, nous nous somme regardés, avons échangé des mimiques soulagées et nous somme repartis, elle à gauche, moi à droite / un autre petit sms de N. qui me dit qu'il me bipera plutôt demain matin / les horaires des séances ayant -enfin- été envoyés, je finalise la plaquette MOIS DU DOC / 

mardi 10

(sommeil pas top mais bon...) / un peu de whats*pp tôt avec L. qui viendra au cinéma demain soir (soirée d'ouverture du Festival LGBT PARLONS D'AMOURS) / N. m'annonce qu'il me bipera cet après-midi / je reçois une petite visite comme j'aime (E. donc) : il m'apprend qu'il a fait une embolie pulmonaire et porte désormais des bas de contention (j'avais l'impression d'être au lit avec une dame lol) / après le repas, me voilà avec des problème intestinaux, digestifs, sphinctériens (oups) et je me rallonge un peu le temps que ça se passe / N. ne se manifeste toujours pas. / reçu très jolie carte de Pacoune en réponse à ma carte d'été / en allant déposer le dépliant du Mois du Doc, je passe au Super U pour acheter du riz, et, aubaine, je tombe sur des St Jacques à 50 % (qui iront très bien avec mon riz de ce soir) / 20h30 : GOTAINER RAMENE SA PHRASE, premier spectacle de la saison au ThéV' /

mercredi 11

(sommeil moy-moy) / Coup de fil d'Emma / D. m'appelle pour demander s'il peut passer demain matin (pour un café et +) et j'acquiesce / J'appelle Malou pour lui raconter, entre autres, mon mois de septembre "rose" qui semble la ravir... / Pas de nouvelles de N. / 3 Libé au courrier (samedi/dimanche, mardi, mercredi ) / il semble que le jeune homme barbu à chignon et son coloc' ont définitivement quitté l'appartement d'en face / je passe à la pharmacie acheter de l'imodium et un truc appelé "Nuit calme" à base de produits naturels (j'essaierai ce soir!) / 20h : je retrouve L. au cinéma pour la projection de L'AIR DE LA MER REND LIBRE (en présence de son réalisateur  producteur) / L. me gâche un peu la soirée en me parlant de P. (mais bon finalement il a peut-être eu raison il faut bien que je m'y fasse!) / un pot sympa dans le hall du cinéma après le film (avec des petits gâteaux de Chez Georgette  / L. passe ensuite à la maison pour un after sympa (...) / je prends ma première ampoule de "Nuit Calme" /

jeudi 12

(sommeil à peine mieux que d'hab' mais bon c'est une cure de 20 jours : let's wait and see) / Le mot du jour de Sutom (trouvé en 3 coups) était COMPAGNON (et je n'en tire aucune conclusion...) / D. passe comme annoncé, il est toujours aussi agréable (mais qu'est-ce qu'il est bavard...) / réapparition (inespérée) de N. sur whats*pp le temps de qq sms... / dégotté dans la vitrine du bouquiniste KASSO de Jacky Schwartzmann / à midi au Globe à 4 (morbiflette, bien) / je photographie outrageusement un groupe de 3 jeunes gens barbus à casquette attablés au soleil / je m'inscris sur bluesky grâce au lien envoyé par gentiment par Isa / j'ai presque fini TROP LOIN DE DIEU de Kim Zupan /15h45 : NUIT NOIRE EN ANATOLIE / grâce à Zabetta (entregent) je récupère des madeleines de chez Georgette (qui restaient d'hier soir) / 20h30 : LES DAMNÉS NE PLEURENT PAS

vendredi 13

(à peine mieux dormi : juste un réveil) / 9h30 : café-scrabble chez Pépin  (j'ai eu beaucoup de chance) / 11h30 : je passe récupérer les dépliants Mois du Doc à repro system d'où je repars avec un mug publicitaire (grâce à Patrick) après avoir un peu pleurniché pour l'avoir / j'écoute plusieurs fois de suite JE NE SAIS PLUS QUOI FAIRE POUR TE DÉCEVOIR de Thiéfaine, me sentant inexplicablement joyeux à l'écoute de cette chanson (sans aucun doute faisant partie de mes 100 préférées >>> faire la liste des 100 chansons préférées) // qq sms furtifs de N. (mais qui me font tjrs autant plaisir) / réunion de mizenplis du Mois du Doc (+ cartes éventuelles) / j'appelle Réservoir Books pour réserver le dernier Nesbo (il me reste 22€ sur mon chèque-cadeau, et le bouquin coûte précisément 22€!)

samedi 14

(mal dormi de merde, mais, aussi, couché trop tôt! à 1h j'en étais déjà à mon deuxième réveil!) / 9h au Lion en terrasse malgré la pluie (j'avais écris les rabasses parce que ça rimait avec en terrasse, mais c'était quand même un peu excessif)  avec Christine et les C. / au marché, je rephotographie éhontément le jeune monsieur qui vend du pain bio (et qui ressemble, d'ailleurs,  pas mal à l'ex-locataire d'en face...) / j'appelle la librairie à Besac pour dire que je viendrai plutôt en début de semaine prochaine / 13h40 : TROIS NUITS PAR SEMAINE / 16h : MARIE-LINE ET SON JUGE / 18 h : DES GARCONS DE PROVINCE / réapparition de N. via sms sur whats*pp (qui me met le coeur en joie) et m'annonce sa venue demain en fin d'après-midi ("qui n'espére rien n'est pas déçu..." me dis-je /

dimanche 15

(un peu mieux dormi - d'abord 5h d'affilée, puis 3h-) / le sutom du jour (trouvé en trois coups) était BIENTÔT (pas mal...) /je mets sur pied une rencontre triangulaire au sommet, mercredi matin, avec Y. et L. / vers midi, N. me confirme sa venue ce jour pour 16 /17h... / Je suis dans les dernières page du Kim Zupan et je fais durer le plaisir... / je décongèle les petits gâteaux de l'autre fois... (excès d'optimisme ?) / je fais le dos rond et j'attends le sms qui va m'annoncer qu'il ne vient pas... / j'ai terminé TROP LOIN DE DIEU et j'ai eu une larmichette... / j'ai cru qu'il ne viendrait pas car son tél s'est coupé à 16h, mais c'est simplement qu'il n'avait plus de crédit / et ouf! N. est arrivé dring dring  un peu après et j'en étais ravi / on a pris un café, il a fumé, on est allé s'allonger (...) et crac! (ça a vraiment fait ce bruit) son épaule s'est démise et il a commencé à avoir mal et donc la séance a été abrégée (avec lui il y a plus de péripéties que dans un roman d'Alexandre Dumas!) / (il repasse en principe demain après-midi après son rdv à l'anpe) et je me sens en même temps heureux et (un peu) déçu, et voilà... /

lundi 16

(sommeil bof bof) / le rdv de mercredi avec Y. et L. se confirme / N. annule pour cet après-midi (il est immobilisé à cause de son épaule) et conclut "partie remise"... / bon, hein, je les mets à la poubelle, ces petits gâteaux décongelés dont je ne peux plus rien faire... / au Super U je croise Loutfi G., un ancien élève : il a une voiture, une jolie barbe, et travaille dans le bâtiment (et il est joli comme un coeur) / le hasard fait bien les choses : je suis recontacté par le mec précisément qui voulait, le mois dernier,  absolument passer en même temps que N. (la toute première fois où il devait passer), il est en ville, et donc cette fois la rencontre a lieu (appelons-le J.) et c'est une expérience très plaisante (à reconduire...) / j'ai dû commencer à faire un planning succinct pour cette semaine tellement il fallait que je n'oublie rien. / je me suis payé une vidéo pour le soir (4,99€) : LES COMPLICES, parce que j'aime beaucoup William Lebghil /

mardi 17

(je n'ai pas pris mon ampoule de Nuit Calme hier soir, mais je n'ai vu aucune différence!!) / Emma passe à 8h30 boire le café en allant à Belfort / Je suis recontacté par un mec avec qui je discute depuis un moment et qui aimerait passer un jour à midi / 11h 25 : le bus pour Besac / 12h30 à l'Iguane (en salle cette fois-ci!) / 13h40 : LE RAVISSEMENT / ensuite je passe à Réservoir Books pour récupérer le Nesbo que j'avais fait mettre de côté / je remonte la rue des Granges jusqu'à chez ma bouquiniste préférée, je lui achète un livre et du coup j'ai droit à un gratuit à choisir dans le bac réservé à cet effet, et je vois dépasser BAOBAB, par Jean Echenoz, un petit opuscule hors-commerce que je désespérais de réussir à me procurer / dans le bus de retour je sms avec le mec qui voulait passer le midi (appelons-le F.) et qui serait dispo ce jour de 17h30 à 18h30 (il est marié et habite à Besac) : nous discutons du programme d'une rencontre immédiate, dès que je serai rentré chez moi / il débarque  (...), nous avons terminé "dans les temps" et il est convenu de se revoir vendredi (à midi ou en fin d'après-midi) / 20H30 : DICTIONNAIRE AMOUREUX DE L'INUTILE au ThéV' / Retrouvé Phil et Fran à la sortie, et Fran nous paye une bière

mercredi 18

je corrige un post ("l'appartement d'en face") sur le blog, en suivant les conseils d'Hervé / un peu fébrile ensuite avant d'accueillir mes invités, je chatte avec les deux séparément (l'heure est avancée à 10h30)  / L. arrive le premier, de peu suivi par Y., et nous voilà tout de suite dans le vif du sujet, bien occupés tous les trois (...) / un moment que je trouve fort plaisant, on boit même un petit café après, même si L. émet ensuite quelques réserves (plutôt justifiées), une fois que Y. est reparti. / (j'ai eu et fait ce que je voulais, et j'ai pris des photos, que demander de plus ?) / L. reste un peu, et on continue de deviser en mangeant des cacahuètes... (il me dira même "merci" en partant!) / repas à LPC (bof) puis café chez les Soria à 13h30.../ il fait grisounet, puis il commence à pleuviner... / 18h : réunion de programmation ADC , rapide efficace et joyeuse comme j'aime...

jeudi 19

7h30 : au labo pour mes analyses trimestrielles / je m'offre ensuite un petit-déj' à la hauteur, avec croissant et baguette fraîche / commentaires positifs de Y. et L. à propos de la réunion d'hier (qui a donc des chances d'être reconduite...) / Effectivement, L. lance l'idée d'un "café gourmand" jeudi prochain, et tout le monde réagit enthousiastement / reçoit quelques minuscules signes de présence de N. via émoticones de whats*pp / reçu les résultats de mes analyses trimestrielles concernant l'hémoglobine glyquée et je suis enchanté : je suis redescendu au taux d'il y a 6 mois (6,7) alors que lors du dernier j'étais monté à 6,8 / pour fêter ça je décide de refaire mon fameux gâteau aux noisettes de la soirée tarot /(en fait j'ai juste le temps de m'occuper des noisettes) / 20h15 : ET LA FÊTE CONTINUE! de Robert Guédiguian, Soirée d'Ouverture de Saison (91 spectateurs!)

vendredi 20

à 5h du matin, je suis en train de faire le gâteau aux noisettes (qui s'avèrera décevant) / une rencontre improvisée en vitesse au vu d'un intérêt commun et d'un emploi du temps chargé : à 9h15 bonjour T. (...) et à 10h comme prévu au revoir T. (avec la perspective  de renouveler cette rencontre / Je me réabonne à BREF et je peux enfin mater le troublant MARS EXALTÉ de Jean-Sébastien Chauvin que j'avais très envie de voir depuis un certain temps... / Eh oui, tiens, je vais faire du rangement (mon carnet de bal est vide, puisqu'un visiteur envisagé ce jour (F.) s'est décommandé à cause de la grippe) / J'ai commencé le Nesbo ECLIPSE TOTALE, que je trouve un peu moumou.../ je commence à me prendre la tête sur les billets de train pour Noël.../ Je regarde sur Netflix le spectacle de Panayotis Pascot et je m'endors juste après, très peu, juste le temps de faire un rêve très précis -l'appartement avec les fleurs et le jeune homme barbu qui vient me parler-

samedi 21

(oups mon ordi qui fait des siennes au démarrage à 2h du mat' et me met en panique, mais finalement je réussis à relancer et tout revient à la normale) / je discute avec d et nous évoquons un intérêt commun / je rentre du marché chargé comme un baudet (c'est vrai, je croule) parce que j'ai acheté des soupes proposées par les restaus locaux et vendues par le Li*n's Club (4 = 4 kilos supplémentaires dans un cabas déjà chargé!) / N. se manifeste sur whats*pp -ô joie- et me promets qu'il viendra dès que possible /  je goûte la "Crème de haricots blancs à la saucisse de Morteau" du Balcon à Combeau: très bien / D. m'appelle pour me confirmer qu'il passe tout à l'heure /14h40 : il est là (...) 16h il repart (il passe quand même plus de temps en voiture que chez moi, c'est gentil) / je me reprends la tête pour les billets de train de Noël et finalement j'abandonne (Dominique prendra le relais "en vrai" lundi matin au guichet à Besac) /Potage du soir : "Crème Dubarry" (d'un restau que je ne connais pas, Les Ruines de Catoche)

dimanche 22

finalement Dominique s'en est occupée dès ce dimanche matin (tout était bon, horaires et prix, sauf qu'il a fallu que je reprenne une carte de vieux payée plein pot...) / midi potage : "Fenouil & poireau" (du Bouchon Lyonnais) /j'attends vaguement un appel de N. en sachant qu'il ne va pas appeler puisque son tel est coupé depuis ce matin / Je continue le bouquin de Nesbo qui commence un peu à frémir au bout de 140 pages! / 18h : LE CIEL ROUGE (où je retrouve Isabelle) / potage du soir : "Potage St Germain" (de Chez Jane) / et un looong échange whats*pp avec N. qui vire quasiment à l'incandescence... avec possibilité d'une visite demain / L. décommande pour le café gourmand de jeudi matin /

lundi 23

(tiens! il y a de la lumière très tard- dans "l'appart' d'en face") / (rendormi 4h après avoir pris mon ampoule "Nuit calme" à mon premier réveil) / 8h30 : aller faire le pied-de-grue devant chez mon médecin (qui désormais prend le matin sans rdv) pour renouvellement d'ordonnance(s) et demande d'opération de ma ("légère") hernie ombilicale / retrouvé Odile, du FJT, qui venait aussi se faire soigner / mes ordonnances sont renouvelées, et même mon prochain rdv est pris pour dans 3 mois / croisé N. sur whats*pp qui m'annonce avoir l'intention de venir cet aprèm / (par superstition je n'achèterai pas de petits gâteaux...) / vers 15h30 il a dit, mais comme à chaque fois reste une marge d'incertitude / en fin de compte,  N. n'est pas venu, je m'en doutais un peu,  son tel est out depuis midi / je ne suis même pas déçu / je continue le Nesbo que je ne trouve pas hyper palpitant... / 20h30 : avant-première de SECOND TOUR d'Albert Dupontel / (à propos de N. : je suis désappointé)

mardi 24

(pas trop mal dormi : effet "Nuit calme" ou effet placebo?) / le temps est moche et mon moral un peu pareil (mais le soleil va revenir...) / le désappointement est arrivé ce matin, comme un ressac, comme un reflux / Bon il finira bien par se manifester, hein... / je passe à la pharmacie récupérer mes médocs (et le C. pour le zizi, maintenant j'ai du 10mg)-mais dans la boîte il y en a 4!-  / à midi rdv à La Femme du Boulanger avec Emma et Cathy, un très beau moment (même si je suis intérieurement un peu chagrin), deux heures qui passent très vite et qu'on décide de reconduire  régulièrement... / Cathy adhère aux ADC... / Toujours sans nouvelles de N., ça m'affecte, je n'ai plus qu'à m'armer de patience je crois... / discussion avec un nouveau qui cherche un trio (qui ne me convainc pas tout à fait), puis avec L. à qui j'ai refilé l'info / on verra bien la semaine prochaine /

mercredi 25

(plutôt pas mal dormi, réveillé une fois vers 3h) /diverses discussions (T. qui reprend contact pour rdv demain de bonne heure, un autre mec qui me laisse son numéro (et surprise quand je le mets ds mon répertoire, il s'avère que c'est un mec avec qui j'avais déjà eu affaire, et avec qui j'avais fini par couper les ponts, et qui ne ressemblait pas vraiment à la photo que le mec m'a envoyé... domm, je supprime le contact...) / dernière fois que je parle ici de N., clic!  j'éteins sa petite lumière (tant qu'il ne réapparaît pas, l'espoir fait vivre) / pour faire de la monnaie pour le bus (je n'ai qu'un billet de 50 et des pièces orange) je m'arrête chez Azouz et je me paye cinq carrés de chocolats noirs "grands crus" / je croise Ayman, un ancien élève qui est désormais en fac de sport, qui est revenu sur ses pas pour me saluer, ça m'a touché) / repas en 1/2h chrono à l'Iguane / 13h20 : LE SYNDROME DES AMOURS PASSEES / pffff : aucun message whats*pp de qui que ce soit de toute la journée... / dans le bus je vois la programmation envoyée par le programmateur et c'est rien de dire qu'elle m'agace, j'en fais part à Hervé par sms, mais ne récolte qu'un silence poli... / Je commence à regarder (entregent...) L'ENFANT DU PARADIS de Salim Kechiouche, un jeune homme que je trouve vraiment très beau /

jeudi 26

(sommeil : comme hier) / de bonne heure j'échange via sms sur whats*pp avec L. avant que sa petite fille ne se réveille (je suis un peu étonné (agréablement surpris) de le voir utiliser le mot sentiment) / 8h30 : T. arrive comme annoncé, et nous passons ensemble un agréable moment  (...) / j'ai terminé la mise en page de la prog 3 et j'envoie la chose à Hervé / à midi j'ai fait de l'aligot (à 50% au super U), et j'ai pensé à Jacques.../ fini de regarder L'ENFANT DU PARADIS / (je n'aime pas cette impression de me sentir abandonné... ) / je continue le Nesbo qui s'arrange un peu / le soir je finis l'aligot accompagné d'une poêlée de St Jacques (reste d'une autre promo à 50% du Super U)

vendredi 27

(plutôt très mal dormi, mais j'ai l'habitude) / tiens je m'inscris sur faceb*ok (pour une très mauvaise raison) / je passe chez le médecin pour récupérer le courrier qu'il était censé me faire (et qu'il a oublié), en attendant je discute avec Sofian B., un ancien élève (qui a maintenant 24 ans) / je fais un plein à presque 70€! / le Nesbo devient  passionnant (on est à 150 pages de la fin, il était temps!) / Je passe à l'hôpital pour prendre rdv pour mon hernie ombilicale / N. réapparaît sur whats*pp juste avant mon premier film (cet homme-là me surprendra toujours) / 16h : LA FIANCÉE DU POETE, en compagnie de mes 3 "dames de coeur" (Catherine, d'abord, arrivée la première, puis Manue et Emma qui nous rejoignent) / 18h : DÉSERTS / 20h30 : re N. sur whats*pp : finalement il pourrait passer ce soir, il va passer ce soir... / 21h30 : N. est là, sur le canapé, je suis ravi de le retrouver "en vrai" et j'en profite (...) / il repartira à la fin du match (Angleterre / Argentine, 26 /23) et on se dit "à mardi..." /

samedi 28

oh oh tristounet, le marché, ce matin : ni bonnes soupes comme la semaine dernière, ni jeune homme barbu qui vend du pain bio : le stand était tout vide / je finis le Nesbo / le mec avec qui on devait éventuellement faire un trio la semaine prochaine a complètement disparu (j'avais bien dit à L. que je ne le sentais pas trop trop) / Bonheur Portatif, de Philippe Guerry, change de périodicité et devient hebdomadaire, ce qui me ravit / Manue invite pour un concert le 10 novembre / Je commande un bouquin de Joseph Bialot : C'EST EN HIVER QUE LES JOURS RALLONGENT / Je passe une partie de la soirée (puis de la nuit) à chercher désespérément un livre que je suis pourtant sûr d'avoir acheté, LA NUIT IMAGINAIRE, c'est très énervant, (livre que que je finirai par retrouver au milieu de la nuit, lors de  mon deuxième ou troisième réveil, dans ma table de nuit où j'avais pourtant cherché dix fois précédemment) /

dimanche 29

(le changement d'heure : une heure de plus, ça peut être une heure d'insomnie de plus...) /10h30 : les Soria passent me prendre, direction la Foire aux Livres de Belfort / 11h30 : première manche (ah ça y est ils ont -enfin- des nouveaux bouquins / 13h : on grignote sur place (plat du jour + dessert du jour) / 14h : on y retourne (deuxième manche) : bilan des courses 8 bouquins pour 22€ / L. m'envoie une jolie vidéo perso sur whatsapp / On boit un verre à l'Atria avant de repartir / un peu de mal à quitter Belfort (surtout à trouver la bonne route avec tous ces sens interdits dans la vieille ville)/ Philou conduit vaillamment dans la nuit et la pluie / presque 19h : retour à la maison / j'ai envie de manger des cochonneries / je me couche à 21h, parce que je dors debout

lundi 30

(nuit en accordéon avec maints réveils : plus je me couche tôt, moins je dors bien) / le sutom de ce jour (trouvé en deux coups) était RECIPROQUE (de bon augure hihi ?) / 9h : rdv chez Co & Pépin pour café-scrabble (4 parties, j'ai eu bcp de chance : un scrabble x 9 en dernier coup avec HURLIONS) / il pleut affreusement / reçu l'édito, je file à l'imprimerie / 17h30 : il fait nuit et il pleut toujours / Pas de nouvelles de N. (tel coupé depuis hier, ça commence vraiment à me saouler) / on verra bien demain / et L. qui voudrait savoir s'il peut passer demain en fin d'aprèm... / oui, on verra bien demain.../ 23h : je vais aller me coucher

mardi 31

je viens de relire : je suis tout à fait dans le même état qu'au 1er du mois : N. devait passer (il déposait sa femme à la clinique à midi et venait juste après) mais son téléphone est coupé depuis samedi / j'avais même mis à réchauffer de la choucroute de mon boucher et ouvert une bouteille de pinot gris... / je lui ai donné jusqu'à 13h mais rien de rien / comment chantait Thiéfaine, déjà ? ah oui : JE NE SAIS PLUS QUOI FAIRE POUR TE DECEVOIR" oui c'est tout à fait ça... / L. m'a contacté pour passer ce soir "me faire un bisou" et D. aurait souhaité passer cet après-midi ou demain... / rdv à rallonge chez la dentiste (15h30, je suis passé à plus de 17h) / et quand j'arrive à la maison L. est là, comme promis, et monte pour une très agréable séance de gros câlins, qui nous fait grand bien à tous les deux... (c'est "réconfortant") / 19h15 : je vais me faire une simili raclette, tiens (et boire du Pinot gris entamé ce midi, même si ça n'est pas le vin qui va avec...) / et let's go november!

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