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lieux communs (et autres fadaises)
31 août 2008

60 jours (même pas, d'ailleurs!)

1) j'ai coupé la sonnerie du réveil
2) je me suis fait extraire une dent de sagesse
3) j'ai imprimé mes billets de train
4) je n'ai pas oublié le code de la porte
5) j'ai découvert Jo Nesbø
6) je suis allé plusieurs fois au Père Lachaise
7) j'ai mangé du bar (de ligne)
8) j'ai vu mon premier long-métrage d'animation américain en V.O
9) j'ai ramené chez moi une part de flognarde pour le p'tit déj
10) j'ai laissé toute une nuit mon sac (avec les papiers l'appareil photo et tout et tout) dans la voiture (ouverte) mais on ne l'a pas volé
11) j'ai été flashé par un radar automatique, dont je connaissais pourtant parfaitement l'existence
12) j'ai cueilli des haricots verts
13) j'ai mangé du sorbet à la rhubarbe fait maison
14) j'ai regardé la totalité des épisodes de Six Feet Under (63)
15) j'ai trouvé du premier coup les deux polars (de Jo Nesbø) que je cherchais d'occase chez Gibert
16) j'ai démagnétisé tous mes tickets de métro d'un coup en les mettant dans la même poche que mon portable
17) j'ai rencontré en vrai un bloggeur que je connaissais que virtuellement
18) j'ai gagné quatre parties de "canadien" d'affilée
19) j'ai acheté du sirop d'orgeat pour faire des mauresques
20) je suis entré dans un magasin chicos, vêtu quasi comme un clodo
21) j'ai bu de la limonade à la gentiane
22) je me suis relevé très souvent pendant la nuit
23) j'ai regardé a la télé Le gendarme et les extraterrestres un soir qu'il s'était mis à pleuvoir alors que je devais aller au ciné à pied
24) j'ai photographié une joyeuse troupe de peintres en bâtiment
25) j'ai réussi à assister à une projection de presse qui était en principe complète
26) j'ai regardé la première saison de Dexter
27) je me suis levé très tôt un matin, pour rien
28) j'ai récupéré l'odorat pendant une petite heure, sur le Boulevard St Michel
29) je n'ai pas trouvé de bouquin de Jean L'Anselme
30) j'avais quatre propositions différentes pour loger à Paris
31) j'ai réussi à entreprendre une tâche dont je me pensais incapable de venir à bout avant la fin des vacs
32) je suis allé au ciné à 9h du mat'
33) je me suis offert un ballotin de chocolats
34) j'ai déniché des baskets bleues
35) j'ai découvert que j'avais un pouvoir magique : celui de vider les parkings
36) j'ai essayé trois fois, en vain, d'envoyer un certain sms d'anniversaire, le 08.08.08
37) j'ai mangé dans le train des madeleines bretonnes offertes par Manu
38) j'ai encore manqué la fête des bûcherons à Bussang
39) j'ai nettoyé des toilettes avec une brosse à dents (que j'ai jetée ensuite!)
40) j'ai accepté d'être témoin à un mariage
41) je n'ai pas été capable de faire pousser courrectement une graine de tournesol que j'avais fait germer
42) j'ai lu d'une seule traite un polar de Fred Vargas, un après-midi, assis dans ma bagnole
43) j'ai cuisiné une courgette farcie (elle était grosse)
44) j'ai programmé une dizaine d'enregistrements avant de partir, que mon graveur a refusé d'effectuer pour cause de panne
45) je n'ai pas eu trop envie d'envoyer des cartes postales
46) j'ai posté quatre numéros des "Lieux Communs", de 97 à 100
47) j'ai pensé à fêter l'anniversaire de Malou
48) ... mais pas celui d'Hervé
49) j'ai enfin lu Légendes d'Automne
50) je me suis surtout balladé sur les lignes 3,4,9 et 14
51) j'ai joué une fois au loto
52) j'ai fait des oeufs brouillés dans une casserole riquiqui qui attachait de surcroît
53) je peux désormais mastiquer des deux côtés
54) j'ai pris plusieurs fois mon repas chez traiteur chinois ("chauffer" ?)
55) j'ai fait la grasse matinée, à de maintes reprises
56) j'ai composé des "pages de semaine" pour un agenda 2009 qui ne verra peut-être jamais le jour
57) j'ai racheté une montre que j'avais eue il ya déjà longtemps
58) j'ai reçu onze cartes postales
59) je me suis (très tôt, début juillet) acheté un agenda moleskine "18 mois"
60) j'ai remis la sonnerie du réveil

30 août 2008

festif

(Eh oui, la vie reprend! même hors-vacances...) De retour de courses (pas dominicales puisqu'on est samedi, comment dire alors, samedinicales ?), après avoir manqué la crise cardiaque dûe au prix des choses (QUOI ? 5,85€ le kilos de figues (même si elles sont noires et viennent de Turquie), puis l'attaque cérébrale dûe au décalage (au moins 30°) entre la clim du Super U et le soleil atrocement radieux (oui, oui, on va rentrer donc c'est normal qu'il fasse abominablement beau, eh oh comme d'hab'!) je me suis ressaisi en observant le joli papa bronzé razibus en marcel noir en activant mon demi-neurone à propos de ce que je remarquai tantôt en déambulant le long des rayons tout en poussottant mon caddy cacochyme (cet aprèm', le magasin était envahi par les vieux! c'était donc mon jour!) et qui ne manqua pas de m'agacer un peu : en regardant l'emballage (festif ) de nos produits alimentaires (sauf bien sûr les tristounets "premiers prix" qui sont cachés tout en bas), on a vraiment l'impression que tout n'est que rires fêtes et plaisir dans les maisons des gens : c'est partout la grosse teuf à l'heure des repas, mais encore plus avant : on a l'impression que la moitié des choses comestibles et achetables, au moins, est désormais estampillée "spécial apéro". Si, si, faites l'expérience... Qui a parlé de pouvoir d'achat en berne ? Que nenni point du tout, c'est la grosse grosse éclate, partout, on ne fait plus que ça, boire des coups les uns chez les autres et rebelote les autres après chez les uns, avec des grandes claques dans le dos, des barbeuqu' qui n'en finissent plus, des tapas machins et des trucos typicos, et hop tout le monde à la queue leu leu, et nos amis les publicitaires et les équipementiers alimentaires industriels nous le font savoir et nous le rabâchent à longueur de rayon... à force de nous l'asséner, on va finir par y croire, que la vie, décidément elle est trop belle, on va se choper des crampes aux maxillaires à force de fou-rire et faudra racheter encore des chaises de jardin sinon tout le monde ne va pas pouvoir tenir ! Youp là c'est comme qui dirait garden-party à l'Elysée tous les soirs et pour tout le monde !!!

28 août 2008

enraha

BE HAPPY
de Mike Leigh

C'est comme la piscine en cette fin de saison : quand elle devient un peu plus frisquette, on a du mal à y entrer. Cette comédie de Mike Leigh, ça fait un peu le même effet. Surtout lorsque l'héroïne, Poppy, semble d'une bonne humeur perpétuelle et inoxydable, un genre de Mary Poppins, souriant contre vents et marées que ça en devient presque pénible. D'autant plus que le film est bizarrement construit : voilà qu'au moment où apparaîssait le début d'une intrigue, où les choses commençaient à se mettre en place pour que, et bien hop, voilà le générique de fin... Déjà ?
Auparavant, on aura vu Poppy en vélo, Poppy chez le libraire, Poppy et sa coloc', Poppy au pub, Poppy à l'école, Poppy frait du trampoline, Poppy prend des cours de flamenco, Poppy à l'auto-école, Poppy chez l'osthéopathe..., une succession de vignettes plutôt sympathiques, sooo british en tout cas, comme si on feuilletait l'album de famille de la demoiselle, entre copines, en se fendant la gueule de façon plus ou moins ostentatoire ou affectée.
Les gens qui l'avaient vu avant moi avaient l'air de trouver que le film devenait de plus en plus pénible, mais pour moi ce fut un peu le contraire : si je fus effectivement agacé au début, surtout par les excès positivistes de la demoiselle en question, il me semble que, sur la longueur, le film gagne en intérêt, quand il laisse tomber son nez rouge, son chapeau pointu et ses langues de belle-mère, en devenant  beaucoup plus Naked et donc moins dans le sens du poil. Mais quand j'ai réalisé qu'il avait fallu 1h58 pour en arriver là, je me suis dit que le film ne devait tout de même pas être si insupportable, puisque je n'y avais pas baillé une fois!

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26 août 2008

reprise (en main)

Jusque là, la bienheureuse inertie des vacances, c'était un peu comme se laisser flotter sur un matelas pneumatique au milieu d'une piscine, on dérive, indolent, on se laisse aller, vide quasiment, on a le temps, on a l'espace aussi, et voilà que soudain il faut reprendre forme, figure humaine, reprendre pied aussi. Finis les contours flous, les projets indéfinis, les envies vagues. Il serait question de se matérialiser à nouveau, de reprendre de l'épaisseur, de la densité, du poil de la bête, quoi, alors que, jusque là, on n'était que vapeur, entité, brume, humeur désincarnée. On n'avait plus d'épaisseur, et voilà qu'il faut reprendre de la consistance. Pieds sur terre. Rhalala.

23 août 2008

tonton, pourquoi tu tousses ?

GOMORRA
de Matteo Garrone

Celui-là, je l'appréhendais un peu. Je dois avouer que, d'ordinaire,  les "films de mafia" me font prodigieusement chier ne m'intéressent pas vraiment, a priori. Mais là, mais là mais là, oh la la, quelle force, quelle puissance, j'en suis resté quasi sans voix. C'est violent et teigneux comme un chien enragé, et une fois que ça vous a chopé (le mollet ou ailleurs) ça ne vous lâche plus jusqu'à la fin (ça faisait longtemps que je n'avais pas éprouvé un tel étonnement (quoi ? déjà ? je croyais que ça durait plus de deux heures...) en voyant apparaître le générique de fin (qui nous offre -ô petit bonheur supplémentaire- un morceau inédit -à ma connaissance- de Massive Attack), à l'image des personnages (et même de leurs interprètes).
Un choc comparable, quoique peut-être à un autre niveau, à celui provoqué par Valse avec Bachir. Le réalisateur se sert du véhicule cinématographique pour  nous livrer un état des lieux mafieux quasi-documentaire : oui, tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur ces salopards (car c'est bien d'eux dont il est question) sans jamais oser le demander.
Plusieurs histoires y courent donc, s'enchevêtrent, se repondent, se chevauchent : du plus jeune (Toto), un gamin qui fait les courses pour les voisines, jusqu'au vieux chef de clan (celui qui pour parler doit mettre sa main sur la gorge), en passant par deux jeunes cons désireux de s'élever dans la hiérarchie (dont l'un a une voix de Donald sous amphètes), un tailleur clandestin qui aide en douce les chinois (oui, oui, même la haute-couture), un comptable (celui qui apporte à chaque "famille" "méritante" son "salaire"), un autre jeune, "à l'essai" (Roberto), qui se pose des questions, et un enfouisseur de déchets toxiques qui, lui, ne s'en pose pas tant du tout ("C'est grâce à des gens comme moi que ce pays est entré dans l'Europe...") Mélangez énergiquement, remuez dans tous les sens, et vous n'avez plus qu'à attendre que ça vous pète à la figure. Il y est question de clans (sans qu'on comprenne forcément toujours qui est qui, qui est contre qui et pourquoi donc), de "famille", d'honneur, et, finalement, de virilité (et de la façon dont on l'exprime / l'exhibe).
Il n'y a quasiment pas de personnage féminin important dans le film : juste un plein vivier de ces spécimens de race mâle, plus ou moins pourvus, plus ou moins puissants, plus ou moins sûrs d'eux. La problématique se résume à c'est moi qui ai la plus grosse (ou les plus grosses, puisqu'il est plus souvent question des balloches que de l'instrument attenant), ni plus ni ni moins. Sans oublier ces autres métaphores viriles,  objets de vénération et instruments de puissance que sont le fric et les armes,  avec toute la fascination qu'elles impliquent (les "apprentis mafieux" s'entraînent en répétant les dialogues de Tony Montana, dans Les Affranchis...)
Finalement, tous ces gros machos poilus à grosses bagouzes et à grosses chaînes en or (et même les petits teigneux qui ne sont encore ni gros ni bagouzés, mais déjà testostéronés grave) passent leur temps à dégommer, (et donc pénétrer métaphoriquement) leurs rivaux (ou supposés tels), histoire de prouver qu'ils sont bien le mâle alpha du clan. Trous de balles et gros calibres : "Maintenant tu es un homme..." dit un des parrains au p'tit jeûnot qui vient de passer avec succès le test du gilet pare-balles.
Tout ça est -on le savait- finalement plutôt nauséabond, (Woody Allen a écrit un jour, peu ou prou "Les méchants ont compris quelque chose dont les gentils n'ont même pas conscience."), on est en plein dedans ;  mais, comme je me le disais en sortant, si le fond est vraiment à gerber, la forme, par contre est enthousiasmante. C'est presque paradoxal puisque si le réalisateur revendique avoir joué la carte du "réalisme" (on est davantage dans une approche documentaire qu'hollywoodienne),  il le transcende par  un sens certain de la mise en scène (la scène d'ouverture dans le solarium, la scène des deux mecs sur la plage qui défouraillent en slip...) autant que par  une  esthétique plutôt chiadée. Et une énergie incroyable. Car  le film est véritablement d'un bout à l'autre sous pression, jamais ça ne s'arrête, et il tient la distance, haut la main, sans jamais laisser le spectateur reprendre sa respiration. Toujours à donf, vous dis-je.

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21 août 2008

devinette

Et si je vous mets ça, vous dites quoi, hein ???

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(...)
Un, deux, trois !
Trois ans!
Yesss! c'est le 3ème anniversaire de ce blogchounet et voilà voilà voilà

21 août 2008

corbillard

SIX FEET UNDER

Ben voilà, c'est fini... je m'étais gardé les saisons 4 et 5 pour mon retour de Paris. Ca n'a pas fait long feu! En quatre jours tout était plié bâché, malgré ma résolution, vers la fin, de ne plus regarder deux épisodes d'affilée!.

Et là, deux jours après avoir vu le dernier épisode, toujours ce sentiment d'avoir vraiment du mal à les quitter, tous, là.

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Ca faisait vraiment longtemps qu'une série ne m'avait pas autant scotché (merci encore Chris et Jean-Fran!)

20 août 2008

rocher

LA FILLE DE MONACO
d'Anne Fontaine

Celui-là, je ne sais pas pourquoi, je m'en méfiais ; mais bon, une avant-première à prix réduit un lundi soir, ça ne se refuse pas... Et bien, mon pressentiment était juste : j'ai trouvé ça bof bof. Le "triangle" entre l'avocat le garde du corps et la sublime nunuche est sans surprise ou quasi. L'histoire d'amour est limite crédible (il n'y a qu'à voir la tête de Lucchini coincée entre les petons de Louise Bourgoin pour s'en convaincre), quant à la morale (l'amorale ? ) de l'histoire, elle laisse... perplexe.
Une histoire trop lisse, artificielle,comme filmée d'un peu loin d'ailleurs. On reste très en surface. Epidermes. Apparences. La demoiselle est mignonne, certes, mais suffit-ce ? Lucchini est heureusement plutôt sobre, quant à Roschdy Zem, il est per-fect!

19 août 2008

message personnel pour claude w.

(si par hasard elle passe par là)

Ca y est!
Je l'ai lu!
Non seulement cette fois-ci j'avais pensé à le prendre pour le lire dans le train, mais j'ai aussi réussi à le trouver avant de partir.

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Des trois nouvelles, c'est celle du milieu que j'ai préférée (L'homme qui abandonna son nom). L'écriture en est vraiment extraordinaire, et c'est peut-être aussi la moins connotée Wild wild west. il y avait plein de passages que j'avais envie de recopier (c'est bon signe en général!). Bref j'ai trouvé ça aussi beau que du John Cheever.
Je pourrai donc te le rendre la tête haute et le sourire jusqu'aux oreilles...

18 août 2008

maladresses

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(pan coupé)

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(store)

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(apitchounet)

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(bibliothèque vuitton)

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(somme)

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(père lachaise)

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(worker)

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(lutte)

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(palissade chantier)

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(passants)

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(compartiment)

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