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lieux communs (et autres fadaises)
11 novembre 2010

joy, pia, kim et les autres...

LES RÊVES DANSANTS
de Anne Linsel et Rainer Hoffmann

Il pleuvait, je n'avais pas de parapluie, la pièce que j'allais voir ne commençait que trois heures plus tard... Que faire ?
Le film que j'avais vu la semaine dernière allait bientôt commencer quand je suis repassé devant le cinéma. J'y ai vu disons comme un signe et j''y suis entré...
Expérience : Pleure-t-on de la même façon, lorsqu'on revoit, à une semaine d'écart, un film qui vous avait déjà beaucoup fait pleurer la première fois ?
Réponse : non. On pleure, certes ("on" ne se refait pas), mais moins quand même. J'avais les yeux moins rouges, indiscutablement.
Je voulais de toutes façons y revenir, ne serait-ce que pour rendre hommage aux demoiselles qui y ont pourtant autant de mérite que les damoiseaux, mais dont j'avais hélas oublié tous les prénoms (d'où le titre de ce post, symétrique au premier déjà publié.) Je me sentais redevable...
Comme j'avais déjà vu le film, je savais les moments que j'attendais, et je pouvais d'une certaine façon gérer et "surveiller" le surgissement de l'émotion. Avant l'irruption des larmes, il y a ce genre de hoquet, de spasme, indicateur que la beauté (ou autre chose)  vous terrasse. Le premier a surgi lors de la brève séquence où les garçons s'essayent au déhanché (la musique de Chaplin m'est restée dans les oreilles longtemps après le film...) oui, plop!, comme ça, un petit frisson et puis s'en va. Puis les autres (beaucoup plus espacés qu'à la première vision, ont souvent concerné les scènes où apparaissait le dénommé Safet (mais c'était peut-être une coïncidence...), mais plus généralement les moments dansés collectivement (mais bon, c'était bien là le but de l'exercice, non ?), tant il se passe à ce moment là quelque chose, c'est mystérieux, indicible, c'est peut-être ce qui fait dire "ça fonctionne..." au metteur en scène quand on répète au théâtre, c'est ce qui fait sourire Pina Bausch quand elle regarde, par exemple, le petit duo des deux deux qui se déshabillent à distance en faisant des petites mines,  c'est un ensemble, un déclencheur, un génération d'émotions à ce moment précis, au vu de cette grâce, ce mystère, cette justesse, cette richesse, cet engagement...

r_ves_dansants

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