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lieux communs (et autres fadaises)
8 août 2011

le film de fourier

Je suis à un festival de cinéma.
J"ai déjà raté la première projection de la journée. Je crois que je suis à la recherche de mon sac à dos (pas le modèle "fille" comme celui que je vois posé par terre), que je pense avoir oublié dans la salle hier soir (ou ce matin ?)
En me dirigeant vers la salle, sur une vaste esplanade, je croise successivement Pépin, puis Dominique, qui visiblement en sortent (ils n'ont d'ailleurs pas l'air très réjouis). je leur demande "alors ?" mais aucun des deux ne répond, et ils continuent leur chemin... je leur lance un mot désobligeant, que d'ailleurs ils n'entendent pas.
Quand j'arrive dans la salle du "film de Fourier", je comprends que le film en question ne sera pas projeté, comme de coutume, sur l'écran, mais de l'autre côté, derrière, en dehors de la salle, c'est pourquoi il vaut mieux être assis sur le rang de chaises du fond, si on veut espérer voir quelque chose...
Il y a une dame (une ouvreuse ? une organisatrice, qui me montre une chaise vide (nous sommes désormais dans une vaste salle carrelée et vide, avec seulement un rang de chaises -blanches et en fer forgé, des chaises de jardin- qui en font le tour). je me rapproche de la chaise qu'elle m'a indiquée, d'ailleurs le monsieur à côté me dit, que bien sûr, je peux tout à fait m'installer là.
Arrive une spectatrice qui visiblement voudrait aussi s'asseoir sur cette chaise, mais je lui dis que j'étais là le premier, je suis un peu embêté, j'explique à l'ouvreuse que, d'ordinaire la galanterie voudrait que je lui laisse ma place, mais là, je ne peux absolument pas. elle me fait un sourire qui signifie qu'elle comprend (et me donne raison.)
Je suis assis, le film n'est pas commencé, mais je comprends que ça va être très compliqué : en me tordant le coup exagérément je dois  regarder à travers un des petits carreaux d'une fenêtre, qui donne sur une autre fenêtre, de l'autre côté du bâtiment, et je ne vais pouvoir voir qu'une partie tronquée de l'image.
Je me lève alors, comme beaucoup d'autres gens l'ont fait, pour essayer de trouver un meilleur endroit d'où je pourrais voir le film. Je comprend que chacun, d'ailleurs, se débrouille, pour trouver "sa" place, "son" point de vue. Je croise notamment Za, qui marche elle-aussi. Elle a le sourire quand je lui dis bonjour, et lui effleure la tête avec ma main (à moins que ce ne soit elle qui m'effleure la tête avec sa main. en tout cas, il y a des gouttes d'eau sur la main, et elle passe au milieu des feuilles...)

(fin du rêve de cette nuit...)

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