Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
lieux communs (et autres fadaises)
14 novembre 2020

RCC15

16

*

vendredi 13 novembre
un jour moche

*

et voilà qu'au courrier
un paquet colissimo J+2
Barré ou Larcenet ?
(j'ai commandé les deux à peu près en même temps la semaine dernière)
et aussi un mail...

2c271769-d54b-41a7-a131-bcd4a0cb71c9

Les Rêveurs (quel beau nom pour une maison d'édition) ont gagné!
L'album de Larcenet sortait le 13
et je l'ai reçu le 13!

03b6db7e-709d-406b-9502-bca5d3c0bf98

f2ed9f14-b606-4354-8757-224bee61af49

935f1171-7f80-4f99-9467-08b7aeefeef2

a01ee86a-6b87-48ce-ba21-9418e7690467

J'ai pour Manu Larcenet une grande admiration mêlée de tendresse
(à moins que ce ne soit l'inverse)
Ce mec-là me touche, m'émeut, me fait sourire, pleurer, hurler de rire, écraser une larmichette, flipper, trembler, ça dépend des fois...

*

donc je corrige :
vendredi13,
un jour pas si moche que ça...

*

tumblr_25d29423953eead3908f5c4e1d9bd7a1_c362f50f_640

Eric Pessan continue de dessiner dans son carnet les choses qui lui font peur, et il a bien raison de nous les faire partager...

*
(au Monop')
on fait la queue à la caisse, distancesocialement bien comme il faut ("on" : à part moi, il n'y a que des vieilles (trois devant moi et deux derrière), chacun(e) prenant son mal en patience, quand arrive soudain comme un ouragan, de la droite, une nouvelle vieille qui hop! s'installe sans vergogne devant la caisse, s'interposant entre les vieilles 2 (celle qui passe) et 3 (celle qui va passer), la vieille n°3 le lui fait vertement remarquer, lui montrant l'arrière de la file, en lui disant de faire la queue comme tout le monde, mais la pirate, ne voulant pas perdre contenance ni rétropédaler dans la file jusqu'au milieu du magasin, continue sur sa lancée et fait comme si, en vrai, elle avait juste voulu se frayer un chemin vers les caisses automatiques, et commence à poser ses trucs et ses machins et à lire le mode d'emploi car visiblement 1) elle ne connaît pas la marche à suivre et 2) elle n'y voit goutte et c'est là que ça commence à devenir assez drôle puisque tout le monde (la caissière, les vieilles 1, 2, et 3, moi-même, et aussi j'en suis sûr celles qui font la queue derrière) a désormais la tête tournée et les yeux fixés sur la pauv'dame qui n'y comprend pas grand-chose, et, visiblement, surtout pas ce qu'est un code-barre : vieille 2 et 3 la conseillent, la caissière la briefe sur les étapes successives, vieille 3 vient même en personne lui tourner la boîte qu'elle tient, pour lui montrer comment faire pour que le code-barre soit placé comme il faut, et, un peu plus tard,  même moi je suis mis à contribution lorsqu'elle veut scanner le code-barre de sa boîte de nourriture pour chien, qu'elle me la montre interrogativement, et que je lui réponds "Non non ça c'est pas un code-barre c'est un dessin de patte de chien...", et ça continue pendant que je range mes courses et que je les paye, tout en échangeant avec la caissière un sourire de connivence muette...

*

et voilà que je reçois un sms m'informant que mes livres sont arrivés au Point Relay du bout de ma rue, et donc je dois refaire une attestation pour re-sortir (j'ai essayé de camoufler le 10h15 de ce matin en 16h15 mais le résultat est un peu voyant à mon goût)... Tant qu'à être dehors, autant pousser jusqu'à la poissonnerie (yesss! ils ont des moules!), où j'attendrai patiemment qu'une blonde méchée et minaudante (le jeune poissonnier qui la sert est très mimi) ait fini de se faire expliquer les subtilités et les différences de goût entre toutes les espèces où presque qui sont sur l'étal, longuement,  avant de pouvoir faire mes petites emplettes à moi (et, tiens, je m'offre, allez, des St Jacques (en coquille), dont un reportage hier soir vantait les mérites, la taille et l'exquisitude... Et hop! (c'est la poissonnerie où j'avais acheté du homard lors du premier confinement...)

*

"(...) On peut dire que toutes les collaborations ne sont pas bonnes à prendre. Bruno, lui, préfère se rendre au Franprix où, dans l’arrière-boutique, on s’assoit sur des rouleaux de PQ afin de regarder la projection clandestine de Garçon Chiffon de Nicolas Maury, et d’essuyer ses larmes directement avec un paquet acheté. Délicieux. Ah la culture, ce mot disparu des radars (ou peut-être inventé de toute pièce dans les rêves de Brubru?), qui continue éhontément de vouloir vivoter par de menues combinaisons. La culture et ses librairies, restées ouvertes à condition d’aménager un rayon charcuterie. La culture et ses saltimbanques sur échasses qui vous apportent désormais le courrier. La culture et ses cinéastes qui piratent distributeurs de billets de banque et écrans publicitaires urbains afin d’y diffuser leur dernier film. Elle ferait n’importe quoi, la culture, pour exister, même attendre désespérément que Castex dise son nom, lui renvoie qu'elle existe, quand il s'adresse aux Français. Culture, tu as pourtant le droit d’espérer." (Libé Culture)

*

DSC06139

chocolat ? aujourd'hui orangette /lait
café fait à 13h mais bu à 17h11
en raison de l'activité centrifuge et exogène

*

 

Commentaires
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 384 691