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lieux communs (et autres fadaises)
13 février 2021

poulailler 42

Tiens, petit retour à (détour par) Clermont (les films primés sont visibles encore quelques jours)
et donc vu :

GRAMERCY
de Jamil McGinnis et Pat Heywood

Capture d’écran (1700)

Comme c'était le dernier film du dernier programme, j'y avais copieusement dormi, ne m'en reqtaient qu'un beau visage de mec et une tout aussi belle image de station-service la nuit. Un jeune homme mélancolique revient dans son quartier après 6 mois d'absence. et retrouve ses potes.  Comment "faire son deuil". Un film puissant, racé, sensible, qui mérite sans conteste sa récompense (Grand Prix "Labo")
(dans une interview, Pat, un des réalisateurs, déclare "J’ai vu récemment un film chinois qui date de quelques années intitulé An Elephant Sitting Still. C’était génial. Un film très triste, et un test d’endurance sous certains aspects, mais pour ceux qui ne craignent pas le cinéma un peu ardu, ce sont quatre heures qui sont loin d’être perdues. J’ai vu pas mal de films de Apichatpong Weerasethakul, des films taïwanais des années 1980 et 1990. Cette île a donné naissance à quelques géants tels que Hou Hsiao-hsien, Tsai Ming Liang, Edward Yang. Yi Yi est un des plus beaux films de tous les temps. Il est d’une humanité à vous couper le souffle."
Dans mes bras, Pat)

revu :

LETTERS FROM SILVIRI
de Adrian Figueroa

Capture d’écran (1701)

Revu encore une fois ce plan-séquence tournant panoramique de 1800°. Toujours aussi magistral et bluffant

vu  :

LES ARBRES
de Ramzi Bashour

Capture d’écran (1705)

Celui-là je ne l'avais pas vu venir avant le palmarès, et je suis extrêmement content, grâce à lui, de l'avoir découvert. Ce Prix spécial du jury nous vient du Liban, et son héros, revient dans son village pour l'enterrement de son père (Comment faire son deuil, aussi) et découvre que les oliviers sont malades. Et s'en émeut. Où pourrait passer l'ombre tutélaire (et bienveillante) d'Elia Suleiman. Excellent.

AFFAIRS OF THE ART
de Joanna Quinn

Capture d’écran (1708)

Même chose que le précédent (je ne l'avais pas vu venir). un film d'animation so british, aussi féroce que tendre, autour de la famille de la narratrice, dont les membres (son mari, sa soeur, son fils) sont aussi frappés les uns que les autres... Un film plutôt couillu et surprenant, utilisant un trait plutôt "album de jeunesse'" (un clin d'oeil au Bonhomme de neige, avec lénine à la place du bonhomme en question) pour raconter tranquillement des horreurs...

HILUM
de Don Josephus Raphael Eblahan

Capture d’écran (1712)

Des Philippines, ce Prix Etudiant + Mention spéciale du Jury International, accompagne son héroïne qui veut apprendre à pleurer pour devenir pleureuse professionnelle comme sa mère et va donc voir pour ce (ou plus exactement pour comprendre pourquoi elle n'arrive plus à pleurer depuis l'âge de 6 ans, et, tiens, curieusement, réapparaîtra pour la troisième fois le thème de Comment faire son deuil...)

AL-SIT
de Suzannah Mirghani

Capture d’écran (1715)

(Prix Canal+et Ciné+)
Mariage arrangé (par ses parents) pour Nafisa (15 ans) mais contrecarré par la grand-mère Al-Sit, marabouteuse et fileuse de coton (il sera beaucoup question de coton dans le film. Et de sucre, aussi). Sympathique et optimiste ("L'amour finit toujours par triompher...")

*

Il fait un froid de gueux

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Le Finistère est le premier département à repasser en vert (sous la barre des 50). Breizh!

*

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grâce à Priceministruche (le site), Ammareal (le vendeur), et la Médiathèque Florian de Rambouillet (l'établissement où cet ouvrage en prêt est tout à coup passé au pilon), j'ai réussi à me procurer pour quasiment trois fois rien cet opuscule sur lequel je lorgnais en vain depuis un certain temps - à  prix décent j'entends- parce qu'il représente l'unique collaboration entre deux écrivains que j'apprécie  beaucoup quand ils sont seuls, Didier da Silva (le chronopathe de Dans la nuit du 4 au 15) et François Matton (le gribouillonneur -ceci n'est absolument pas péjoratif-  exquis de Autant la mer, découvert par hasard il y a quelques années à la Foire aux Livres - à la quoi ???-) et donc, j'étais curieux de voir ce qu'allait être cette collaboration : eh bien 100 et quelques pages avec des textes de l'un et des petits dessins de l'autre, et cett quatrième de couv' intriguante "J'auscultais le coeur de la nuit et son pouls était faible". A déguster très bientôt (dès que j'aurai fini le très déjanté Franck Sinatra dans un mixer).

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