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lieux communs (et autres fadaises)
28 juin 2021

villa

(post ciné en retard 3)

SUZANNA ANDLER
de Benoît Jacquot

Paris sera toujours Paris et Duras sera toujours Duras.
J'avoue n'avoir jamais été un adorateur de la dame (alors que certaines miennes amies l'idolâtraient) mais bon, ça doit être "plutôt un truc de filles" (non, non, Claud ene me tape pas!). benoît Jacquot, qui fut l'assistant de cette chère Guiguitte, porte à l'écran une de ses pièces (qui ressemble quand même furieusement à un de ses films passé y a pas longtemps sur MUBI LA CINETEK pardon, BAXTER VERA BAXTER, que j'ai chroniqué , (finalement c'était bien MUBI), le jour de la résurrection de Riri-la-Gâchette). Il y a une femme (Charlotte Gainsbourg, irréprochable), une villa très belle et très chère qu'elle / que son mari veut peut-être louer, un amant (Niels Scheider, idem), le bruit de la mer, une maîtresse du mari, la voix du mari au téléphone, et voilà. Je serais mauvaise langue (et je ferais de l'humour à deux balles) en disant que c'est trés théâtral et très téléphoné, puisque hélas, séance de 13h45 digestion oblige, j'y ai assez copieusement dormi (et assez copieusement eu mal à la jambe aussi) et c'est assez curieux parce que plop! lorsque j'ouvrais l'oeil il y avait face à Charlotte / Suzanna un(e) nouveau/velle partenaire, mais toujours il était question d'amour, de souvenirs, de jalousie, et je le redis je le répète, Charlotte Gainsbourg est vraiment excellente (et rentre dans le club pas si fourni des grandes durassiennes), la mise en scène, attentive et pas chichiteuse, est au diapason, et dans cette catégorie casse-gueule du "théâtre filmé", Jacquot fait presque aussi fort que dans sa FAUSSE SUIVANTE (2000), que j'avais vraiment adorée, bien que dans un esprit / un genre tout à fait différent. Et je suis donc penaud d'en avoir raté pas mal quand même. Le film dure 1h30 mais j'avais le sentiment de n'en avoir vu qu'une heure, honte aux salsifis de midi!
(la ressemblance avec BAXTER de Guiguitte allait même jusqu'à la musique, là on avait un morceau "andin" de Carlos d'Alessio qui se répétait sans faillir jusqu'à la fin (et réussissait très bien à faire grincer des dents, les miennes), ici on aura à la place de la flûte japonaise (un peu moins répétitive mais tout aussi crispante).

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