ottava settimana italiana
mercredi 6
(soirée d'ouverture), un film "idéal", calibré pour, et qui a visiblement d'ailleurs beaucoup plu. Une belle avant-première (le film est annoncé pour décembre), consensuel à défaut d'être complètement original (le réalisateur a su se souvenir de Nous nous sommes tant aimés...)
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vendredi 8
une autre -très belle- avant-première (encore plus exceptionnelle que la précédente -le film sort en février 2022 !- et pour laquelle le distributeur a fait bien moins de chichis), un film que j'avais déjà vu en ligne en mars 2021 dans le cadre du Festival Univerciné organisé par le Cinéma Katorza de Nantes, mais pas vu tout à fait complètement (j'explique ça là, dans mon poulailler 68, où j'annonçais déjà -hihi!- que nous le programmerions dans cette Settimana), un film qui m'a totalement ravi, enchanté, enthousiasmé (mais qui aurait été sans doute moins consensuel pour la soirée d'ouverture). Mon chouchou.
****½
le premier des deux films de l'hommage à Risi, en copie superbement restaurée, dans un très beau noir et blanc, avec un Sordi extraordinaire, d'anthologie (et j'ai découvert, dans la première partie, que la barbe lui va très bien), secondé par une Lea Massari en début de carrière, dans une fable grinçante et subtilement désenchantée. Inratable (c'est un des films préférés de Zabetta, si je me souviens bien...)
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dimanche 10
un film qui ne pouvait que me plaire : les réalisateurs ont utilisé uniquement des images d'archives pour donner corps à la voix-off d'un jeune soldat italien anonyme qui prend le train pour aller combattre en Russie... (pas forcément le souvenir le plus glorieux pour l'armée italienne hein...), qui lui utilise les mots d'autres soldats italiens (anonymes ou pas)... passionnant donc, mais bon j'ai un peu dormi comme un bébé hélas...
****
mardi 12
un film absolument magnifique (un biopic pourtant) qui a visiblement enthousiasmé tous les spectateurs de cette pénultième séance, autour d'un personnage pas facile (dans tous les sens du terme), un peintre dont je connaissais vaguement le nom (Ligabue), qui passa pas mal de temps en institut psychiatrique, et dont la vie est démontée / remontée par fragments agencés dans un montage virtuose... un film plastiquement parfait, et tout aussi parfait pour clore (en ce qui me concerne) avec panache cette ottava settimana de très haute tenue...
****½
rdv l'année prochaine pour la nona settimana!