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lieux communs (et autres fadaises)
18 août 2023

double séance... ascensionnelle

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ZONE(S) DE TURBULENCE
de Hasteinn Gunnar Sigurdsson

Un film islandais, mais en coprod". (co-british, ça on ne pourrait pas ne pas le remarquer, et co-teuton, là c'est plus subtil et moins facile de le deviner), sorti comme ça sans prévenir des limbes de la production cinématographique, comme -justement- un avion sortirait sans crier gare d'un nuage. Ou y rentrerait plutôt, car avis de tempête. Un film qui traite de l'aérophobie (non, non, vous n'y êtes pas, vous confondez avec l'aérophagie...), avec un groupe de voyageurs  souffrant de cette pathologie (les "Fearless flyers") qui se retrouvent embarqués dans un vol mouvementé, puis déroutés vers l'Islande où ils devront prendre leur mal en patience dans un hôtel où ils sont accueillis temporairement jusqu'à ce que les conditions météo leur permettent de repartir. Qui dit groupe dit panel représentatif d'individus : l'héroïne (british), d'abord, censée aller retrouver mari et enfants au Cap vert, puis un vieil anglais à tics irascible et belliqueux (british aussi, une tête connue), une (jeune) influenceuse (tête à claques) et son ami photographe barbu à bonnet (joli, donc, et, tiens, islandais), et l'accompagnateur du groupe, qui fait le job pour la première fois (et n'est donc pas forcément au maximum de l'efficacité requise), auxquels se joindra, à l'hôtel, Dries de Vries, un "célèbre investisseur" intéressant à plus d'un titre. Plus un autre homme, qui prendra notre héroïne en stop, mais aura ensuite son importance dans le dénouement.
Le film est sympathique mais bon un peu mou-mou. Looong à démarrer. Comme disent les Fiches du Cinéma "on y sourit plus souvent qu'on y rit"... On a connu l'humour islandais plus acide et plus contondant...

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LA VOIE ROYALE
de Frédéric Mermoud

J'ai ensuite retrouvé Dominique à la salle 3 pour ce film "pédagogique". L'histoire d'une jeune fille de souche paysanne (ses parents sont éleveurs et sont joués, quel plaisir par Antoine Chappey et Marylin Canto) qui aide ses parents dans l'entreprise familiale, mais va aussi en cours. Et dont le prof de mathsdétecte qu'elle est douée, et incite donc ses parents à la laisser s'inscrire en prépa. Immersion de la jeune fille (Suzanne Jouannet, excellente) dans cet unvers nouveau pour elle (bosser bosser bosser) et, pour le spectateur, qu'il connaît déjà (par expérience personnelle ou parce qu'il a déjà vu les autres films qui parlent de ça), un genre de "parcours-Sup'" bien balisé, très bien réalisé (sans doute peut-être un peu trop proprement), dont on connaît la plupart des éléments (la bonne copine, le bizuthage, la prof sévère, le démarrage difficile, les mauvaises notes, les examens blancs, le découragement, la colère), et la question : va-t'elle réussir à intégrer Polytechnique ? (dont vous, allez vous avez vu l'affiche, connaissez déjà la réponse hihi) L'autre question que je me suis posée, pendant tout le film, c'est "mais qui donc joue la prof - sévère- mais- finalement - juste - qui - sous - son - aspect - revêche - cache - finalement - un coeur - d'or ? et dont je n'ai eu la réponse qu'au générique : c'est Maud Wyler, une actrice que j'aime énormément (et qu'on a donc ici du mal à reconnaître dans cet emploi inhabituel.)  Qui dit pédagogique dit didactique (c'est vrai je le reconnais j'ai souvent des problèmes avec les films péda), mais, dans le cas présent, plutôt aimablement didactique (et tous les jeunes gens sont vraiment très bien...)

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