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lieux communs (et autres fadaises)
13 décembre 2023

stranger than p.

198
UN HIVER A YANJI
de Anthony Chen

Ce fut le "film chanceux" de l'après-midi... Comme j'avais beaucoup dormi au précédent, je craignais (j'appréhendais) que cela ne se reproduise avec celui-ci... Eh bien pas du tout. Quel bonheur!
Une "histoire à trois" (ou plutôt l'histoire d'une jeune femme entre deux hommes).  Ce qui complique un peu la situation (et la compréhension du film) c'est que le film se passe en Chine, mais dans une région frontalière avec la Corée, et donc il y a des Chinois et des Coréens, et, donc, des dialogues en chinois et d'autres en coréen (ce que les sous-titres précisent à chaque fois).
Mais les trois personnages principaux sont chinois : Haofeng (le jeune homme qui croque des glaçons ), fait la connaissance de Nana, une guide qui commente pour les passagers (touristes) la visite de la ville, dans oublier les galeries où elle les incite à (ne pas oublier d') acheter des produits locaux. Et Nana a un copain, Xiao, qui fait en particulier la cuisine dans le boui-boui où les voyageurs / touristes du bus sont invités à se restaurer...
Et tous les trois vont passer ensemble une première soirée -arrosée, comme il se doit- (pour ce qui est de la picole, le film n'a rien à envier à, par exemple, les films de Hong SangSoo (le voisin coréen).
C'est un film hivernal, on y parle beaucoup de glace (le titre original et la scène d'ouverture), de neige, de froid, et de conditions météorologiques défavorables, comme quand les trois amis décident de partir en excursion au Mont Changbai, et que, plus ils s'en approchent et plus on les prévient qu'ils ne vont rien pouvoir voir du tout (et j'ai instantanément pensé, bien sûr, à STRANGER THAN PARADISE et son irrésistible visite au Lake Erie, perdu dans une épaisse couche de brouillard qui empêche de voir quoi que ce soit.
Un film chinois beaucoup plus "doux" et tendre que la moyenne des films chinois, une chronique en mineur, bref quelque chose de plutôt doux et apaisant (même si parfaitement mélancolique).
Et j'ai juste un tout petit regret : je dis que je n'ai pas dormi du tout, c'est faux : j'ai juste fermé les yeux une fois, pas longtemps, vers la fin, une des dernières scènes d'ailleurs, mais c'était précisément le moment où le film faisait ses adieux à Haofeng... (je ne sais pas ce qu'il advient de lui)...
Un joli film.

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