caldavvingtcinq : faqv
c'est Noël !
c'est Noël !
c'est Noël !
Pourquoi se fatiguer à courir pour faire la liste de 123 FAQV puisqu'elle est là
caldavvingtquatre : patchwork
caldavvingttrois : c'est qui est-ce?
c'est en visionnant un très mauvais nouveau futur film d'un réalisateur américain que j'avais pourtant commencé par adorer (Kevin Smith, le roi des geeks) mais vraiment très mauvais, et gerbos qui plus est (ça s'appelle Tusk) que je suis tombé sur ce jeune barbu dont la tête me disait vraiment quelque chose (je le trouvais sympathique, sans vraiment réussir à expliquer pourquoi) :
Vous dit-ce quelque chose ? Bah, il vous suffit je pense de le googler pour retrouver qui c'est, non ?
caldavvingtdeux : lettre à h
mon cher H.
je t'écris aujourd'hui, à cette heure précisément, car c'est maintenant que commence, officiellement, à la télévision, ton épopée, que j'ai pu jusque là suivre en détail (et en off) depuis le tout début.
D'autant plus intéressé que j'avais moi-même participé aux mêmes sélections pour ce jeu, mais bam! j'y avais été recalé (eh oui mon amour-propre, je le reconnais, en avait pris un coup, à tel point même que, mortifié, je n'en ai même pas parlé ici). J'étais allé à Paris, plein de rêves de victoire(s), et couic! rien, toi tu es allé à Belfort et tu l'as été (sélectionné), "sans certitudes, disais-tu, d'être re-convoqué pour participer en vrai à une émission" (les organisateurs se réservent le droit... etc.).
Pourtant tu l'as été, quelques semaines plus tard, début décembre, et c'est à partir de ce moment que les choses ont commencé à s'accélérer.
Tu es toujours resté réservé dans ton pronostic personnel (il suffit de tellement peu de choses pour que ça ne se passe pas bien disais-tu) et pourtant tu as réussi à franchir les étapes une à une (avec un coup de bol magnifique dans la question à plus ou moins cinq points) pour enfin détrôner la championne en titre et t'asseoir dans le fameux fauteuil rouge.
Je m'en souviens, j'étais avec Dominique, devant le cinéma (on sortait, remués, de Mange tes morts), quand tu lui as annoncé la nouvelle au téléphone. Juste avant, elle venait de me dire, en parlant de vous "Nous, on ne gagne jamais...". Non seulement tu avais gagné la première partie, mais également, dans la foulée les émissions suivantes. Ca m'a fait un drôle d'effet (comme si en même temps je l'espérais et je redoutais) : pas juste la surprise car je te connaissais, et je savais que si tu arrivais à t'y asseoir, dans ce fauteuil, après tu avais des chances d'y rester pour un certain temps, non, plutôt tout un mélange de sentiments : incrédulité, exaltation, admiration, et, reconnaissons-le, une petite pointe d'envie, pour ne pas nommer ça autrement, de savoir que toi tu avais réussi à décrocher ce que moi je n'avais fait qu'espérer.
Cette nuit-là, j'ai eu du mal à dormir (j'ai appris le lendemain, au téléphone, que toi aussi, et par Dominique, de vive voix, qu'elle aussi.), j'avoue que je me tournais et me retournais dans mon lit, que je pensais à toi, à Dominique, à votre famille, à la suite des événements, en me répétant comme tout ça tombait drôlement bien, que cet argent inattendu (et -bien- mérité) allait faire des heureux.
Quand je t'ai revu en vrai, le lendemain, on a d'abord du parler de tout à fait autre chose (j'admirais la façon dont tu restais serein, calme, "normal", comme d'habitude, je me disais que moi dans le même cas sans doute j'aurais eu du mal à.). Puis tu es reparti, l'aventure a continué.
Les soirs d'enregistrement je t'ai parlé plusieurs fois au téléphone, à l'hôtel, je fais partie des quelques-uns qui ont la chance de vivre cette histoire avec toi quasiment en temps réel, au jour le jour : l'aventure continue, les victoires se succèdent, les sommes s'accumulent, et tu restes toujours aussi prudent dans tes commentaires ("On peut tomber à n'importe quel moment"), mais tu ne tombes pas, tu ne trébuches même pas, hop! comme sur des roulettes, sur la yellow brick road, et je te souhaite que ça continue, et que ça continue encore, mais, va savoir pourquoi, depuis ce premier soir, j'ai recommencé à mal dormir...
Je me demande comment tu vis ça... je me rappelle d'un jour où j'étais à midi chez vous, que la téloche était allumée sur cette émission justement, et qu'on avait alors déliré sur l'effet que ça devait faire de vivre ça "en vrai". Eh bien, ça y est, toi, tu le sais!
Longue route, cher H. Je sais que là tu vas souffler un peu jusqu'à l'année prochaine, avant de remettre à nouveau n fois ton ouvrage sur le métier.
Profite-s-en bien, je penserai à toi...
Bizzz
R.
caldavvingtetun : instantané
(rions un peu)
l'autre soir, (la nuit tombe très tôt), il me restait du temps avant la réunion, et comme la route vers le centre-ville bouchonnait douloureusement, j'ai tourné à gauche et filé sur la nationale (en plus j'avais très très très envie de faire pipi) j'ai donc roulé jusqu'au premier parking, m'y suis soulagé dans la lumière des feux arrières, et comme il me restait encore un peu de temps et que je ne pouvais pas faire demi-tour comme ça, là, de fil en aiguille, j'ai roulé jusqu'au parking suivant, qui est de l'autre côté de la route, et consiste en un assez long virage (l'ancienne route) qui a été remplacé par une trois voies beaucoup plus rectiligne, oui, le parking est désormais comme une déviation de la nationale.
Je m'y suis donc engagé (la nuit était très noire) attiré par les lumières d'un poids-lourd clignotants et lumière allumées (et le gilet fluo du conducteur, en train de pisser à l'abri derrière la portière côté conducteur). il est remonté dans son camion rapidos, a redémarré dans cette nuit bien noire, me laissant seul sur le parking. J'ai alors coupé les phares, pour voir, et l'obscurité était assez impressionnante, d'autant plus qu'on voyait, en amont et en aval du parking, les phares et/ou les feux arrière des véhicules qui passaient sur la nationale, dans les deux sens, à assez vive allure d'ailleurs (quand on est arrêté, on a l'impression que ceux qui vont vite vont plus vite).
Pour que ça soit plus joli, j'ai allumé mes veilleuses, petites loupiotes dans le parking sombre et vide, avec au loin, aux deux bouts, les lumières et les bruits un peu assourdis du trafic. Puis je les ai éteintes.
Et je me suis dit que c'était une image très juste (exacte) de ce qu'était ma vie, à ce moment précis.
(hihihi)
ensuite j'ai redémarré, j'ai allumé les phares, j'ai repris la route, pour arriver juste à l'heure en ville pour cette fameuse réunion...
caldavvingt : paris
Ce soir je pars à paris, pour le rituel "Noël à Champlitte à Paris"
Penser
- aux clés de l'appart
- à la carte ciné
- au Pass Navigo
- aux tickets de métro (pour samedi et dimanche)
- aux cadeaux pour M.
- aux merdouilles pour la pêche
- aux bouteilles de champagne
- à la machine à dormir
- au bouquin pour lire dans le train (et aussi le Libé du jour)
- à acheter le Pariscop
- au plan du métro (à chaque fois je l'oublie, je suis obligé d'en reprendre un au guichet, et j'en ai au moins 10 chez moi)
- à prendre un truc pour grignoter (je vais arriver hyper tard à l'appart')
caldavdixneuf : Canop'
et je ne pourrais pas terminer ce petit déballage de choses agréables sans évoquer (je pars demain à Paris) le "Chantier de la Canopée" qui m'a fourni bien des sujets de plaisir et des raisons et des motifs de photographiage au cours de cette année 2014 qui s'achève doucettement mais là je ne vais même plus parler je vais juste vous mettre des images, vous allez comprendre tout de suite...
(no comment...)