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lieux communs (et autres fadaises)
30 août 2008

festif

(Eh oui, la vie reprend! même hors-vacances...) De retour de courses (pas dominicales puisqu'on est samedi, comment dire alors, samedinicales ?), après avoir manqué la crise cardiaque dûe au prix des choses (QUOI ? 5,85€ le kilos de figues (même si elles sont noires et viennent de Turquie), puis l'attaque cérébrale dûe au décalage (au moins 30°) entre la clim du Super U et le soleil atrocement radieux (oui, oui, on va rentrer donc c'est normal qu'il fasse abominablement beau, eh oh comme d'hab'!) je me suis ressaisi en observant le joli papa bronzé razibus en marcel noir en activant mon demi-neurone à propos de ce que je remarquai tantôt en déambulant le long des rayons tout en poussottant mon caddy cacochyme (cet aprèm', le magasin était envahi par les vieux! c'était donc mon jour!) et qui ne manqua pas de m'agacer un peu : en regardant l'emballage (festif ) de nos produits alimentaires (sauf bien sûr les tristounets "premiers prix" qui sont cachés tout en bas), on a vraiment l'impression que tout n'est que rires fêtes et plaisir dans les maisons des gens : c'est partout la grosse teuf à l'heure des repas, mais encore plus avant : on a l'impression que la moitié des choses comestibles et achetables, au moins, est désormais estampillée "spécial apéro". Si, si, faites l'expérience... Qui a parlé de pouvoir d'achat en berne ? Que nenni point du tout, c'est la grosse grosse éclate, partout, on ne fait plus que ça, boire des coups les uns chez les autres et rebelote les autres après chez les uns, avec des grandes claques dans le dos, des barbeuqu' qui n'en finissent plus, des tapas machins et des trucos typicos, et hop tout le monde à la queue leu leu, et nos amis les publicitaires et les équipementiers alimentaires industriels nous le font savoir et nous le rabâchent à longueur de rayon... à force de nous l'asséner, on va finir par y croire, que la vie, décidément elle est trop belle, on va se choper des crampes aux maxillaires à force de fou-rire et faudra racheter encore des chaises de jardin sinon tout le monde ne va pas pouvoir tenir ! Youp là c'est comme qui dirait garden-party à l'Elysée tous les soirs et pour tout le monde !!!

26 août 2008

reprise (en main)

Jusque là, la bienheureuse inertie des vacances, c'était un peu comme se laisser flotter sur un matelas pneumatique au milieu d'une piscine, on dérive, indolent, on se laisse aller, vide quasiment, on a le temps, on a l'espace aussi, et voilà que soudain il faut reprendre forme, figure humaine, reprendre pied aussi. Finis les contours flous, les projets indéfinis, les envies vagues. Il serait question de se matérialiser à nouveau, de reprendre de l'épaisseur, de la densité, du poil de la bête, quoi, alors que, jusque là, on n'était que vapeur, entité, brume, humeur désincarnée. On n'avait plus d'épaisseur, et voilà qu'il faut reprendre de la consistance. Pieds sur terre. Rhalala.

21 août 2008

devinette

Et si je vous mets ça, vous dites quoi, hein ???

DSC01985DSC01985DSC01985 

(...)
Un, deux, trois !
Trois ans!
Yesss! c'est le 3ème anniversaire de ce blogchounet et voilà voilà voilà

7 août 2008

fermé pour cause de fermeture

du 08/08/08
(bon anniversaire ***!)
au 16/08/08

je vais z'à Parrisss!

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12 juillet 2008

farniente

Voilà, voilà, ça y est, vraiment, on a réussi.
On a changé d'état (on a passé une frontière ?) et voilà qu'on y est, qu'on s'y sent, désormais, en vacance.
Il a fallu attendre que la vitesse de l'attelage sur lequel on était embarqué, Ben-Hur de pacotille (chevaux au galop, écume aux naseaux, fracas des sabots) depuis un certain temps déjà, diminue, puisqu'on avait enfin -plus ou moins bien-  terminé la course, dépassé l'arriver.
Oui, attendre que le train veuille bien s'arrêter dans un grand grincement de freins (c'est beaucoup plus dramatique comme ça) et pouvoir enfin en descendre. et poser les valoches sur le quai. Dans un grand silence apaisé, enfin.
Décélérer.
Avant, on ne pouvait pas encore, non, on ne pouvait pas sauter en marche, avant l'arrêt complet. Emporté qu'on était comme malgré soi dans cette précipitation, ce vacarme, cette fuite aveugle.
Et voilà qu'enfin de l'agenda la page est vide, comme dans le désert, oui, à perte de vue rien. Bref, le bonheur.

7 juillet 2008

larmes aux yeux

(un premier dimanche de vacances très pluvieux ? un soudain accès de mélancolie, spleen, vague à l'âme et que sais-je d'autre encore ? vous vous sentez vaguement malheureux ? vous aimeriez bien pleurer un peu  dans votre coeur comme il pleut sur la ville ? voilà deux trois choses qui vous feront venir la lame à l'oeil -enfin moi ça m'a fait...)

les regrets (alain souchon) / in the death car (iggy pop) / l'horloge (mylène farmer) / tant de belles choses (françoise hardy) / being boring (pet shop boys) / tout l'album de christophe (aimer ce que nous sommes) / maxie madge et parfois dicky wagner (david mc neil) / smoke rings (laurie anderson) / those whole girls (suzanne vega) / tightrope (laurie anderson) / mistral gagnant (vanesse paradis & maxime leforestier) / jeudi pop pop (mickey 3d) / quand j'étais chanteur (michel delpech) / je tuerai la pianiste (alain bashung) / blasphemous rumours (depeche mode) / week-end à rome (étienne daho) / analyze (thom yorke) / je jouais sous un banc (juliette gréco) / matrice (gérard manset) / teardrops (massive attack) / walking and falling (laurie anderson) / puisque tu pars (live) (j-j goldman) / et si en plus y a personne (alain souchon) / rent (pet shop boys) / gypsy (suzanne vega) / marie-jeanne (j-l murat) / protection (massive attack) / le baiser (saule et les pleureurs) / les nuits de la pleine lune (elli & jacno) / les fontaines du casino (yves simon) / les gens absents (francis cabrel) /...

6 juillet 2008

mausolée

Voui voui c'était un peu l'ambiance de l'appart en ce début de vacs, où il faut impérativement fermer les volets toute la journée, (et laisser les fenêtres ouvertes la nuit) sous peine de surchauffage grave. Ca donne une ambiance de pénombre, plutôt agréable et reposante. Un semblant de fraîcheur, l'obscurité partielle, le silence relatif... c'est un peu ce que devait ressentir le pharaon enfermé dans sa pyramide (sauf que lui il était mort hihi), d'autant plus que, sur la table, est posé un pot de hiératiques fleurs paraissant des arums (bien que n'en étant pas, aux dires du fleuriste), rajoutant à l'ensemble une note résolument et gracieusement...funéraire.
Et soudain un rayon de soleil qui passe et ça donne ça :

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Etre en vacances, c'est changer d'état. Ceci en était peut-être l'indispensable sas de décompression.

2 juillet 2008

bile

Bon c'est vrai je suis un peu énervé. J'ai quelques bonnes raisons tout de même
- la fin de trimestre (et d'année scolaire) qui est une des plus cata que j'ai connues de ma carrière (chaque jour on attend la nouvelle tuile qui va nous tomber dessus), à cause de l'UMP nationale (les "nouveaux programmes", le soutien...) et locale (oh que je les hais ces gens pleins de mépris d'arrogance de mauvaise foi et d'hypocrisie) à vouloir s'ingérer à toute force de cette façon dans les affaires dites "scolaires" (gestion du personnel, horaires de classe, garderies, servce minimum)
- le mois de juin (en principe le mois le plus agréable de l'année) est terminé , et on n'en a pas profité (pourquoi, subjectivement, le mois, par exemple, de février a-t-il semblé durer cinquante fois plus ?)
- j'ai un peu laissé tomber mon appareil-photo et il est donc un peu cassé : quand j'appuie sur le bouton l'objestif se met à avancer et reculer frénétiquement puis s'immobilise ave le message "éteignez puis rallumez". J'éteins et je rallume, rien.
- il fait trop chaud trop chaud trop chaud (dans mon appart trop mal isolé trop mal isolé trop mal isolé)
- je viens d'entamer ma cinquante-troisième année
- ... et mon corps me le signale de multiples façons
- (tiens au fait j'ai oublié le contrôle technique)
- je suis bientôt à court de substances psychotropes mais qui font rire
- and so on...
Gémissons gémissons il en restera toujours quelque chose)

30 juin 2008

soustraction

C'est mathématique. Ce blog est dans sa troisème année d'existence (il soufflera bientôt sa quatrième bougie) et, au vu des chiffres de la fréquentation (car je peux pratiquement tout voir et savoir sur vous/de vous, du haut de mon mirador informatique), il semble que, inexorablement (et contrairement à d'autres, qui semblent afficher une bonne santé et une prospérité insolentes) les chiffres de fréquentation diminuent de moitié pratiquement chaque année (a contrario de la médaille d'amûr, c'est aujourd'hui moins qu'hier et bien plus que demain). Je devrais donc, à ce rythme-là, tendre gentiment vers le zéro absolu, ou, mieux,encore, vers un nombre de lecteurs négatif. Ouah là, ça serait trop dl'a balle...
Ca doit sûrement venir de moi ("Ce n'est pas une non-lecture hostile, c'est une non-lecture de bloggeur qui n'a pas su m'intéresser...") Mais, bon,tant pis, je m'en fous, et je persiste et signe. Je maintiendrai.

naufrage2

13 juin 2008

tapé dans l'oeil

Dans la série "allons donc manger au FJT pour nous y remonter le moral", je persiste et signe, et même de plus en plus assidûment. Mon ami hirsute et noiraud ayant, définitivement semble-t-il, quitté le navire, il a bien fallu que je me trouve un autre centre d'intérêt.
C'est drôle comme ça fonctionne. Je les regarde passer, à chaque fois, les uns après les autres, les peintres, les maçons, les forestiers, les couvreurs, les électriciens, les plaquistes, et autres professions viriles et plus ou moins exotiques. Il y a les habitués, il y a les nouveaux, tous sont a priori dignes d'intérêt. Egaux devant mon objectivité oculaire.
Et puis, une fois, puis une suivante, on se prend à en retrouver un avec plus de plaisir, a lui accorder plus d'attention, à le chercher du regard s'il n'est pas arrivé. C'est le nouvel élu.
Le voilà donc, tête ronde, yeux clairs, pas rasé, cheveux courts et sur le front cette apostrophe de peinture blanche. Un peu rouge déjà d'avoir pris le soleil, à moins que ce soit d'être venu s'asseoir face à cette demoiselle, sous les ricanements entendus de ses collègues restés à la table de derrière (la demoiselle).
Je le retrouve quelques instants après, en buvant le café avec Manu. Il vient s'installer au bar avec ses trois acolytes (le vieux barbu, le petit teigneux, et le troisième, le brun souriant, pas mal du tout non plus...) Ils sont venus boire leur café et cette théorie de workpants et des culs qui les remplissent m'attire le regard ("Mais, tu mates le cul des ouvriers" me fait remarquer en rigolant Manu, voyant bien que je ne suis sa discussion que d'un oeil, et je lui réponds que ce n'est pas vraiment de ma faute, que c'est lui qui vient me le mettre quasiment sous le nez).
Et c'est le sien le plus beau, sans discussion possible. Rond, expressif, appétissant, jovial, dans son pantalon de travail bleu bruiné de peinture ou de plâtre, je ne suis pas sûr. Et il est appuyé au comptoir, discute, rigole, et n'arrête pas d'agiter, inconsciemment, ce cul somptueux, me faisant presque des signaux amicaux. De temps en temps, même, la position, le déhanchement,  font que son t-shirt se soulève, révélant une mince bande de la peau du dos, au-dessus de la ceinture.
Hmmm oui, charmant, vraiment.

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