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lieux communs (et autres fadaises)
27 août 2005

jean-qui-pleure et jean-qui-rit

Ce titre m'a été-involontairement suggéré l'autre soir par un joeur de tarot virtuel (que je remercie pour sa patience, d'ailleurs, mais là n'est pas le sujet d'aujourd'hui...)

"Ma mère chantait les feuilles mortes
devant notre porte
et dans un vieux poste à galène
traînait l'âme des poètes..."

Voilà ce qui me trotte dans la tête depuis ce matin... Je suis tombé dessus par hasard, en cherchant pour demain des chansons comportant le mot "jardin" dans le titre, je suis d'abord tombé sur une chanson de Brel qui s'appelle "Les jardins du casino"... et par ricochet, m'est revenue en mémoire cette chanson d'Yves Simon. Je l'ai donc réécoutée, et ça n'a pas loupé...
Il y a des chansons, comme ça, que je ne peux pas écouter sans avoir les larmes aux yeux aussi sec (!), et ça, dès l'intro.. trois quatre notes et hop je sens bien que c'est parti, sans que pourtant elles soient rattachées -consciemment du moins- à un souvenir précis, qu'il soit agréable ou désagréable d'ailleurs... J'ai recherché à quelle date je pouvais bien écouter ça , l'ordinateur, questionné, m'a répondu sans états d'âme et sans prendre de gants : 1976. Ca ne m'en a que davantage ému... J'avais 20 ans (arghh) et cette année-là n'était pas particulièrement brillante, tant du point de vue professionnel, que personnel ou quelque autre registre d'ailleurs qu'on puisse envisager (merci encore Phil et Fran, pour avoir été là, et pas qu'un peu!) .
Mais, comme toutes les années, elle a fini par passer. J'ai beaucoup écouté ce disque cette année-là, et d'autres aussi sans doute mais je ne me souviens quasiment plus que de cette chanson. Pourquoi ? C'est vrai j'ai peut-être la larme facile (et l'alarme aussi ?), je revendique mon hyper-émotivité (à cinquante ans, a-t-on idée, franchement ?) , mais là je ne sais pas pourquoi ni comment, c'est comme si cette bouffée de 1976 m'avait harponné à distance, insidieusement contaminé, et... ratatiné ma belle humeur ? Pffft! crevé le joli ballon avec du ciel bleu dedans , voilà que je pendouille, dégonflé,  au bout de ma ficelle. Piteux?

Allez, je vais aller reprendre de l'air et tenter de changer un peu d'année...

290703h

25 août 2005

dernière semaine

Voilà voilà Le gouffre a toujours soif, la clepsydre se vide comme écrit Baudelaire, plutôt que de dire bêtement, par exemple Oh mondieumondieu le temps ne s'arrête jamais...
Licence poétique ou pas, le résultat est le même : qu'est ce que ça file!
Dans sept jours, exactement, je ne serai plus "en vacances". C'est comme ça. Entamé donc le compte à rebours, nous voici donc aujourd'hui le dernier jeudi précédemment annoncé.
L'état de l'appartement confine pratiquement au désastre (non, plutôt, simplement au désordre !), il faudrait que mais je n'y arrive pas, et, plus j'attends et plus ça sera difficile, s'pas?
Tant pis, j'attends encore un peu... Eh bien, j'irai demain!
L'état présent du temps (weather) est au diapason : nuages, averses, températures en baisse, minutes de soleil en moins (quand soleil il y a)...
L'état présent de moi ? ben comme d'hab, comme le temps, comme mon appart', et comme mon estomac en ce moment : vide!

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23 août 2005

oublier le temps

Bon, changeons un peu de sujet, y a pas que la photo dans la vie. D'autant plus que les vacances sont presque terminées, (et par conséquent de quoye, les préoccupations frivoles aussi ?) même si nous avons souvent trinqué, pendant ces deux mois avec le rituel aux vacances qui ne finiront jamais, tout en sachant pertinemment que c'était faux, mais, hein, on peut toujours espérer...
Moralité : qu'on les fractionne (cet été, par exemple : lisbonne / londres / paris / nîmes/ coucouron) ou pas (l'été dernier : rien), eh bien figurez-vous qu'elles finissent toujours par finir... (je n'arrive pas à décider si cette dernière expression est judicieuse ou lourdaude...) Aujourd'hui, 23 août, il est presque temps d'attaquer le compte à rebours dit "de la dernière semaine" (et le fait de savoir que d'autres ont déjà repris le travail où vont le faire avant moi ne m'est dans ce cas strictement d'aucun secours)
Pas vraiment de tristesse, il n'y a vraiment pas de quoi, juste une.. nostalgie ? (j'ai du mal à trouver le mot précis) Comme si on freinait pour terminer le trajet en douceur, sans embardée. Oui, ça pourrait ressembler à un atterrissage (les multiples avions pris cet été me feraient-ils coucou ?) Le sol se rapproche, c'est inéluctable, les nuages, les champs puis les balises... et hop on y est!
Il va y avoir "le dernier jeudi",puis "le dernier vendredi", and so on... Envie de savourer, de ne surtout pas gaspiller. Que chaque jour soit marqué d'une pierre blanche (ou plutôt bleue, en ce moment, j'ai comme une boulimie de bleu)
Derniers jours, donc, et la météo y met du sien, pour faire penser à l'automne : nuages, pluie, éclaircies, petits matins limite frisquets, bourrasques... Oui ça sent la fin de
Donc il est plus que temps de ranger un peu (j'ai le sentiment d'utiliser le mot beaucoup plus souvent -hélas- que je ne fais la chose) : le bureau , bien sûr, les journaux, les photos de vacances à -enfin- retirer, les cartes postales reçues -et celles auxquelles il doit encore être répondu-, le placard du fond du couloir, qui est un boxon immonde, les étagères où tout est mélangé (photocop' dossiers de presse brochures pédagogiques revues boîtes et accessoires divers ) STOP! ça sature...

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Manoeuvres d'atterrissage :

-j'ai déjà mon nouvel agenda sept 2005/sept 2006
-j'ai acheté une toile cirée à carreaux "aquarellés" bleus et blancs (la même excatement que celle de Christine)
-je me suis trouvé des os à moëlle et des figues sèches (de Turquie) pour préparer la recette du même nom
-je finis de déguster L'étrange horloge du désastre de Rick Moody
-la nouvelle programmation cinéma a été postée hier soir DANS LES TEMPS
... les parachutes latéraux semblent déjà être ouverts, on peut entamer les manouvres d'approche!

22 août 2005

signalétique

Sacrée bonne idée d'avoir équipé d'un gilet fluo (jaune ou orange, les raisons de l'attribution de l'une ou l'autre de ces couleurs m'échappant encore) chacun des valeureux travailleurs qui interviennent sur le bord des routes, dans les chantiers au coeur de nos villes, et d'avoir même pensé aux routiers,  le gilet (jaune presque toujours) étant dans ce cas posé en évidence sur le dossier du siège passager. Question de sécurité, bien sûr, pour éviter les accidents, encore mieux...Mais surtout pour mieux les voir ! 

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Automobiliste aussi attentif que méticuleux contemplatif (en général) , je sais les voir de loin, ça c'est sûr! Les gilets fluo, comme les panneaux "chantier interdit au public", "port du casque obligatoire", ou le bruit des engins, des outils, sont comme un voyant rouge indicateur... alerte rouge alerte rouge! Mais, sachez qu'il faut tout de même que soient réunis un certain nombre de facteurs (météorologiques, temporels, et autres) pour avoir la chance d'avoir affaire à eux : Il faut de préférence que ce soit l'été , l'après-midi, avec un soleil qui donne grave (pour peu que vous ayez la chance de passer aux heures et jours ouvrés) et c'est l'assurance de la floraison subite de ces fragiles armures de nylon multicolore ceignant de robustes gaillards affairés (bien) torse nu (encore mieux), apparition colorée en général aussi soudaine et brève que celle des coquelicots sur les mêmes bords de routes.
Les voir est un plaisir, certes, mais l'envie de garder une trace de l'instant titille aussitôt et réveille en sursaut le photographe qui ne sommeille jamais très profondément, et dans ce cas, les feux clignotants circulation alternée peuvent s'avérer des complices involontaires de choix, le temps de sortir l'appareil, de faire les réglages, avant de pouvoir shooter (désinvoltement, si l'on s'en sent capable) en passant deavnt eux au ralenti.
Dans le cas d'un chantier urbain, ça risque d' être plus difficile, pour cause de plus grande proximité et de l'absence de "prétexte" entre le sujet et vous. Mais le photographe téméraire (que je sais être en cas d'urgence) saura avoir affaire à d'habiles subterfuges (que peut-être un jour je vous exposerai) pour parvenir à ses fins... Mais peut-être que les photos les plus belles restent celles qu'on n'a pas réussi à prendre, l'ennui c'est qu'elles s'effacent bien plus vite, hélas, la mémoire n'ayant pas l'objectivité définitive de l'objectif...

21 août 2005

manuel (de capture ?)

Je continue le survol de ces images...

Photographier (ces mecs), c'est posséder un peu quelque chose qui ne vous appartiendra jamais...(ouah on dirait presque du Lacan!). Des miettes à picorer. Des bribes, des brimborions, entre le "je-ne-sais-quoi" et le "presque-rien"... Mais il faut faire attention :

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Là, par exemple c'était limite limite... Si la première contrainte est de photographier sans flash, d'un peu loin, en utilisant le zoom, un des corollaires à cette règle est -bien entendu- de le faire discrètement, et donc, sans se faire remarquer (du sujet de la photographie, of course!)

Il s'est tourné et m'a regardé dans les yeux... Mais avec un regard ( j'avais d'abord écrit retard) très doux (il y a vraiment de la douceur chez les portugais). Juste avant de sortir du wagon, il s'est retourné et m'a regardé ... C'était un regard genre "oui oui j'ai bien vu que c'est moi que tu prenais en photo, mais je me demande bien pourquoi..." Il est sorti, il a disparu sur le quai...

(Y rester, dans ses yeus, sur le quai.)

21 août 2005

retour vers le futur

Dimanche matin un peu grisouilleux.

Aïe sur la pelouse déjà des feuilles jaunes jonchent. Mauvais signe ? Les bonnes choses vont donc bientôt avoir une fin. Bah continuons donc notre voyage estival à l'envers... (N'y aurait-il point là une once de masochisme, à vouloir ainsi à toute force se rappeler toutes ces moments délicieux ?) . Important de garder une trace, d'ordonner un peu les souvenirs, de faire le point en quelque sorte.

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Toujours cette même problématique, dite du "cadrage rapidos" (oups! encore un petit peu et il était sorti de l'image! C'est pourquoi j'ai opté par la suite pour le réglage "prises de vue multiples" : tant que le doigt appuie sur le déclencheur, ça prend des photos, sous réserve, évidemment, que le déclencheur accepte bien de se déclencher, ce qui ne marche pas à tous les coups, et surout lorsqu'on est le plus pressé!)
Ce charmant jeune homme, ci-dessus, s'affairait sur un chantier de l'autre coté de cette rue où nous étions assis à une terrasse de bar, en train de tourister... Tentation de "continuer mon reportage", mais danger de la proximité, et prudence imposée (Je suis quelqu'un d'assez timide, si, si!)...
J'aime les travailleurs. Le gilet jaune, le bruit des engins, les éclairs de peau entr'aperçue, la dégaine, les vieilles fringues, les grosses pompes... Tout ça véritablement me fascine! Surtout cette dimension , de réalité,de vérité à priori pas du tout érotique ou sexuée : ces mecs-là bossent. C'est tout. Ils ne posent pas, ne s'exhibent pas, ne paradent pas. Et surtout n'attendent pas. A moi de de "ne pas rater l'instant"...

20 août 2005

(dé)cadrage

Bon . Fait un peu de rangement. Un peu. Je me retrouve grosso modo au même point qu'au début des vacances. C'était vaguement l'objectif : Pas pire! (mais pas mieux hélas...) Donc temps aussi de faire un peu de classement rangement dans les zimages... Je vais y aller chronologiquement

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Hmmm là c'était le 12 juillet. Première promenade dans Lisboa, et premières expérimentations du bien fondé d'avoir un gros zoom. L'ennui, quand on photographie d'un peu loin et relativement à la sauvette (à découvert), c'est qu'on ne maîtrise pas tout à fait le cadrage (en plus l'écran de contrôle est quasi-inutilisable en plein soleil!) , il faut aller vite, l'air de rien, et ce connard d'appareil qui ne déclenche pas à tous les coups... la déconnexion du flash y est-elle pour quelque chose ? Ce qui produit des images un peu brutes, pas parfaitement cadrées, composées, éclairées, mais par là-même  très agréables à mon oeil de contemplatif amateur de pause B. Le jeu en vaut néanmoins la chandelle, et c'est d'autant plus excitant de prendre ce mec en photo qu'il ne le soupçonne pas, ou surtout qu'il ne soupçonne pas de pouvoir être un centre d'intérêt pour quiconque. (Ceci sera encore plus vrai avec les photos ultérieures.) Comme s'ils n'avaient pas conscience d'être beaux...

20 août 2005

à chaque fois repartir

Une fois encore, je démarre ce qui va être je ne sais pas encore exactement quoi... Ca doit bien faire la 4ème ou 5ème tentative!
Déjà, eu bien du mal à déterminer la catégorie adéquate, parmi la liste proposée : journal intime ? poaisie ? photo? pour adultes ? Un peu de tout ça, sans doute... alors, faute de trouver la catégorie idéale "quasi-quinqua-gay-"contemplatif"-un-peu-largué-mais-si-drôle-en-société-et-puceau-du-ouaibe", j'ai donc plutôt choisi "inclassable" .
Ca fait un peu n'importe quoi  mais bon, c'est bien là le problème!
Donc, on dit que c'est parti, hop, je lance la bouteille de champagne, crash elle explose elle éclabousse et je déclare ce blog officiellemnt ouvert.
Etvoilà une image pour aujourd'hui :

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Prise  déjà il y a quelques temps, en juin, je crois... Le voisin refaisait son toit... Toute la journée il ya eu monde sur ce toit, un joyeux remue-ménage bruyant, il (le mec, pas le toit!) avait visiblement invité ses potes pour lui donner un coup de main.
Tous ces mecs torse poil, en "majesté solaire", qui allaient et venaient, grimpaient, descendaient, se lançaient les tuiles, plaisantaient... Et moi à la fenêtre, avec l'appareil photo. Le numérique est riche de possibilités et d'occasions. Surtout en ce qui concerne l'utilisation du zoom... Eh oui je suis un incorrigible (a)mateur...

(à suivre)

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