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lieux communs (et autres fadaises)
19 septembre 2007

occasions manquées

(deux bouts de rêve du 18/09)

Je rentre chez un bouquiniste chez qui j'allais souvent avant. Visiblement les affaires ne sont pas florissantes puisqu'il ne vend plus des livres que sur un quart de la boutique, les trois autres (quarts) étant consacrés à la vente de vêtements et d'accessoires divers. C'est comme s'il était en train de liquider. Je repère sur le comptoir un vieux livre de lecture de CP à couverture rouge, je me dis que je le prendrai plus tard. A droite du comptoir, sur une étagère ne restent plus que des volumes (que je suppose très chers) du Club du Livre d'Anticipation (ceux dont le prix me faisait baver lorsque j'étais ado), je me dis que j'y jetterai un coup d'oeil après. Sur le pan de mur opposé, les livres sont rangés dans des genres de pochettes plastique transparentes superposées, en farfouillant je trouve tout un tas de bouquin des Peanuts, en anglais.
Je vois alors Céline qui vient de faire des achats dans ce même magasin, et je reconnais dans son sac en plastique la couverture rouge du livre de lecture que je convoitais. Je suis déçu, je dis au vendeur qu'il y a eu un malentendu, que je lui avais dit que je voulais l'acheter (alors que justement il ne me semble pas le lui avoir dit, je me sens de mauvaise foi, mais ce livre je le voulais.) Le vendeur sort de derrière son comptoir, je lui répète qu'il ya eu un malentendu, il cherche dans un rayon et me ramène un vieux fascicule plat qu'il me tend, c'est aussi une méthode de lecture, à couverture sombre, mais dont les illustrations ne me conviennent pas... Je suis déçu, je le repose d'autant plus qu'Alissa insiste en disant "Oui, il est moins bien". Quand j'essaye de retrouver les bouquins des Peanuts, je n'y arrive pas, les pochettes de livres semblent avoir été remplacées par des présentoirs de sous-vêtements masculins. Je le dis au vendeur, qui me montre qu'il ya en réalité deux présentoirs superposés, et que celui des livres que je cherche est caché derrière (il est d'ailleurs désormais en toile de jute.)

Avec tout un groupe d'amis, nous devons aller visiter (une grotte ?), je suis le mouvement. Nous partons à pied, je suis le dernier, un peu à la traîne, mais un peu devant moi il y a Pépin qui marche, je n'ai donc qu'à le suivre. En passant devant un jardinet, je vois posé sur le bord du muret un petit billet écrit à la main, d'une écriture enfantine, d'un enfant à son papa, ça a l'air touchent, je le lirai plus tard. Pépin est toujours devant moi, mais la distance entre nous s'est accrue. Je dois refaire mon lacet, je m'accroupis, et alors que mes lacets sont marron, je tire un très long lacet blanc, mais qui visiblement ne m'appartient pas. J'aperçois Pépin, au loin, qui tourne à gauche (ce pourrait être la rue en face de la banque pop'), je'accélère pour le rejoindre, mais quand j'arrive dans l'"impasse" (c'est une toute petite rue, un genre de traje), je ne vois que rémi c., souriant il me salue, il habite là, il a une chemise complètement déboutonnée, et je n'avais jamais remarqué qu'il avait le torse aussi velu... Il ne peut pas m'aider. Je ne sais pas quoi faire, je ne me rappelle même pas exactement où les autres allaient en excursion, d'aillleurs je n'ai même pas pris mon portable, au cas où ils voudraient me joindre. J'échafaude un plan compliqué, de joindre une personne A qui pourrait joindre une personne B, qui à son tour pourrait joindre etc., pour pouvoir les prévenir. Finalement je me retrouve chez Karine, elle est très serviable je trouve (mais il me semble qu'elle est vraiment très mûre, presqu'une grand-mère, alors qu'il n'y a pas si longtemps c'était une adolescente) Elle me sourit, et finalement j'ai Nadine au téléphone, qui m'explique qu'ils ont fait la balade sans moi (la communication est mauvaise, il ya de la friture sur la ligne...)

1 septembre 2007

album

A chanter avec une voix gourdasse (ce que je sais très bien faire...) :

"On a rangé les vacances
Dans des valises en carton
Et c'est triste quand on pense à la saison
Du soleil et des chansons"

Je ne sais pas si l'été 2007 fut vraiment celui du soleil et des chansons, en tout cas c'est bien l'heure de refermer l'album, avec une pensée amicale pour dominique (4 cartes!), catherine, évelyne, malou, sol et jack, zabetta, pépin, phil et fran, isa, christian et catherine, emma et régis, thomas, claude, roseblume... à qui j'ai voulu rendre un estival et vibrant hommage en présentant leurs oeuvres dans l'album ci à droite intitulé sobrement postcards juillet/août.

21 août 2007

boule(s)

Un petit bonheur.
En début de soirée, hier, sur un parking. Je sors de la voiture, l'air est un peu frais, humide, comme après le quinze août, quoi. Personne.
Si. Soudain je vois un genre de machin qui se déplace sur la route, comme une boule à pattes qui zigzague en faisant des pauses. Je m'approche, c'est un hérisson, un vrai! qui avance avec ses petites pattes! (pas le gros papa ni le minuscule baby, non, ça doit être un djeun hérisson  disons.) il se promène, se rapproche de moi,  et cherche visiblement à bouffer, de temps en temps, il s'arrête, pique du museau dans une chose innommable (pas reconnaissable en tout cas) qu'il se met à boulotter, puis il relève la tête et repart, nez au vent.
Je fais ma Mère Thérésa des Hérissons, je ne voudrais pas qu'il aille trop sur la chaussée et risque de se faire écrabouiller, je m'avance donc doucement pour, c'est le cas de le dire, lui barrer la route. Mes baskets sont à une trentaine de centimètres, je vois son petit oeil noir, lui aussi m'a vu, enfin a pris conscience de ma présence, et illico pique du nez, le museau disparaît et le voilà en début de boule.
C'est drôle de le voir comme ça, de si près, petit animal que la trouille (ou simplement la respiration) fait ainsi palpiter. je m'éloigne un peu, au bout d'un moment prudemment il se déroule, et, comme s'il avait tenu compte de mon avis, opère un quart de tour, partant ainsi batifoler le long du talus, désormais à l'abri dans l'herbe humide. Il y va de bon coeur, trottine, farfouille, repart, il a l'air de s'éclater...
Je l'observe comme ça, sans trop bouger, un moment (évidemment, je n'ai pas l'appareil-photo!) me disant quelle chance j'ai eu de voir un hérisson, et au moment où moi-même j'effectue un demi-tour pour revenir à la voiture, je perçois derrière moi un mouvement : une autre boule piquante (depuis combien de temps était-il/elle en train de m'observer ?), qui, suite à la brusquerie de mon geste, se met hop! immédiatement en boule complète, boule que je ne peux m'empêcher d'aller pousser un tout petit peu du pied, juste pour tenter de voir son ventre, ou sa tête. Peine perdue, la boule s'est resserrée. Je le laisse reprendre ses esprits (et arrêter de palpiter ainsi) et m'éloigne vers la bagnole, jusqu'à ce que je le vois se désenrouler, et se mettre à trottiner à son tour vers l'herbe où son pote est en train de fouiner...
Quelle chance, me redis-je, d'avoir vu deux hérissons (je roule prudemment en repartant, histoire de ne pas risquer d'en écrabouiller, au cas où le reste de la famille viendrait à passer par là aussi...

12 août 2007

fur alina

Arvo Part + piano solo et mélancolique + b.o de Gerry + la vidéo avec les jeunes gens qui jouent au foot dans la prairie + le passage de diplôme de T. = je pleure un peu en ce dimanche soir (mais c'est bien normal)

10 août 2007

le rêve du 8 août

Bolandoz (l'endroit où je faisais des colos maternelles). Je fais visiter ou bien j'explique à des gens la configuration des lieux. C'est compliqué, comme s'il y avait deux espaces différents imbriqués dans le bâtiment (c'est peut-être aussi le bâtiment des dortoirs de l'IUFM), et, depuis un endroit donné, on ne peut pas forcément se rendre à l'endroit souhaité. Plus tard, je / on marche dans ces mêmes couloirs, à la recherche (d'une clé ?), il y a sur les murs des textes photocopiés à propos du gardien (Mais ne sont-ils pas plusiuers ?) D'ailleurs ils sortent d'une pièce et marchent dans le couloir, et je m'aperçois que leurs portraits (des A4 couleur pleine page) sont affichées dans le couloir.

Je suis devant le lavabo, torse-nu, je me lave et je m'aperçois que j'ai plein de poils noirs et frisés sur les bras, les avant-bras, jusqu'aux épaules. Après la toilette, d'ailleurs, il en reste une grande quantité, d'autant plus visible sur le blanc du lavabo.

Avec T. et d'autres étudiants des bozarts. Assis autour d'une vaste table couverte de bazar. Je retrouve, enveloppé dans un papier journal, un ancien boulot de T. qu'il n'avait pas voulu garder et que j'avais récupéré. C'est un coeur en terre (kaolin ?), d'une quarantaine de centimètres de large, très plat, qui en séchant s'est craquelé et fragmenté en plein de morceaux. Subsiste la forme générale, mais il y a vraiment beaucoup de fragments. Je pense que je vais recoller les morceaux, en conservant néanmoins l'apparence du bris. (Et que je spécifierai sur l'étiquette que c'est à l'origine une de ses oeuvres)

A un moment, une de ses remarques m'énerve et je froisse en boule le papier-journal qui contient tous les morceaux, pour le jeter (en me disant immédiatement que je me suis encore emporté et que je n'aurais peut-être pas du, que c'était sans raison). Je demande à B. où est la poubelle, en prenant un ton calme et en plaisantant, pour montrer que je ne suis pas énervé.

Plus tard, un genre de fête avec les étudiants, une pièce remplie de monde. T. est là, on est tout au bout de la salle, dans un angle, il est question d'installer des chaises pour tous, mais ce n'est pas facile... C'est étroit, on est face à face (je dois être assis et lui debout), et lui me dit en rigolant que je devrais recommencer à fumer (sous-entendu : je serais moins énervé). Nos genoux se touchent, et ce simple contact me ravit. (Je pense que si je me remets à fumer le prix des clopes va ruiner mon budget). Puis il rompt soudain ce contact entre nous au niveau des genoux, comme s'il en était soudain gêné .

Encore une fête, un groupe de gens, dehors (parking ?). Emma a ouvert la portière de sa voiture et mis la musique très fort pour nous faire écouter un nouveau mix. Le premier morceau, c'est le remix techno de Mon truc en plumes.Il ya pas mal de monde qui se met en ligne (certains de face et d'autres de dos) pour danser comme les danseuses du Lido quand elles descendent le grand escalier (d'ailleurs, il me semble que ce sont effectivement des danseuses, j'aperçois des coiffes des paillettes et des plumes roses) Je vois dans l'assistance, à côté de moi une de mes anciennes éléves, et sa mama, aussi, que je salue... Le deuxième morceau qui passe est la chanson d'Arno Mourir à plusieurs. Je trouve que ce mix commence plutôt bien...

Il y a soudain comme une effervescence chez les étudiants. A. dit un truc à T. qui visiblement doit partir / est parti précitamment. Je quitte donc la fête, seul, pour retourner au point de départ (ma voiture). Je me dis qu'encore une fois il est parti sans qu'on se dise au revoir. Pour arriver au parking (du Lycée Gérôme), dans la petite rue qui monte, je passe devant une série de camionnettes blanches (garées le long du trottoir) dont les portières sont ouvertes parallèlement et l'éclairage intérieur allumé, comme dans une installation...

Je vois, en contrebas ("comme dans un film") une voiture rouge (un vieux break, très long) en train de prendre le virage à assez vive alllure (crissements de pneus) et disparaître. Je suppose que c'est T., dans une voiture qu'on lui a prêté (ses parents ?), et que je pourrais rechercher ce break rouge dans toute la ville (mais je sais que ce sera en vain).

Je croise Za, qui sort d'une autre fête, et voudrait que je l'accompagne dans un endroit où je n'ai pas du tout envie d'aller. Je le lui dis, et elle prend la mouche illico et tourne les talons. Quelques instants plus tard, je croise Pépin, qui tient à la main un grand paquet de chips mexicaines. Je lui fais la bise, il est un peu en sueur, et je lui annonce que "Za est de nouveau en colère contre moi". Il sourit...

(... et c'est là que je me réveille, et que je réalise qu'on est le 8 août, et qu'aujourd'hui c'est l'anniversaire de T. Et que , comme me dira Marie-Hélène plus tard,  mon inconscient est une vraie midinette)

9 juin 2007

petit jeu

Fatigué ? Déprimé ? Décontenancé ? Démoralisé ? Abattu ? Pessimiste ? Amer ? Aigri ?
STOP!
J'ai le remède qu'il vous faut, trouvé sur le site qui raconte les z'aventures de Nico Shark (dessiné par Frantico, à moins que ça soit Lewis Tr...) : un petit jeu... d'endurance! (J'ai fait 171m, qui dit mieux ?)

, pour jouer (ouvrez les fenêtres pour ne pas vous asphyxier!)

8 juin 2007

transports en commun ?

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Tous unis pour la légalisation ? Ce sont les italiens qui montrent l'exemple...

21 avril 2007

merci emma!

J'adore les arums...
Emma m'en a offert l'autre soir* un bouquet MAIS je n'ai pas de vase assez grand, DONC j'en ai fait deux, un grand (dans le grand vase) et un petit (dans le moche bocal). J'adore les arums...

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* c'était le soir de "Foutr'le bordel !"

5 avril 2007

feydeau

Comme dans Au théâtre ce soir, mais en vrai : je vais manger chez une copine, avant d'aller au cinéma. On frappe, elle va ouvrir, entre... son amant. Il sort du boulot et est venu pour lui annoncer de vive voix qu'ils ne pourront pas se voir demain comme prévu. Il me connaît, je le connais aussi, il sait que je sais. Je propose de les laisser un moment, mais non non, il n'est pas passé pour ça, il va juste boire l'apéro, et après il rentrera.
Nous continuons donc de manger, lui prend un pastis. Nous devisons gaiement (comme on dit). On frappe à nouveau, ma copine va ouvrir, et fait une mimique à l'intention de son amant, car c'est... sa femme qui débarque. Elle "passait par là" et avait justement dans son coffre un cadeau à déposer depuis un certain temps pour le petit fils de ma copine. Tiens donc.
Lui reprend un pastis, mine de rien, nous continuons notre repas, elle ne veut rien, mais c'est un peu bizarre comme ambiance. En face de moi ma copine, à gauche son amant, et à droite, assise à côté de ma copine, la femme de son amant (elle, elle ne sait rien!) je me dis que ce n'est pas si fréquent de vivre ce genre de situation, surtout en gardant son sérieux et en faisant comme si. Surtout que ma copine agit avec moi comme si j'étais son copain, genre détournons les soupçons...
Fin du repas, on débarrasse, tout le monde s'en va, et ma copine peut enfin exploser de rire en rangeant les assiettes dans son lave-vaisselle.

30 mars 2007

face à face

Juste un lien vers le genre de projet qui me touche et me fait fondre :
(ça fait un moment  que j'avais entendu parler de ça mais je n'avais pas eu le temps d'en parler -il était bien plus occupé à gémir sur son sort et à s'auto-apitoyer -ndc schizoïde)

Et, dans un tout autre genre (quoique...) ça aussi

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