occasions manquées
(deux bouts de rêve du 18/09)
Je rentre chez un bouquiniste chez qui j'allais souvent avant. Visiblement les affaires ne sont pas florissantes puisqu'il ne vend plus des livres que sur un quart de la boutique, les trois autres (quarts) étant consacrés à la vente de vêtements et d'accessoires divers. C'est comme s'il était en train de liquider. Je repère sur le comptoir un vieux livre de lecture de CP à couverture rouge, je me dis que je le prendrai plus tard. A droite du comptoir, sur une étagère ne restent plus que des volumes (que je suppose très chers) du Club du Livre d'Anticipation (ceux dont le prix me faisait baver lorsque j'étais ado), je me dis que j'y jetterai un coup d'oeil après. Sur le pan de mur opposé, les livres sont rangés dans des genres de pochettes plastique transparentes superposées, en farfouillant je trouve tout un tas de bouquin des Peanuts, en anglais.
Je vois alors Céline qui vient de faire des achats dans ce même magasin, et je reconnais dans son sac en plastique la couverture rouge du livre de lecture que je convoitais. Je suis déçu, je dis au vendeur qu'il y a eu un malentendu, que je lui avais dit que je voulais l'acheter (alors que justement il ne me semble pas le lui avoir dit, je me sens de mauvaise foi, mais ce livre je le voulais.) Le vendeur sort de derrière son comptoir, je lui répète qu'il ya eu un malentendu, il cherche dans un rayon et me ramène un vieux fascicule plat qu'il me tend, c'est aussi une méthode de lecture, à couverture sombre, mais dont les illustrations ne me conviennent pas... Je suis déçu, je le repose d'autant plus qu'Alissa insiste en disant "Oui, il est moins bien". Quand j'essaye de retrouver les bouquins des Peanuts, je n'y arrive pas, les pochettes de livres semblent avoir été remplacées par des présentoirs de sous-vêtements masculins. Je le dis au vendeur, qui me montre qu'il ya en réalité deux présentoirs superposés, et que celui des livres que je cherche est caché derrière (il est d'ailleurs désormais en toile de jute.)
Avec tout un groupe d'amis, nous devons aller visiter (une grotte ?), je suis le mouvement. Nous partons à pied, je suis le dernier, un peu à la traîne, mais un peu devant moi il y a Pépin qui marche, je n'ai donc qu'à le suivre. En passant devant un jardinet, je vois posé sur le bord du muret un petit billet écrit à la main, d'une écriture enfantine, d'un enfant à son papa, ça a l'air touchent, je le lirai plus tard. Pépin est toujours devant moi, mais la distance entre nous s'est accrue. Je dois refaire mon lacet, je m'accroupis, et alors que mes lacets sont marron, je tire un très long lacet blanc, mais qui visiblement ne m'appartient pas. J'aperçois Pépin, au loin, qui tourne à gauche (ce pourrait être la rue en face de la banque pop'), je'accélère pour le rejoindre, mais quand j'arrive dans l'"impasse" (c'est une toute petite rue, un genre de traje), je ne vois que rémi c., souriant il me salue, il habite là, il a une chemise complètement déboutonnée, et je n'avais jamais remarqué qu'il avait le torse aussi velu... Il ne peut pas m'aider. Je ne sais pas quoi faire, je ne me rappelle même pas exactement où les autres allaient en excursion, d'aillleurs je n'ai même pas pris mon portable, au cas où ils voudraient me joindre. J'échafaude un plan compliqué, de joindre une personne A qui pourrait joindre une personne B, qui à son tour pourrait joindre etc., pour pouvoir les prévenir. Finalement je me retrouve chez Karine, elle est très serviable je trouve (mais il me semble qu'elle est vraiment très mûre, presqu'une grand-mère, alors qu'il n'y a pas si longtemps c'était une adolescente) Elle me sourit, et finalement j'ai Nadine au téléphone, qui m'explique qu'ils ont fait la balade sans moi (la communication est mauvaise, il ya de la friture sur la ligne...)