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lieux communs (et autres fadaises)
25 mars 2007

essuie-glace

Je roule derrière un camion de chantier qui me crépit généreusement le pare-brise d'éclaboussures de gouillasse. Je tente de nettoyer ça avec les essuie-glace. Bien entendu, mon réservoir de lave-glace est vide et la giclette actionnée en vain ne produit que d'ultimes postillons rachitiques. Total : le pare-brise est désormais opaque, ou quasiment. je n'y vois goutte, désormais! Et je peste.
Quand soudain, ô bonheur, je peux m'arrêter sur un parking pour m'occuper du dit pare-brise. Je trouve dans mon vide-poche une petite bouteille d'eau que j'utilise pour nettoyer manuellement tout ça. Joie, tout est à nouveau limpide, étincelant. Je redémarre joyeusement. Et au bout de quelques kilomètres (c'est la loi de la route : pendant que vous êtes arrété sur un parking, les autres véhicules continuentleur progression, , à leur rythme propre - plus ou moins, propre, d'ailleurs!- ), je me trouve à nouveau derrière un (mais ne serait-ce pas le même ?) camion de chantier qui, aussi sec (!) recommence à me crépir généreusement ce pare-brise que je venais de nettoyer avec amour.
Je reste calme... je me dis que je suis bientôt arrivé et qu'il va sûrement pleuvoir, de toute façon, non ?

18 mars 2007

après quoi

J'ai emprunté ça chez Swâmi Petaramesh, qui l'a récupéré chez Caveat Emptor qui l' a récupéré il ne sait pas où... (mais dans les commentaires il est suggéré que ça viendrait de .)

francedapres

6 mars 2007

horizontal

Dans ma célèbre série " y a que les imbéciles qui changent pas d'avis", je, encore une fois.

Il est question cette fois  de Dominique A. Que je connais depuis longtemps, de nom, grâce à mon amie Emma, mais dont je n'avais jamais pu dépasser l'écoute de La fossette, son premier album, qui m'exaspérait. Puis quand je l'ai vu cet été aux Eurocks, j'avais commencé à réviser un peu mon jugement. il y avait là une belle énergie, des grosses guitares, une puissance, une violence insoupçonnables et a priori incompatibles pour moi avec celui que j'assimilais encore à l'anorexique anémique minimaliste de La fossette.
Puis j'ai écouté L'horizon, son dernier album, par le biais (ma copine Emma est très forte, elle sait comment me faire craquer...) du plutôt rock La pleureuse. Très bien (le texte et la musique idem), puis plutôt imprudemment, j'ai écouté le reste. Des plages longues (trois morceaux flirtent avec les sept minutes) pas "formatées". Et j'ai craqué. Quasi complètement. Il y a ce désespoir, cette mélancolie, traités en mode mineur (minimaliste ? non non), des choses d'une beauté insolite. D'une grande beauté insolente. (Le sublime "rue des marais" me fait encore dresser les poils rien qu'a y penser) Des orchestrations au phrasé, des textes à l'instrumentation, j'en reste à chaque fois encore oreilles-bées.

l_horizon_

31 janvier 2007

flamme(s)

"Il aimait l'amour. Il n'aimait pas les trucs qu'entraînait l'amour. Car l'amour entraîne des trucs, tant il est utopique de vivre exclusivement au lit ne serait-ce que deux jours. Toute une spirale de trucs, amorcée par quelques idées en l'air et assouvie par un baraquement en dur d'où l'amour était censé ne plus jamais s'enfuir. Parti violent comme un feu dherbes entre deux portes et sous le ciel, il achevait sa course entre quatre murs au sol d'une cheminée;"
(Fred Vargas, Pars vite et reviens tard)

"Il y a deux choses où j'excelle : être au mauvais endroit et tomber amoureux de la mauvaise personne."
(du court-métrage MonkeyLove)

9 janvier 2007

couloir

Je suis assis près de la machine à café avec Emma et Pierre.
Le couloir est très long, rectiligne jusqu'à la porte d'entrée.
La porte s'ouvre et là-bas je reconnais Karim qui rentre, à cause des dreads.
Il est accompagné d'un petit tondu que je crois reconnaître.
Quand il approche, je m'aperçois que ce n'est pas celui à qui je pensais.
Il s'est complètement rasé la tête et la barbe.
Je pense "le message est on ne peut plus clair."
Il me salue poliment.
Après coup, la sensation comme quand on arrache un sparadrap.
Je me dis "ça ne va pas être aussi facile que j'espérais."
Et il s'en va.

10 décembre 2006

surprise!



... C'est pas grand chose mais ça fait du bien, non ? (merci à Johan)

23 novembre 2006

luxure et culture

Il a vite fallu que je choisisse :
Je venais de téléphoner à mon ami hervé que je le rejoignais illico au ciné pour voir Pour aller au ciel il faut mourir à la séance de 18h.Il était 17h50, je m'habille, je sors, et me cogne presque dans mon ami qui court pour des prunes, qui me rend de temps en temps visite (...) et qui arrivait justement pour ça. (...)
Dilemne !
J'avais envie, en plus il arborait une délicieuse vraie barbe de trois jours, le sourire un peu gêné, et j'ai pu vérifier de la main qu'il était en 3D (comme dirait GB) Et puis non, j'avais promis, il fallait que j'y aille. J'ai fait donc ce que j'aurais pu faire depuis un certain temps, et je lui ai donné mon numéro de téléphone. On est remonté chez moi, que je lui le recopie sur un post-it et on s'est dit à la prochaine. D'émotion, j'ai oublié mon porte-feuilles et mes sous sur la table. Je m'en suis aperçu en arrivant au cinéma. Pas un rond sur moi!Heureusement, Hervé était là!

20 novembre 2006

tentative

Une histoire (vraie) racontée ce matin par une collègue qui la tenait de son fils :
Celle d'un gros (très gros) ado, qui rencontre une demoiselle sur internet, et lorsqu'ils se donnent rendez-vous (il n'a pas donné de photo) dès qu'elle le voit elle s'enfuit épouvantée
L'ado en conçoit un certain désarroi et décide de se suicider.
Il tente d'abord d'avaler des cachets, beaucoup de cachets. Aucun résultat.
Il décide ensuite de se trancher la gorge mais ne réussit à s'entailler que très superficiellement.
Il veut donc s'achever au fusil de chasse mais ça rate et il se retrouve avec des plombs un peu partout.
Il est emmené aux urgences en hélicoptère, il s'en sort.
A une personne qui lui demande s'il recommencera, il répond "Jamais, j'ai bien trop eu la trouille dans l'hélicoptère!"

16 novembre 2006

double sens

IMGP2878

Si mon goût
va cahin-caha
mon odorat
a mis les bouts

(ou presque)

13 novembre 2006

bisque bisque

Vu hier soir l'épisode numéro 7 de la troisième (oui troisième) saison de DESPERATE HOUSEWIVES.
Il s'intitule Bang!
C'est, sans conteste, un des meilleurs! Si si, comme je vous le dis. Qu'est-ce que les scénaristes vont bien pouvoir inventer, après ?

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