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lieux communs (et autres fadaises)
7 décembre 2005

bourrin(s)

bourrin :
adj. pop. péj.
1)(argot)
Se dit d'un système particulièrement lent, lourd, et qui ne fait pas dans la dentelle. Utilise souvent la force brute
et l'ignorance massive.
2) Se disait à l'origine d'un cheval, mais s'utilise le plus souvent pour caractériser certains hommes.
Être bourrin : ou comment montrer à la personne intéressée qu'on est vraiment super pressé... et qu'on doit donc largement écraser toutes phases préalables pouvant être agréables...


Je voulais commencer "sérieux et officiel", ben c'est difficile de trouver une définition satisfaisante du mot. Mon Petit Larousse 2000 ne l'envisage que comme cheval, tandis qu'une recherche internet ("bourrin définition") ne m'a rapporté que les deux ci-dessus, limitatives, puisque la première se rapporte à un sytème informatique, et que la deuxième se circonscrit au comportement amoureux du bipède à station verticale.
Les autres références à ce mot concernent en général les jeux vidéos, le hard rock, la moto ; ne me demandez pas pourquoi.

Ce mot, bourrin, me titille.
Je dirais presque qu'il me fait... saliver, si si! (Y en a d'autres, dans le genre, remarquez ...tiens, faudra que je fasse une liste rapidos). Je n'en retiens que la connotation... virile, pas du tout le côté "bas de plafond". C'est vrai que j'ai un faible pour les hommes solides, lourds,terriens, enracinés. Percherons avais-je écrit un jour.
Et la récupération, relativement récente il me semble, de ce terme dans le langage djeunz ne fut pas pour me déplaire. Je l'ai adopté illico dans ma fantasmographie intime.
J'aime les bourrins, donc, comme j'aime les "manuels", les ouvriers, les routiers, les mecs de l'équipement, les rugbymen les footeux les paysans... les vrais z'hommes, quoi!
Ceux qui ont des grosses paluches, parfois des tatouages plus ou moins approximatifs, qui partent bosser dans des camionnettes pourraves, bouffent le midi au F.J.T, sont rarement rasés frais du jour, portent des t-shirts bruinés de peinture, des pulls troués, des grosses pompes de chantier, des bobs ridicules, des jeans destroy aux déchirures aussi attendrissantes que non préméditées, qui matent les meufs, font des commentaires grivois, se racontent des histoires de cul, boivent du gros rouge, fument des brunes ou des roulées, conduisent des engins de chantier bruyants et puants, grimpent sur des échelles ou des échafaudages, boivent des bières avec les potes, et puis restent assis dans la bagnole devant le supermarché pendant que leur femme fait les courses, l'astiquent pendant le week-end (la bagnole, of course!) se vautrent devant la télé en regardant le match de foot ou le grand prix de formule 1, et ronflent comme des sonneurs, et jurent comme des charretiers...
Bon, n'en jetons plus la cour est pleine!
Oui, j'aime les hétéros bourrins (mais y a-t-il seulement des pédés bourrins ?), j'aime les regarder, m'en  gaver, m'en repaître,certes avec envie, mais, toujours comme ça, de loin, juste pour le plaisir des yeux.
Ca n'engage à rien et ça fait toujours plaisir. (A moi, en tout cas, c'est sûr!)

"Tu me fais tourner la tête
mon bourrin à moi c'est toi..."

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6 décembre 2005

équilibre

Faudrait que je prenne modèle sur mon oreille interne.
Vous savez bien, c'est le siège de l'équilibre, et pour qu'on le soit (équilibré, donc), il faut et il suffit que les pressions (l'interne et l'externe) le soient également (équilibrées, vous suivez ?)
Faudrait que ça soit pareil en grand : réussir à accorder les pressions du dehors (les autres, les choses, le temps qui passe, les gens...) et celles du dedans (l'intime, le personnel, moi je, mes émotions), que l'on soit comme une paroi élastique mais qui ne serait tiraillée ni d'un côté ni de l'autre, ni trop rentrante, ni trop sortante.
Etre étal, plat, neutre, quoi!
(réflexion faite, ça équivaudrait -si je suis bien mon raisonnement- à ne plus éprouver de sentiments, ou tout du moins, à toujours être dans le même état d'esprit. D'humeur égale. Jamais monté, jamais descendu comme disait Koltès. Bon, toujours réflexion faite (doublement donc) ça risquerait d'être à la longue un tout petit peu chiant tout de même. Ni l'exaltation ni l'abattement, ok, mais alors, toujours tiède ? Ni vraiment heureux ni vraiment malheureux. Stationnaire, quoi. Beurk.
Donc ce post ne sert à rien et je devrais le faire redisparaître à jamais dans les limbes du ouaibe dont il n'aurait jamais dû sortir. Appuyer sur le bouton supprimer. CQFD
Mais non, mais non. Ca fait parfois du bien d'écrire des conneries. Cinquante ans à peu près que je fais le yoyo émotionnel, le ludion sentimental, la grenouille de la météo affective. C'est quand même ça qui fait le charme du truc (de l'auto-auscultage du nombril ) : quand je suis abattu (des fois j'en connais -ou crois en connaître- la raison, et des fois pas) , ou quand je suis ému, ou quand je suis joyeux, je sais, et c'est bien la seule chose dont je sois sûr, que, pas longtemps après (des fois c'est de l'ordre de la minute, ou de l'heure, ou de la demi-journée on ne sait jamais à l'avance) je serai dans un autre état.Consécutif. Et c'est infaillible, ça ne rate jamais : à chaque fois, ça change. Ca aurait sûrement quelque chose à voir avec la météo.
Parce que, ce soir,vers 17h,  je ne sais pas pourquoi, j'étais tout ratatiné chiffonné brouillasseux sans vraiment de raison, une espèce de coup de brume qui débarque comme ça sans prévenir, et qu'il a suffi d'une discussion avec Bernard près de la bagnole, de quelques mots amicaux sur le blog, d'un papa d'élève qui me serre la main avec un grand sourire par dessus le bac à surgelés au super U (nous avons le bras long), de la perspective d'un mercredi très mercredi, pour que, je ne sais pas, me revienne à nouveau un genre de sérénité souriante. Un coup de bleu par-dessus le gris... simplement.

Mieux vaut entendre ça que d'être sourd ?

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fifty/fifty,oui, c'est ça...
(c'est moi qui l'ai fait!)

6 décembre 2005

tambouille

OLE!
de Florence Quentin

critique ciné express : je rentre du ciné et je suis un peu/très vénèr : ai commis l'erreur de me  rendre (c'est bien le mot) à l'avant-première de OLE! le "film" de florence quentin.
le compte-rendu pourrait tenir en une phrase :
j'ignorais que la (grosse) daube était une recette españole!
Le dégré zéro du scénario (neuilly/le fric/le patron/le fric/le golf/le fric/ l'entreprise/ le fric/l'escroc/ le fric/etc... /le fric) , depardieu qui fait son gros, azéma sa fofolle, elmaleh surjoue la sobriété,valeria golino n'a plus que ses (beaux) yeux pour pleurer... et on retire le tapis à la dernière scène parce qu'on ne sait plus à quelle sauce assaisonner cet indigeste brouet.
C'est... obscène. (J'ai honte.) La morale du film (j'allais écrire "du fric"!) pourrait être "Ouais d'accord, on est plus riche que riche, mais, hein, regardez, c'est pas pour ça qu'on est plus heureux qu'heureux" (Ce qui implique "alors vous voyez, vous les pauvres, (qui avez tout de même raqué sept ou huit euros pour venir  voir,ça) c'est pas la peine de nous envier... restez pauvres et malheureux et nous on se contente d'être riches et encore plus riches!")
Je crois que ça ferait un film parfait pour l'arbre de noël de l'UMP...

5 décembre 2005

en progrès

Retourné aux Bozarts cet aprèm'... ça faisait drôle, comme si j'avais pas été là pendant une éternité...
Tout le monde était là, je suis arrivé fiérot comme un pou avec mon nouveau bonnet (tiens j'en ai pas parlé, mais je ne suis pas sûr que ça vous passionne, alors je zappe) dehors il y avait tout un groupe qui stabulait, et là, au milieu assis sur le banc, mon ami APP qui m'a gratifié d'un geste de salut amical. Quoi de mieux pour vous mettre de bonne humeur,dès l'arrivée, hein ?
D'autant plus que je l'ai revu quelques instants plus tard, quand il est venu dans la salle de cours chercher sa trousse qu'il y avait oubliée précédemment...

Et que je suis allé après jeter un coup d'oeil au cours de peinture, il y était en pleine activité, j'ai fait le tour de la salle, j'ai pris des photographies de différents works in progress, on a discuté, il me parlait d'abord à la deuxième personne du pluriel puis a bafouillé un peu (charmant) en passant au tutoiement (j'en ai souri aux anges intérieurement).

A profité encore -la dernière fois c'était quand on regardait les rushes de sa vidéo, qui montrait "un mec très seul" (ses mots) - de la conversation pour glisser qu'il était malheureux (sur le ton de la plaisanterie, mais comme disait Sigmundchounet, aucune plaisanterie n'est gratuite hin hin) je l'aurais bien pris alors dans mes bras pour le bercer comme un gros bébé poilu et doudou mais bon j'ai pris sur moi et suis reparti très zen...

C'est tout moi, ça, j'ai besoin de ce genre de relation,  besoin d'avoir un "personnage-moteur", celui qui vous fait carburer au sourire, à l'espoir, que vous êtes content de voir, même s'il n'y a pas forcément quelque chose au bout...
Laissez-moi rêver...

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4 décembre 2005

Je voudrais que quelqu'un me choisisse

Je voudrais que quelqu'un me choisisse

Que quelqu'un m'aime
Avant que j'moisisse,
qu'un garçon vaillant

(…) accomplisse

Ce p'tit exploit,

Vouloir de moi.

Le premier pas,

Je l'ferai pas

J' laisse le Prince Charmant

Faire un peu d'exercice
Moi j'attends
mais faut dire pour l'instant

Personne vient

Proposer ses services (bis)

Je voudrais que quelqu'un me choisisse

Que quelqu'un m'aime
Avant que j'moisisse,

J'crierai pas
Allo police

Si un rôdeur

Chaparde mon cœur.

Je vaux de l'or

J"suis un trésor

Mais la vie me traite

Comme un tas d'immondices.

Y a des filles qui traînent une escadrille

D'amoureux au sourire dentifrice (bis)

Je voudrais que quelqu'un me choisisse

Que quelqu'un m'aime
Avant qu'j'moisisse,

J'guette en vain

L'entrée en lice

Du chevalier

Sur son destrier.

Faut qu'il s'dépêche

J'suis encore fraîche

Mais à poireauter

Je crains que j'dépérisse.

Est-ce que Dieu

Pourra du haut des cieux
Tolérer longtemps cette injustice ?

(Jacques Duvall / François Bernheim)

dani

4 décembre 2005

cordons et prises

E finito il cine.
Reprendre les habitudes, donc...

Eté manger ce midi chez Pépin et Za (j'ai dû un peu les saoûler avec mes histoires de cinoche!)
... C'est un petit peu ça le problème quand on vit seul, c'est pas tant quand on est tristounet que c'est difficile (non non, là en général je gère, j'ai... l'habitude hihi!) c'est plutôt quand on est très joyeux et qu'on aimerait bien pouvoir partager tout ça.

Après-midi "comme d'hab d'avant" : un peu de ouaibe/blogchounet(s), puis prise de tête monumentale pour réussir à brancher ensemble le nouveau scope, la télé, le dvd, le décodeur canalsat, sans oublier l'ampli pour avoir le super son de la mort comme j'aime. Chaque fois c'est pareil, je regarde les péritels et autres cables avec dans les yeux le vide infini de ceux d'une vache normande (c'est pas de moi) ou encore la perplexité d'une poule devant un seau de boulons (c'est pas de moi non plus). J'essaie de raisonner.
Bref, à quatre pattes, en train de compulser fébrilement les divers manuels d'installation (chacun, très égoïstement, donnant sa version propre, sans absolument s'intéresser aux problèmes du voisin), les cables qui font des noeuds avec un air narquois, la prise mâle truc qui veut pas rentrer dans la prise femelle machin,la péritel pas assez enfoncée... J'essaie d'abord calmement, pragmatiquement, logiquement...
Tout marche SAUF (ah la la toujours pareil il y a toujours un sauf) que je n'arrive pas à enregistrer canalsat (or c'est PRECISEMENT pour cette fonction que j'ai fait l'achat de ce scope, c'est donc relativement bête et agaçant très). Très.
Je permute ensuite les péritels,fébrilement, en essayant toutes les combinaisons (mais avec deux prises disponibles sur chaque appareil et quatre cordons, les combinaisons, sont quand même nombreuses!) avant d'abandonner, hagard, exsangue, quasi désespéré, envisageant de lancer le scope par la fenêtre et/ou de mettre le feu au reste...
Pause. Hmffff...  (je respire à fond, c'est ça le bruit, avant de décider une ultime permutation entre les deux péritels qui partent du décodeur (haut/bas)... puis je re-tente l'enregistrement sans trop y croire, (si je vois encore une fois apparaître cet écran bleu je sens que je vais imploser...) je rembobine, j'appuie sur PLAY et...
(ô miracle)
ça maaaaaarche!
Ah que la vie est belle... (oui oui je le sais il m'en faut peu!!!!)

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(finalement, ça a l'air vachement simple sur la photo, mais ne vous y fiez pas hin hin)

4 décembre 2005

ponctuations

(well... a bit confused)

Au début, en principe, c'est assez simple : il y a la réalité (que je vais coder par ...) et les films (que je coderai par (  )
Donc ces derniers temps, ça donnait un truc
du genre :
... (   ) ... (   ) ... (   ) ... (   )
Fastoche!
A priori, Car voilà tout d'un coup le sentiment que ça se mélange un peu tout, les frontières deviennent plus floues : dans les lasagnes du quotidien, voilà que la pâte du réel et la sauce de la fiction commencent à interférer. Du coup, tu sais plus vraiment ce que tu manges , où dans quelle zone tu te trouves.Tout n'est plus si clair. Au niveau de la ponctuation, le bel algorithme initial est en train de se barrer un peu en couilles comme si tombé par terre s'était cassé et qu'on avait recollé les morceaux un peu n'importe comment :
... (   ) ..(.  )..) (..... and so on... ça ne va plus.
Ou peut-être plutôt que tout devient ainsi :
(..................)
juste un gigantesque film, une illusion qui serait sans bornes, avec des petits bouts de réalité dedans. Mais pas sûr.
On est -bref- un peu perdu.
D'autant plus qu'on sait que c'est fini pour de vrai là maintenant et qu'il va falloir passer à autre chose. Fermer cette parenthèse belfortaine et contemplative. Et joyeuse et nostalgique. Où s'arrête exactement le cinéma ? ici réel ? et là imaginaire ? Les cinéphiles  (ma famille) sont sous perfusion d'illusions. Fiction addicts. Vrai souvenir ou extrait de film ? Je le vois ou je le vis ? Surtout, par exemple, quand tu es en train de regarder un film avec Bernadette Lafont, et qu'elle est assise dans la salle, justement devant toi. Ou quand tu croises dans un couloir Laslo Szabo, tout seul  l'air tout triste avec son sac en plastoche à la main et que c'est drôle qu'il ne te reconnaisse pas, alors que toi tu le connais si bien... Ou que tu te retrouves devant un flashback dont tu n'es plus certain s'il appartient à ta vraie vie ou ta filmographie privée...
Va savoir!

Enfin, pour la dernière fois, bilan journalier des (   )

-SALAAM CINEMA ( mohsen makhmalbaf / 1h15')
-LA TORTUE SUR LE DOS (luc béraud / 1h50')
-PIEGE (jacques baratier / 38')
-LA VILLE BIDON (jacques baratier / 1h20')
-LE TRESOR DES ILES CHIENNES (f j ossang / 1h48')
-LA FIANCEE DU PIRATE (nelly kaplan / 1h47') (soirée de clôture ... une belle soirée de clôture, avec plein de monde, d'applaudissements, c'est le film de E.Caravaca qui a gagné les deux prix , celui du jury et celui du public...)
Lumières rallumées, salle vidée, on piétine dans le hall, avec Hervé et Dominique...
Voilà, ma gentille caissière préférée m'a dit "à l'année prochaine" avec un grand et chaud sourire...
Oui, à l'année prochaine...
A tout ça je pensais en rentrant. (C'est vrai que j'ai un peu de mal avec les choses qui se finissent.)
Arrivé à Vesoul, il s'est mis à pleuvoir...

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(ponctuation musicale du soir, en tapant ce post et en boucle : DANI "laissez-moi rire" la chanson 7: WILD THING)

3 décembre 2005

à l'air

Que du bon, voire du très bon aujourd'hui :

- OBRERAS SALIENDO DE LA FABRICA ( de josé-luis yoves-laïva / 21')
- LES CORPS OUVERTS (de sébastien lifshitz / 47')
- APRES APRES DEMAIN (de gérard frot-coutaz / 1h24')
- RONDE DE NUIT (d'edgardo cozarinsky / 1h30')
Les trois derniers, en plus d'être de très bon films, appartenant également à la catégorie dite "des films à quéquette", ce qui ne gâche rien , bien au contraire. J'ai toujours été très ... attentif (sensible ?) à ce genre de détail. Faudra d'ailleurs tiens que je dresse(!) la liste des films où, par chance, on peut apercevoir -souvent de façon très/ trop?  fugace- une (ou plusieurs) anatomie(s) masculine(s) au naturel...

Du coup, euh... en rentrant j'ai bien regardé, attentivement,  dans les parkings devant lesquels je passais (romantic, isn't'it?) ... Mais, comme on dit, "c'est toujours quand on cherche le plus qu'on trouve le moins..." Et c'était véritablement le cas. Rien de rien de rien (Ouououououh! cri du loup qui hurle à la lune)  Noir de noir partout, (pas même une tite loupiote comme un clin d'oeil complice dans la nuit), rideaux tirés, soigneusement clos,  tout le monde dormait. En m'approchant un peu plus, je crois bien que j'aurais pu les entendre ronfler. Une gigantesque, pacifique, simultanée assemblée de ronfleurs (fondu enchaîné de plans fixes de dormeurs dans des positions diverses, avec en bande-son le bruit des ronflements qui se superposent et s'amplifient...)
Pourtant, au départ, j'étais vraiment dans de bonnes dispositions. Un routier danois, j'ai cru que, mais non...
Bernique!

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2 décembre 2005

tempus fugit

Le trac, aujourd'hui...
(Comment ça vont remarquer les attentifs qui lisent tout, même les petits caractères, midi et quelques et il n'est pas encore parti au Festival de Ciléma ? Ben non, ce matin, c'était RELÂCHE pour cause d'agendas...)
Je vous ai déjà dit que j'aimais fabriquer des agendas : la conception est agréable mais la "réalisation" est toujours, comme disent mes amis americains, a real pain in the ass.
Parce que j'attends toujours le dernier moment (ultime de chez ultime) pour le porter chez le photocopieur/relieur (ici, par exemple, la date-butzoir recommandée par le monsieur était le 1er décembre, mais pour cause de cinématothérapie intensive doublée d'un procrastinationnite éhontée (et aigüe) je me suis retrouvé ce matin -2 décembre- acculé, obligé, y a plus le choix, de tout imprimer (eh oui, il y a un moment où les choses ne peuvent plus rester uniquement virtuelles, surtout quand on doit les photocopier et les relier!) tout en vérifiant et en corrigeant les ultimes chtrochtrogneries (et y en avait, croyez-moi) pour pouvoir aller rendre ma copie au monsieur avant midi.
Ouf ça y est! Suis entré dans la boutique à 11h45, aujourd'hui c'était une dame, elle a eu l'air de me reconnaître,  ( elle a dû se dire tiens c'est le zozo qui vient une fois par an pour faire ses agendas...), nous avons parlé recto/verso, couché mat, reliure spiralée, pas à l'italienne, bristol 260g, devis, délais... puis je lui ai confié le paquet, dans -superstitieux ? - la même chemise en plastoche rose que l'an dernier, avant de m'enfuir, presque honteux, comme une mère indigne qui viendrait d'abandonner son rejeton à la DDASS...
Voilà, va commencer maintenant je le sais la période des inquiétudes diffuses mais permanentes (les affres du créateur ?) Est-ce que je ne me suis planté dans les jours, ni dans les recto-verso, est-ce qu'ils vont bien relier dans le bon sens, à gauche et pas en haut , est-ce que ça sera prêt à temps, est-ce que... et que... voyez le genre!
Bon pour éviter de me miner (et changer de sujet) tiens, après avoir respiré à fond, je vais préparer mes affaires pour aller à Belfort... (Vous ne pensiez tout de même pas que j'allais me couvrir la tête de cendres et rester enfermé à gémir mornement, alors qu'il ya tant de films merveilleux qui m'attendent là-bas ? Tss Tss!)

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2 décembre 2005

petite nature

(moi) ... à peine trois jours de festival et voilà que je me traîne comme un panda asthénique... il faut que je me serve de ma main gauche pour qu'elle soutienne la droite lorsqu'elle frappe sur les touches du clavier. Ma tête est lourde, ma machoire a failli se décrocher plusieurs fois , je pique des sommes express de temps en temps, entre deux images pas tout à fait consécutives, et surtout, je n'ai pas le temps de MANGER... (Je ronchonne, mais c'est surtout pour vous, ô lecteurs chéris, pour que le récit de ces aventures festivalières et belfortaines ne vous brise pas trop le coeur)

aujourd'hui donc :
14h00 : LA PEAU TROUEE (Julien Salmani / 51')
           MIGUEL ET LES MINES (Olivier Zabat / 55') parti avant la fin : énervant
16h00 : FAIS DE BEAUX REVES (Marilyne Canto / 24')
           LE PASSAGER (Eric Caravaca / 1h30')
18h00 : MARIE ET LE CURE (Diourka Medveczky / 35')
           PAUL (Diourka Medveczky / 1h32')
20h30 : BUNGALOW (Ulrich Köhler / 1h24')

... ce qui ne représente QUE sept heures de film, mais pour lesquels je serais peut-être un peu moins enthousiaste qu'hier (quoique...) sous forme d'inventaire, en zoom arrière, ça donnerait : de rudes pêcheurs de requins-taupes (hmm la sortie de la couchette...) une dame triste en lunettes noires avec des grosses guitares des Feelies, une Nathalie Richard en chanteuse de night-club, une petite chorégraphie entre M. Bénichou et J.Depardieu, un curé qui fait de la balançoire, puis qui fornique sous un piano, un Jean-pierre Léaud Jeunet et ma foi fort joli, et pour terminer un jeune déserteur allemand qui tient absolument à nous montrer son kiki... (sympathique pour terminer!) parce que, pour tout dire, si les films nous laissent à peine le temps pour pisser et de temps à temps pour manger, il ne reste rigoureusement plus de temps libre pour AUTRE CHOSE (mon esprit va commencer à s'emplir de pensées luxurieuses) d'autant plus que la nuit en rentrant IL GELE (et je ne suis -de plus- pas seul dans la voiture) donc nicht gaudriole. Pourtant j'ai envie.
Mais nicht de nicht...

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