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lieux communs (et autres fadaises)
8 février 2021

poulailler 37

(ce soir la soirée de clôture à Clermont)

aujourd'hui donc dernière journée de visionnage "à la carte" (ce que j'aurais éventuellement manqué), en feuilletant -attentivement- le catalogue

Compétition internationale :

GOD'S DAUGHTER DANCE
de Sugbin Byun (Corée)

Capture d’écran (1641)

un(e) transexuel(le) est convoqué(e) pour les examens médicaux précédant le service militaire, et doit "prouver qu'elle est vraiment une femme". Culotté(e) et salutaire

MASEL TOV COCKTAIL
d'Arkadij Kaet & Mickey Paatzsch (Allemagne)

Capture d’écran (1646)

"Nous sommes tous des juifs allemands..." mais le personnage de ce film caustique (à l'humour tout aussi salutaire que le précédent) est ostracisé parce qu'il l'est (juif de Russie mais juif quand même), en butte à toute la mauvaise conscience germanique, qui caractérise tout un peuple...

DALEJ JEST DZIEN
de Damien Kocur (Pologne)

Capture d’écran (1648)

la rencontre entre un passeur solitaire et un clandestin arrivé à la neige, qui veulent communiquer mais ne parlent pas la même langue

AYN LEVANA (WHITE EYE)
de Tomer Shushan

Capture d’écran (1651)

le voleur de bicyclette, version judéo-érythréenne. Impeccable

ACCAMORA
d'Emanuela Muzzuppapa

Capture d’écran (1654)

deux frères (un grand, un petit) vont ramasser des figues pour la dernière fois sur ce qui fut leur propriété

WORKSHOP
de Juda Finnegan (Nouvelle-Zélande)

Capture d’écran (1656)

des jeunes en survêt bleu participent à un atelier pour régler les problèmes qu'ils ont avec leurs parents

DWARF PLANET
d'Adrian Chiarella (Australie)

Capture d’écran (1658)

un ado féru d'astronomie (surtout le système solaire) a payé un prostitué pour venir s'allonger près de lui dans sa chambre...

ESCAPING THE FRAGILE PLANET
de Thanasis Tsinpinis (Grèce)

Capture d’écran (1665)

juste avant la fin du monde (un brouillard rose) la rencontre entre deux mecs, un blond et un brun, et comment ils s'amusent avant...

compétition nationale :

A MARCHE FORCÉE
de Vladilen Vierny

Capture d’écran (1667)

(c'est bizarre que ça soit en compét' nationale parce que le film se passe en Russie et est entièrement parlé en russe sous-titré, mais bon...)

... et on va s'arrêter là pour l'instant

 

*

ce matin la lumière était inhabituelle, vaguement orangée, bizarre (ça pourrait être une lumière de fin du monde... Renseignement pris (météofrancemuche) il s'agirait d'une tempête de sable remontant du Sahra et se dirigeant vers Belfort et Montbéliard...

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(ça c'était la photo du journal)

*

"La vie n'est qu'un éclair de lumière entre deux éternités d'obscurité."
(Vladimir Nabokov)

*

7 février 2021

poulailler 36

Clermont : ça sent la fin. On peut voir les films de la programmation jusqu'au 6, MAIS les films primés seront visibles encore une semaine... J'ai voté ce matin in extremis à 7h54 pour les prix du Public, avec clôture des votes à 8h!, (un film en compét' nationale, un en international et un en labo...), et du coup à présent je suis moins motivé pour en voir d'autres, puisque même si j'en vois un que je trouve génialissime, je ne pourrai plus voter pour.
En plus, en parlant de Festival, j'apprends in extremis et juste trop tard -c'est fini depuis hier- que j'aurais -peut-être- pu aussi assister à celui de Sundance, mais les modalités d'accès avaient l'air plus complexes, et ça aurait été trop cher -pour donner une idée, le mug de Clermont, que je me suis offert -il est joli-, coûte 10€ tandis que  celui de Sundance 20, carrément le double (et il est beaucoup moins joli) argh ces ricains, DONC j'ai encore économisé plein de sous...)

*

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(revenons doucement à la réalité...)

*

du coup je suis allé voir ailleurs... sur arte.tv, pour voir un film qui n'était dispo que jusqu'au 07.02 (et je devais donc faire fissa)

 

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IN MY ROOM
de Ulrich Kohler

que j'avais, en son temps et sans succès, essayé de faire intégrer dans notre programmation (ces temps-là me semblent aussi lointains -et révolus- que si je parlais de l'Age de Pierre...)
Un film allemand d'un réalisateur moins... "présent" que Christian Petzold, mais qui gagnerait donc à être davantage connu, si on en croit ce film-là, que j'ai beaucoup aimé.
Qui commence comme un film "normal, avec l'exposition prolongée- qui nous présente le personnage principal, Armin, avec ses plantages  divers (la premère scène est étonnamment délicieuse), dans à peu près tous les domaines, et la façon dont il semble s'accommoder de cet état de faits. Jusqu'à ce que.
Un matin, Armin se réveille et plus rien n'est comme avant, oui, au bout d'une quarantaine le film bascule dans une dystopie, et Armin avec lui. Et commence un autre film, pourrait-on dire, avec la façon dont notre héros fait face et s'installe dans son nouvel univers (enfin, le même qu'avant, grosso-modo, à un seul et unique détail près...)
Je me suis régalé (et j'en ai encore profité pour prendre quelques captures d'écran supplémentaires (ce truc me fascine, j'ai dû en prendre 500 -c'est bien, elles se numérotent automatiquement- depuis fin décembre, et j'aim expérimenter ce média qui se trouve à l'exact mi-chemin entre photo et ciné) puisque le film a, en plus, l'excellente idée d'être AQV.

Capture d’écran (1610)

Capture d’écran (1617)


(Mais bon je suis désolé, quand vous lirez ces ignes il sera sur le point de n'être plus diffusé...

*

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*

 

6 février 2021

poulailler 35

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*

CLERMONT :

R (Films en Région / Hors Compétition)

LEWIS
de Tanguy Bizien et Julien Mignot

Capture d’écran (1567)

Damien Bonnard est Lewis, et, rien que ça, on en est bien content...

NAVOZANDE LE MUSICIEN
de Reza Riahi

Capture d’écran (1571)

Une très réussie animation de miniature persane, avec de l'amour, de la musique, (un sultan, une favorite, un musicien) et du temps qui passe...

LA JEUNESSE REFUSE DE DORMIR
de Perrine Lamy-Quique

Capture d’écran (1573)

Des jeunes gens, de la tension, de la passion, du théâtre peut-être. La matière en tout cas est très riche (même si on ne comprend pas tout)

JE ME GRATTE
de Chenghua-Yang

Capture d’écran (1577)

Une animation plaisante au service hélas d'un sujet bateau... Dommage

RAPPROCHER LA DISTANCE
d'Antoine Cuevas

Capture d’écran (1578)

Le monsieur avec son sac à dos revient dans un village, et il observe de loin une femme et sa fille (les siennes)

FILLES BLEUES, PEUR BLANCHE
(déjà vu dans le programme C+ et bof et donc non revu ici)

*

"Toute la semaine dernière, le bruit a couru d'un troisième confinement, car comme le dit l'adage, jamais deux sans trois. Avant finalement de renoncer à remettre le pays sous cloche, le gouvernement avait gravement bossé pour trouver une formule de com' destinée à mieux faire passer la pilule. Et vas-y que je te parlais de mesures "hybrides" ou de "modalités de freinage" de l'épidémie. Vous n'aviez pas chômé non plus et proposé tout un tas de formules toutes plus douces les unes que les autres pour remplacer le mot "confinement". Le "cocooning" a été plusieurs fois proposé, avec une mention spéciale à Antoine et son "cocooning solidaire", et Brice et son "coconage résilient". On tient quelque chose là. Olivier nous a suggéré le "Plan temporaire de bridage des capacités motrices et sociales à visée prophylactique". Joueuse, Brigitte a imaginé le "grand cache-cache citoyen" tandis qu'Hélène a inventé la "claustration positive" qui est un enfermement qu'on imagine joyeux. Frédéric a, quant à lui, pensé au "chezsoisinement". On vous laisse avec notre préféré : le "PLACARD", inventé par Nathalie pour "procédure de priorité au labeur avec contacts amicaux réduits et distanciés". C'est validé. On garde tout ça au chaud au cas où il faille être, un jour, re-reconfiné." (Chez Pol / Libé)

*

F4

LE CERCLE D'ALI
d'Antoine Beauvois-Boetti

Capture d’écran (1581)

Un film extrêmment bien construit,  autour d'un jeune afghan qui doit témoigner devant une commission pour obtenir ses papiers... Excellent.

GARE AUX COQUINS
de Jean Costa

Capture d’écran (1585)

Encore une fois avec le bandeau rouge d'infamie "Avertissement : ce film peut contenir des scènes susceptibles de heurter la sensiblité de certains spectateurs", encore une fois à propos de scènes de drague gay en Corse, et des ébats -pudiquement filmés - de deux hommes dans une voiture

PRÉCIEUX
de Paul Mas

Capture d’écran (1587)

Une superbe animation dans l'esprit de Ma vie de courgette. Sur l'univers cruel de l'enfance les différentes formes d'ostracisation Touchant et très réussi.

LE TEMPS D'UNE NUIT
d'Alice Fargier

Capture d’écran (1596)

Au début c'est un peu pénible à cause d'un personnage agaçant de "jeune fille fantasque", puis le film prend véritablement son envol dans une deuxième partie plus intime, avec une montée de l'émotion très réussie

NARVALOS,
de Bilel Chikri

Capture d’écran (1598)

Découverte de la téci par un cousin du bled qui débarque tout juste, visite effectuée par son cousin hâbleur qui connaît tout le monde et lui montre tout... Jovial et -paradoxalement ?- rassurant

 

F7

TU SERAS UN ULTRA
de Maxence Voiseux
(zappé)

PALMA
d'Alexe Poukine

Capture d’écran (1609)

ou "Comment bien foirer un week-end de merde à Majorque pour une jeune femme et sa fille", avec un très joli duo mère (un peu larguée) / et fille (d'un naturel désarmant), sans oublier la marionnette de la classe qu'il faut penser à photographier "en situation"

LES VILAINS PETITS CANARDS
d'Anton Balekdjian

Capture d’écran (1602)

Superbes aussi, ces retrouvailles entre deux frangins, l'aîné qui revient et doit bientôt repartir, et le plus jeune, ado qui fait le désespoir de sa mère (et le mieux dans sa peau des deux n'est peut-être pas celui qu'on pense). Très touchant(s)

LE SANG DE LA VEINE
de Martin Jauvat

Capture d’écran (1606)

William Lebghil (encore un acteur que j'aime beaucoup) dans une fable plaisante, crue et frontale dans un premier temps, mais qui s'avèrera finalement n'être qu'un bloc de tendresse...

5 février 2021

poulailler 34

"Refus d’asile

C'était au mitan des années 90, au pire moment de la guerre civile en Algérie. On escortait jusqu'à Marseille un ancien policier algérien à qui la France avait refusé l'asile. Il devait être expulsé de l'autre côté de la Méditerranée. On était trois collègues et lui dans le break Mondeo blanc de la PAF. Sur "l'autoroute du soleil", comme on dit. Tiens, c'était un jour de soleil blanc d'hiver, comme aujourd'hui où je vous écris. De ma vie de flic, je n'ai jamais été aussi mal à l'aise. Pire que quand on croisait la "faucheuse" sur une scène de crime. On savait tous qu'on emmenait au casse-pipe cet homme, qui n'en finissait pas de contempler les paysages de la Provence. Le silence était plombant comme celui d'une morgue. Le collègue conduisait pied au plancher, sur la file de gauche de l'autoroute. Il m'avait soufflé "Plus vite on ira, plus vite ce sera terminé". Sur le coup, je lui aurai bien foutu mon poing dans la gueule. Mais à sa façon d'épier nerveusement notre homme dans le rétroviseur, j'ai bien compris que le collègue était salement emmerdé.

Cafés

Je ne sais plus sur quelle aire d'autoroute nous nous sommes arrêtés. Nous avons pris de l'essence. Notre "débouté du droit d'asile", comme on disait, a demandé s'il pouvait faire quelques pas. Machinalement, bêtement, je lui ai soufflé : "Tu fais pas le con." Puis les deux collègues l'ont accompagné, tandis que j'allais chercher des cafés. J'ai commandé une crêpe aussi. Avec beaucoup de Nutella. D'emblée, je savais que c'était pour lui. Ne me demandez pas pourquoi, je ne sais toujours pas, et pour tout dire, je n'ai pas envie de savoir. J'ai posé la crêpe sur le bout de la table en bois de l'aire de pique-nique. Notre homme ne m'avait pas vu venir car il me tournait le dos. Il était debout, fumait face à la garrigue que faisait frissonner le vent. Quand il s'est retourné et qu'il a vu la crêpe à sa place, j'ai soigneusement évité son regard et je me suis carapaté pour aller pisser.

Gosse

Quand on est remonté dans la bagnole, il a murmuré "merci". Quelques semaines plus tard, quand on a appris qu'il avait été tué en Algérie, mon collège m'a juste soufflé : "Il avait mangé ta crêpe comme un gosse." Alors oui, je vais faire des crêpes. Mais pas sûr que j'en mange."

(j'aurais dû vous la mettre le 2, pour la Chandeleur, cette belle histoire de crêpe qui m'a mis les larmes aux yeux, dûe à la plume de ce toujours très cher Jacky Durand, in Tu mitonnes / Libé, mais j'ai oublié, alors la voici, juste avec un peu de retard)

*

ce matin Manue est passée boire le café "sur ma terrasse" (= dans ma cuisine), et elle a de plus permis d'entrer à un très joli facteur rebeu qui m'apportait deux paquets : un coffret de 7 dvd de Hang Sang-Soe et un colis en provenance des Ducs de Gascogne, contenant quelques terrines apéritives (comme résumait Manue "comment se faire plaisir...". Merci gentil joli facteur, rapportez-moi donc des paquets chaque fois que vous avez envie...

*

Clermont : aujourd'hui, vu

F2

SOGNI AL CAMPO
de Mara Cerri et Magda Guidi

Capture d’écran (1513)

Un film à l'animation que j'ai trouvée magnifique (pastels ?), l'histoire d'un gamin et d'un chat roux...

LES MAUVAIS GARCONS
d'Elie Girard

Capture d’écran (1519)

En quarante minutes, une histoire de trois potes (dont on verra deux beaucoup plus que le troisième) quie est sans doute le film que j'ai préféré de la journée. Les copains d'abord, en version plus intime. Cyprien et Guillaume se consolent de voir Vincent moins souvent. Leur point de ralliement : Les Mille et une nuits, dont ils semblent être les seuls clients... C'est simple, fort, pudique, touchant, même si ("en principe") très hétéro-normé (clic clic Pépinou) et les deux acteurs principaux sont juste parfaits.

SALEM
de Sophie Beaulieu

Capture d’écran (1520)

Un court grinçant avec des "vedettes" (qui ont leur nom au générique avant les "autres") pour une histoire de famille où deux femmes, "pièces rapportées",  foutent le bordel dans une famille bourgeasse et s'emploient à secouer un peu les vieilles habitudes et les conventions, justement, familiales...

DIEU N'EST PLUS MÉDECIN
de Marion Le Corroller

Capture d’écran (1522)

Un film surprenant, centré sur une jeune stagiaire aux Urgences : au début on croit voir venir un constat sur la surcharge de travail et le manque de moyens en milieu hospitalier, et le film dévie soudain sur autre chose, un genre de fantastique un peu inattendu dans ce mileu médical traité de façon hyper reéaliste (la fameuse 'inquiétante étrangeté"), on pourrait penser, d'assez loin, à Grave, (et on est content, en tout cas, de retrouver Maryline Canto en chef de service...)

L5

SANTIAGO 1973 2019
de Paz Corona (France)

Capture d’écran (1525)

Documents d'archive en split-screen qui tendraient à prouver que, de 73 à 79, de Pinochet à Piñera, c'est toujours la merde au Chili, et les méthodes de la police, ici comme ailleurs, n'ont pas changé non plus...

THE UNSEEN RIVER
de Lân Phạm Ngọc (Vietnam)
Dormi / Pas de photo / à revoir

Capture d’écran (1562)

(Revu ce matin et j'ai bien fait, un film à l'ombre de Bouddha, au fil de la rivière, comme un petit cousin un peu tatoué d'Apichatpong... Hypnotique et méditatif, et véritablement immersif... Fascinant)

PUSH THIS BUTTON IF YOU BEGIN TO PANIC
de Gabriel Böhmer (Royaume-Uni)

Capture d’écran (1535)

Une animation de papier canson, qui, même si virtuose,  m'a laissé un peu froid

MENSCHEN AM SAMSTAG
de Jonas Ulrich (Suisse)

Capture d’écran (1529)

Juxtaposition / Cohabitation de saynètes minuscules mettant en scène des gens. Très "Suisse".

K'S ROOM THE CREATION AND DESTRUCTION OF THE WORLD
de Wei-Lin Hung (Taiwan)

Capture d’écran (1532)

Un intriguant -et très réussi- vrai/faux manuel de conversation, en split-screen aussi. Plaisant.

EMPTY PLACES
de Geoffroy de Crécy (France)

Capture d’écran (1539)

La perle de ce programme, une animation "en boucle" (lignes claires et couleurs franches),  qu'on ne se lasserait pas de regarder sans fin, sur "la mélancolie des objets", partant du détail pour reculer jusqu'au plan d'ensemble. Acidulé et attendrissant.

F1

ABADA
de Jean-Benoît Ugeux

Capture d’écran (1543)

Retrouvailles (et rapprochement) entre père et fils, autour d'une BD réalisée par le fils et qui parle de son père, qu'il lui a envoyée et que son père n'a pas voulu lire

EVA VOUDRAIT
de Lisa Diaz

Capture d’écran (1545)

Le plus long (56', mais on ne voit pas le temps passer) des films vus jusqu'ici en compèt', dont l'héroïne, Eva,  doit aller à Bruxelles faire congeler ses ovules, et va rencontrer des gens sur son trajet, avec une escale conséquente à Boulogne, en fanfare. Très réussi,avec une actrice magnifique, Caroline Ferrus.

JEUNESSE PERDUE
de François Zabaleta

Capture d’écran (1546)

Sur des images qu'on suppose d'époque le réalisateur évoque en voix-off ses vingts ans, quand il est parti à San Francisco... Touchant  mais un peu court.

MARTIN EST TOMBE D'UN TOIT
de Matias Ganz

Oups j'ai dormi. Pas de photo. Je revois c'est promis

Capture d’écran (1556)

(Voilà je l'ai revu et j'ai bien fait (enfin, plutôt "vu" puisque il m'en manquait quasiment les trois quarts, de ce joli film), Martin avec son plâtre et sa copine Jeanne enceinte de beaucoup dans un genre de comptine ironiquement affectueuse (affectueusement ironique) rythmée par des souffles de bandonéon.)

4 février 2021

poulailler 33

"Ce dimanche 31 janvier, vers 16 h 30, des agents de police secours ont été prévenus de la présence d’un homme, rue Saint-Georges, à Vesoul, vêtu dans le plus simple appareil, un foulard noué autour de la taille. Ce dernier, âgé de 52 ans, connu pour des antécédents psychiatriques, lançait du pain sur les voitures qui passaient.
L’homme qui tenait des propos incohérents, a été escorté par les policiers jusqu’à l’hôpital où il devait être pris en charge en psychiatrie."
(L'Est Répu)
C'est mon voisin d'en face!
(et merci à Co qui m'a transmis l'info!)

 *

programme du jour Clermont :


I4

NANTONG NIGHTS
de Leopold Dewolf & Emma Qian-Xu (Chine)

Capture d’écran (1475)

Un chauffeur ramène chez lui un client bourré qui veut absolument qu'on le conduise au commissariat... Le téléphone sonne et c'est la fille du monsieur bourré qui demande au chauffeur de passer auparavant la prendre à la clinique... Un mini-polar impeccable (avec des linges ensanglantés et une porte de coffre coincée...)

THE PEEPUL TREE
de Sondja Feldmeier (Suisse, mais Inde)

Capture d’écran (1480)

J'ai pensé très fort à Auntie Christine devant ce film filmé en Inde, où il s'agit de couper un gigantesque figuier, pris sur le vif, avec tous ces mecs maigrichons et souriants qui fixent l'objectif au fond des yeux et s'affairent comme des fourmis autour du tronc absolument gigantesque de cet arbe a priori sacré (on saura par une note explicative à la fin le pourquoi du comment... Trop forts, ces indiens!)

PAYDOS
de Öykü Orhan (Turquie)

Capture d’écran (1481)

Une fiction (mais quasi-documentaire) réaliste et plutôt tristounette sur la vie d'une mère de famille qui rame au boulot et se débat pour le bien-être de ses enfants...

HAPPY ENDING
de Mei-Liu (Etats-Unis)

Capture d’écran (1483)

Un gros bonhomme tristoune et revêche (et un peu asocial) va se laisser tenter par un prospectus  trouvé et réussir à rentrer dans un salon de massage

SPRÖTCH
de Xavier Serron (Belgique)

Capture d’écran (1485)

On retrouve avec plaisir l'humour très noir de Xavier Serron (Je me tue à le dire, qu'on programma en son temps) avec l'histoire d'un couple gay avec enfant dont l'un des papas -d'où le Sprotch du titre- va en écraser malencontreusement un en reculant avec sa voiture (mais tout est bien qui finit bien âmes sensibles soyez rassurées)


L2

IN THE AIR TONIGHT
de Andrew Norman Wilson (USA)

Capture d’écran (1490)

(la capture d'écran permet de saisir des images quasi subliminales, comme celle-ci, qui n'a pratiquement rien à voir avec le récit, qui est une plaisante élucubration autour de Phil Collins et de sa chanson qui donne son titre au film)

AUGAS ABISAS
de Xacio Baño (Espagne)

Capture d’écran (1494)

Hybride et intime. Un film qui évoque l'histoire d'un personnage de la famille du réalisateur, un grand-oncle qui a fait la Guerre d'Espagne, et dont subsistent des lettres et "une photo mitée", hybridée avec des documents sur des poissons des grandes profondeurs qui subsistent dans l'obscurité totale grace à une petite loupiote bactérienne personnelle qu'ils trimballent devant eux pour y voir un peu plus clair... Complexe, mais intéressant

HIDE
de Daniel Gray (Hongrie / Canada)

Capture d’écran (1496)

Un film dont j'ai vraiment beaucoup aimé le graphisme, l'animation, et la colorisation (juste l'histoire d'un gamin qui se cache dans un placard et qui, par la porte qu'il entrouvre régulièrement, voit passer le temps et la vie...

VAGALUMES
de Leo Bittencourt (Brésil)

Capture d’écran (1499)

Avertissement : ce film peut contenir des scènes susceptibles de heurter la sensibilité de certains spectateurs disait le texte de présentation. La belle affaire : un parc à Rio de Janeiro et ce qui s'y passe de jour et de nuit (c'est la nuit qui provoque l'avertissement -mais bon pas de quoi fouetter un chat : juste ce qui se passe (enfin, se passait) la nuit dans les parcs (à mon souvenir -Ououououh placer là le cri du loup- une pipounette dans la pénombre et hop! un petit coup pudique debout contre un tronc

GRAMERCY
de Jamil Mc Ginnis & Pat Heywood (USA)

Capture d’écran (1507)

Honte sur moi c'était le dernier de la sélection et j'ai un peu (beaucoup) dormi, je souviens qu'il y avait des jeunes gens, de beaux jeunes gens, et une très belle image finale de station-service la nuit assez Hopperienne. J'essaierai de le revoir promis)

Capture d’écran (1510)

*

Je n'ai pas vu F2 comme initialement programmé (par moi, ce qui est bien c'est qu'avec cette édition "en ligne" on peut voir -et même revoir- les films quand on en a envie) parce qu'à la place j'ai d'abord préféré jouer au tarot en ligne avec Malou, puis après le repas mettre le blog à jour, et finalement faire quelques parties de Scrabble, que j'ai alors perdues avec une belle constance (contre des 9900 méprisants qui ne disent même pas bonjour et gardent toujours la bonne lettre à la fin pour réussir in extremis à vous battre de quelques points, ce qui me donnerait à chaque fois une irrépressible envie de les traiter de noms d'oiseaux et autres joyeusetés) jusqu'à ce que, à force d'obstination je finisse tout de même par en gagner une, et décider que je pouvais alors aller me coucher ce qui est, je le reconnais un comportement assez bêta (il était presqu' une heure du mat)

3 février 2021

poulailler 32

(Angers fini, Gérardmer fini -c'est Possessor qui a gagné, Bertrand Bonnello et son jury ont eu bon goût...- ne reste plus que Clermont, avec pas mal de pain sur la planche, pour toute la semaine... l'avantage incontestable, avec ce "rythme Festival", c'est qu'on perd complètement contact avec la réalité, les journaux télévisés, les taux de contamination et tutti quanti, et ça fait sacrément  du bien d'oublier tout ça de s'oxygéner un peu la tête c'est moi qui vous le dis...)

*

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(manif de teufeurs)

*

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(twitté par Jamie Lee Curtis -c'est elle qui est figurée à gauche-)

*

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(extrait du Libé tout en bd)

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(extrait du Libé tout en bd)

*

programme du jour :

(CLERMONT) :

F3
(un programme excellent !!!)

THE NIGHTWALK
d'Adriano Valerio

Capture d’écran (1431)

Un jeune homme part en Chine pour étudier. Dès son arrivée, la fac le prévient qu'il n'est plus autorisé à quitter son appartement : c'est le début du confinement...

JUSTE A NANTES
de Marjolaine Grandjean

Capture d’écran (1435)

Une jeune fille qui fait du stop monte dans la BX de Claude, quadragénaire, bonne pâte (bonne poire ?) et c'est le début d'une série de trajets, avec ou sans les copines, qui se terminera à la mer...

SOUVENIR SOUVENIR
de Bastien Dubois

Capture d’écran (1438)

Un film d'animation(s) à double niveau, puisqu'il raconte l'histoire d'un jeune homme (le réalisateur) qui veut faire un film sur la Guerre d'Algérie, à condition que son grand-père veuille bien accepter de lui en parler... (et donc avec technique(s) mixtes)

MALABAR
de Maximilian Badier-Rosenthal

Capture d’écran (1442)

Le choc de la rencontre -fortuite et nocturne-  de Mourad et Harrison (deux lascars, un black et un rebeu) avec Marcel, papy vietnamien (et de tout ce qui découle dudit choc) ... un incontestable bijou de tendresse d'humanité et de drôlerie... Ma friandise du jour (comme son titre l'indique)

*

International 14

CUMBRES Y CENIZAS
de  Fernando Criollo (Pérou)

Capture d’écran (1445)

"Pourtant que la montagne est beeeeelle..." Processions, congrégations, chants, danses rituelles, pénitents, dans un très très beau noir et blanc (mais bon le mysticisme m'inquiète toujours un peu...)

NOSHTNA SMYANA (Travail de nuit)
de Yordan Petkov et Eddy Schwartz (Bulgarie)

Capture d’écran (1448)

un héros solitaire et barbu (et à l'air pas commode) trouve un boulot -de merde et mal payé- ("avant c'étaient les animaux qui faisaient ça") en équipe avec un autre mec qu'il lui faudra ensuite remplacer (exploitation, raisme, cynisme, capitalisme, en Bulgarie comme ailleurs)

LA FEMME INCOMPLETE
de Su-Young Huh (Corée du Sud)

Capture d’écran (1449)

Les morceaux du corps de la femme se sont séparés et partis chacun de leur côté, reste la main gauche qui raconte l'histoire...


PORTUGAL PEQUENO
de Victor Quintanilha (Bresil)

Capture d’écran (1453)

Le papa est religieux, le fils est aspirant-star, et demande à son papa de prier pour lui (et le papa répond "je le fais chaque jour..." (Je croyais que c'était un doc mais c'est une fiction)

GRAB THEM
de Morgane Dziurla-Petit (Suède)

Capture d’écran (1454)

(Je croyais que c'était un doc, je me suis posé des questions pendant tout le film, mais c'est bien une fiction) Sally a des soucis parce qu'elle ressemble à Donald Trump (mais dans le bus, elle trouvera enfin l'amour...)


L1

MAD MIETER
de M+M (Allemagne)

Capture d’écran (1458)

La vie sentimentale et affective de madame et monsieur Mante religieuse, en décors réalistes

TRAQUER
de Noelle Bastin et Baptiste Bogaert (Belgique)

Capture d’écran (1460)

La réalisatrice est antispéciste, son cousin est chasseur, et pourtant elle le filme parce que des années plutôt il lui a donné une patte de lapin. Quarante minutes, quand même, dans un beau noir et blanc, avec incrustations de texte, bleu pour elle, jaune pour lui, avec en prime (j'ai failli vomir) l'éviscération en plan-séquence d'un sanglier (j'ai failli vomir)

NIGHT CLUB
de Davoud Rangkhaneh (Iran)

Capture d’écran (1466)

Quatre jeunes et jolis barbus iraniens se retrouvent la nuit pour aller en voiture au bord de la rivière. ils se retrouvent autour d'un feu et envoient l'un d'eux chercher de l'eau pour le thé, celui-ci aura un echange sybillin avec un pêcheur (à propos de la rivière, justement) avant de retourner auprès du feu, puis de sortir de la rivière... Métaphorique ?

NIGHT BUS
de Joe Hsieh (Taïwan)

Capture d’écran (1467)

Une maman singe et son bébé, d'abord, puis un groupe de gens qui prennent un bus de nuit, et la rencontre entre les deux (un choc, comme dans Malabar) va produire une réaction en chaîne et une hécatombe gore. Ca charcle et ça gicle, et presque tout le monde meurt (sauf les amoureux, heureusement)

2 février 2021

poulailler 31

Programme de la journée :

GÉRARDMER (dernier jour)
LES ANIMAUX ANONYMES
de Baptiste Rouveure
Celui-là j'appréhendais un peu (la fameuse "peur d'avoir peur") au vu de la bande-annonce et des quelques critiques glanées ça et là, et je l'avais donc gardé pour la fin. J'étais aussi fasciné par l'affiche

Les_Animaux_anonymes

et, finalement, le film est très exactement ce qu'annonce son accroche "dans une campagne réculée, toute rencontre avec le dominant peut devenir hostile"  (à ce détail près que la formulation est bancale, ce n'est pas la rencontre qui est hostile) et ça donne un truc un peu à part (1h04, aucun dialogue, des scènes hachées par des plans de coupe noirs) jamais vraiment terrifiant (c'est a priori un peu pour ça qu'on était venu là) mais toujours assez profondément malaisant. Ici (contrairement à ce que suggère la bande-annonce) pas de sérial killer ricanant, de meurtres abominables ni de tortures, non, juste l'évocation de la vie à la campagne dans ce qu'elle peut avoir de plus routinier et "normal" que ce soit pour le travail (s'occuper du bétail, l'étable, l'abattoir) ou les loisirs (la chasse le jour  ou les soirées organisées entre potes la nuit) sauf qu'ici le rapport dominant/dominué habituel a juste été inversé, et que la tension ressentie face à ces animaux-là ne va jamais se démentir. Beau travail sur la lumière (très esthétiques champs noyés de brume au petit matin), perfection de l'ambiance anxiogène, et pourtant le film tient quasiment du documentaire (Le sang des bêtes, de Franju) tant ces petits exploitants sont dépassionnés. Inquiétant, le film l'est. Suffisamment pour pousser le spectateur à s'identifier avec chaque humain qu'il y croise (et, donc, efficace). Dérangeant (militant ?).

Capture d’écran (1370)

Capture d’écran (1368)

Capture d’écran (1371)

CLERMONT :

I11

BÌNH
de Ostin Fam (Vietnam)

Capture d’écran (1374)

Un extra-terrestre prend les traits d'un jeune homme et visite un chantier où on crée "des maisons pour les dieux" (et va finir par jouer à E.T)

FABIU
de Stefan Langthaler (Autriche)

Capture d’écran (1378)

Un jeune (et mimi) garde-malade arrive dans la maison d'un vieil homme pour l'aider à s'occuper de sa femme malade. La relation entre les deux hommes va évoluer de façon imprévue... (et ça m'a fait venir une larmichette). Très bien.

BEYOND THE THRESHOLD
d'Angineh Isanians (Arménie)

Capture d’écran (1381)

Chronique de la saloperie hélas ordinaire dans un petit commissariat de province. En Arménie, tout à fait comme ailleurs...

PRAČKA
de Alexandra Májová (Tchéquie)

Capture d’écran (1383)

Comme chantait Souchon, "L'amour à la machine"...

HEAVEN REACHES DOWN THE EARTH
de Tebogo Malebogo (Afrique du Sud)

Capture d’écran (1386)

Deux hommes, une montagne, des dieux, du feu... (un peu trop mystique et lyrique pour moi, mais le résumé lu ensuite dans le catalogue, et donc l'intention du réalisateur m'ouvrent de nouvelles perspectives)

BADAREN
de Jonatan Etzler (Suède)

Capture d’écran (1389)

Pour échapper à la police, un homme refuse de sortir de la piscine... Il ira jusqu'au bout ... ("d'après des faits réels")

F11

HORACIO
de Caroline Cherrier

Capture d’écran (1392)

Un ado meurtrier, pas si fréquent en animation. Et prêt à récidiver à peine sori de prison, encore moins ("En prison, tout colle...") -et, tiens, c'est la première fois que je vois signer dans un film d'animation...-

OURSE
de Nicolas Birkenstock

Capture d’écran (1395)

Une adolescente fait des crises de somnambulisme où elle effectue toujours le même parcours nocturne, et, grâce à son jeune copain poupin va essayer d'aller jusqu'au bout (et d'en trouver le pourquoi ?)

NOTRE DOCTRINE
de Damien Salama

Capture d’écran (1400)

à l'école des apprentis CRS lors de leurs trois semaines de formation (c'est rarissime de les voir ainsi, "de l'intérieur", et, qui plus est, pleins de doutes et de questions)

T'ES MORTE HELENE
de Michel Blanchiart

Capture d’écran (1402)

(le film est en "compétition nationale" mais il nous vient de Wallonnie, et vient, de plus, de gagner le grand prix du Court-Métrage au Festival de Gérardmer 2021) . Oui, elle est morte, Hélène, mais pourtant elle continue de vivre avec son copain, qui commence à avoir du mal à supporter la situation et ne sait pas comment lui annoncer qu'il aimerait qu'ils se séparent. Bien ficelé, efficace, drôle, touchant... tout pour plaire, quoi!


L4
(comme en vrai, à Clermont, parfois la dernière séance "passe un peu à l'as" à cause de la fatigue et de l'assoupissement -et de l'heure tardive-...)

PULSION
de Vincent Menjou-Cortès (France)

Capture d’écran (1417)

(j'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois pour capturer correctement cette image qui me plaisait, même si ce n'est pas vraiment le sujet du film... et quel est-il d'ailleurs ? Deux mecs, de l'lectro, une salle de spectacle vide...)

BLUE AFFAIR
De Ozuke Okahara (Japon)

Capture d’écran (1407) Capture d’écran (1406)

Rêves récurrents, noir et blanc, le réalisateur s'est emparé "de l'étoffe dont les songes sont faits" et en reproduit la trame, la substance,dans un beau noir et blanc avec beaucoup de flou comme j'aime,  et j'ai beaucoup aimé...

NORMAL
de Julie Caty (France)
(dormi)
animation bleue et orange avec du Karl Marx dedans...

(revu le lendemain matin et j'ai bien fait, j'ai trouvé ça vraiment excellent, agité du bocal, destroy juste ce qu'il faut)

Capture d’écran (1420)

Capture d’écran (1422)

("C'est plus facile d'évoquer la fin du monde que la fin du capitalisme...")

UNDER THE NORTH SEA
de Alberto Allica et Federico Barni (Royaume-Uni)

Capture d’écran (1411)

Capture d’écran (1424)

Je pensais être affriolé quand j'ai vu, au début,  des mecs casqués en tenues orange, mais non il est question de travailler très en profondeur, de scientifiques et de matière noire...

JUST A GUY
de Shoko Hara (Allemagne)

Capture d’écran (1413)

Portrait animé de quatre femmes ayant une relation épistolaire avec un sérial killer emprisonné... Ricanant

MAELBEEK
d'Ismaël Jouffroy Chandoutis (France)
(beaucoup dormi hélas))
Au sujet d'une femme, une des victimes -rescapée- d'un attentat meurtrier dans le métro et qui aimerait retrouver ses souvenirs de cet évènement que sa mémore a complètement occulté (une animation en pointillés)

(revu le lendemain matin et j'ai bien fait
Elle s'appelle Sabine ("je ne comprends pas comme je peux être encore vivante alors que tous les gens autour de moi dans la rame sont morts...") et l'animation est vraiment particulière, nébuleuse, "en grains". Très (photo)sensible)

Capture d’écran (1429)

Capture d’écran (1427)

 

1 février 2021

poulailler30

(Angers c'est fini pour moi, pas de film(s) aujourd'hui mais je vais voir si je peux  voter...)

*

GÉRARDMER 4
MOSQUITO STATE
de Filip Jan Rymza

Après les sauterelles, les moustiques... Après un générique ultra-chiadé, hélas, plus grand-chose d'autre. Le film se partage en autant de parties que le cycle de vie du moustique (le repas de sang / l'oeuf / la larve / la nymphe) mais souffre d'un scénario bancal, d'une hybridation ni très réussie ni très crédible (la haute finance et les moustiques), et d'un personnage principal pas charismatique pour un sou (ni très crédible non plus, que ce soit en trader ni en maître des moustiques) que le réalisateur comment l'erreur de surcharger dès la scène d'ouverture (pourquoi le figurer comme un genre de King-Kong benêt puceau asocial et bas de plafond ?). Malgré les promesses du génrique, le film hélas ne suit pas (Et ce n'est pas l'inattendue réapparition d'olivier Martinez, avec son anglais rigolo, qui va arranger les choses...) Et la scène finale, hélas, frôle le grotesque, ce qui n'arrange rien... En fin de compte juste une histoire immobilière : elle aimait son appart', il le lui lègue. Une belle déception, donc. (C'est vrai qu'a priori c'est difficile de faire peur avec des moustiques, d'ailleurs allocinoche met "drame, thriller" comme catégorie.) Dommage.
Demain : Les Animaux anonymes (j'ai très peur) et peut-être un petit dernier ? j'hésite encore...

Capture d’écran (1304)

Capture d’écran (1306)

*

CLERMONT-FERRAND :

16h :
 C+

 

Capture d’écran (1363) Capture d’écran (1308)
BRUITS BLANCS de Thomas Soulignac, déjà vu hier en F12

Capture d’écran (1310) Capture d’écran (1311)

de Stéphane Castang, un film spécialement touchant, parce que non politiquement correct (les amours du quatrième âge) et parce que Jean-Pierre Kalfon à l'EHPAD (et des souvenirs iconiques de sa belle jeunesse) et un couple d'amoureux pas si fréquent au cinéma...

Capture d’écran (1314) Capture d’écran (1313)

de Sarah Hafner, une fantaisie seventies pimpante et apprêtée (et plaisante à écouter) comme une chanson d'ABBA (formica, extra-terrestres et couteau électrique dernier cri...)

Capture d’écran (1315) Capture d’écran (1316)

de Lola Halifa-Legrand et Marie Jacotey, une animation aux crayons de couleur avec filles bad ass et coups de couteau graphiques comme dans Possessor (mais bof...)

Capture d’écran (1318) Capture d’écran (1322)

de Naïla Guiguet : sexe, drogues, rock'n'roll techno, bière, vodka, et tous les autres alcools, LGBTQI et toutes les autres lettres, un film violemment mélancolique (où on a le plaisir de (re)voir Félix Marithaud traîner sa dégaine... même s'il n'est pas le sujet principal), jusqu'au bout de la nuit, mais le petit matin est tristounet

18h
L3 :

Capture d’écran (1329) Capture d’écran (1331)

d'Adrian Figueroa, un plan-séquence sublime de 16 minutes (panoramique à 5 fois 360°, dont une avec rotation verticale complète) sur les lettres lues d'Osman Kavala, intellectuel turc injustement (et sans raison) emprisonné, comme un tour d'horizon minutieusement chorégraphié, dans un noir et blanc superbe...

Capture d’écran (1333) Capture d’écran (1332)

de Felix Montoya, comme DUSTIN, vu présédemment, sexo, droguas, LGBTQI, mais à Medellin (Colombie) et hommage du réalisateur à son acteur principal défunt (et témoignages de ses ami-es)

Capture d’écran (1336) Capture d’écran (1339)

de Victor Brim, en Iakoutie (c'est écrit dans le catalogue mais rien dans le film ne permet de le deviner) un survol  lent (très) et (très) esthétique (hypnotique) sur les exploitations minières... envoutant et énigmatique

Capture d’écran (1341) Capture d’écran (1342)

de Paul Bush, une animation très pop, colorée, flashy et fun, autour du plastique, du plastoque, du plastoche...

Capture d’écran (1343) Capture d’écran (1344)

d'Alberto Vasquez, une fantasmagorie en noir et blanc (et rouge) sur un drôle de pays avec des drôles d'habitants aux comportements pourtant étrangement humains (l'amour, la mort l'amort tout ça...)

21h :
I6 :

Capture d’écran (1345) Capture d’écran (1346)

(Canada) de Zoe Pelchat, l'histoire de Babz (dont on apprendra qu'elle sort de prison) et de la façon dont elle va reprendre confiance en elle (et dont la réalisation la transfigure progressivemen)

Capture d’écran (1349) Capture d’écran (1351)

(Argentine) de Jaime Levinas : une drôle et attachante histoire d'amour entre un jeune homme qui rentre au pays (après des études en France, suppose-t-on) et la "Chinoise de l'épicerie d'en bas" (une idylle délicieuse entre caramels et vidéo-surveillance)

Capture d’écran (1353) Capture d’écran (1352)

(Norvège) de Margrethe Danielsen, un hérisson et son ballon, deux ours sur un iceberg, deux huitres perlières, neuf minutes de thérapie de couple exquises et muettes... j'ai beaucoup aimé

Capture d’écran (1356) Capture d’écran (1354)

(Chine) de Yue Jiao, un  polar enneigé très chinois et impeccablement mis en scène et implabalement tenu. Du beau travail

Capture d’écran (1357) Capture d’écran (1360)

(Liban) de Wissam Charaf (dont j'avais adoré le Tombé du Ciel à Entrevues, et donc là mon chouchou a priori), cette fantaisie de la même veine (on peut penser encore à Elias Suleyman) entre deux hommes, le jaune et le bleu, le coach of life et le coach of death, (particularité : c'est mon premier film ici avec masque et gel, même si le masque ici se porte sous le nez -parce que plus bas, ça ne se porte pas très bien non plus)

1 février 2021

janvier21

vendredi 1er
"à quand les horizons dorés
à quand la vie pour ce qu'elle vaut
à quand la peau -oh- contre la peau
a-t-on des raisons d'espérer -ah ah-
les horizons les horizons dorés"
(Dani)

samedi 2
"tous les espoirs me sont permis puisque je suis en vie
tous les espoirs me sont permis
au paradis"
(Etienne Daho)

dimanche 3
"Where you come from is gone, where you thought you were going to was never there, and where you are is no good unless you can get away from it." (Je pensais que c'était du Ministry (Jesus built my hotrod)  : c'est bien dans le morceau, mais c'est en réalité une citation de Flannery O'Connor)

lundi 4
"Dans les poulaillers d'acajou,
Les belles basses-cours à bijoux,
On entend la conversation
D'la volaille qui fait l'opinion..."
(Alain Souchon)

mardi 5
"Time goes by so slowly" (x5)
(Madonna)

mercredi 6
"Qui fait quoi ?
Moi je sais et je saurai toujours
Tout a été fait avec amour"
(Dani)

jeudi 7
"Les gens, il conviendrait de ne les connaître que
disponibles
A certaines heures pâles de la nuit
Près d'une machine à sous, avec des problèmes d'hommes
simplement
Des problèmes de mélancolie"
(Léo Ferré)

vendredi 8
"Bipède à station verticale
toujours faut se tenir debout
Bipède à station verticale
parfois (parfois) j'ai la nostalgie de la gadoue"
(Hubert-Félix Thiéfaine)

samedi 9
"Après quelques mois sans beaucoup d'couleurs
Confinement noir et blanc, délivrance arc-en-ciel
J'vais offrir des chansons, des sourires et des fleurs
J'en aurai plein les mains, vu qu'c'est pas essentiel"
(Grand Corps Malade)

dimanche 10
"Je vais payer pour ça
je vais me retrouver au bagne
je vais casser des cailloux en Guyane"
(Julien Doré)

lundi 11
"Cet ours continuait à tourner en rond
Dans sa cage des heures durant
Alors qu'on en avait depuis longtemps ouvert la grille"
(Jacques Higelin)

mardi 12
"des regrets des regrets des regrets" (x7)
(Alain Souchon)

mercredi 13
"on se lève assez tard
les yeux pleins de brouillard
heureux ou malheureux"
(Maxime Le Forestier)

jeudi 14
"En dépit de ces souvenirs qu'on commémor'
Des flammes qu'on ranime aux monuments aux Morts
Des vainqueurs, des vaincus, des autres et de vous
Révérence parler, tout le monde s'en fout"
(Georges Brassens)

vendredi 15
"Putain ça penche
on voit le vide à travers les planches
let's dance"
(Alain Souchon)

samedi 16
"Eh bien ! Voila, Madame la Marquise,
Apprenant qu'il était ruiné,
A pein' fut-il rev'nu de sa surprise
Que M'sieur l'Marquis s'est suicidé,
Et c'est en ramassant la pell'
Qu'il renversa tout's les chandelles,
Mettant le feu à tout l'château
Qui s'consuma de bas en haut ;
Le vent soufflant sur l'incendie,
Le propagea sur l'écurie,
Et c'est ainsi qu'en un moment
On vit périr votre jument !
Mais, à part ça, Madame la Marquise,
Tout va très bien, tout va très bien."
(Ray Ventura)

dimanche 17
"On marche dans l'hiver
brillant comme une abeille
brillant comme un éclair
qui dure et émerveille"
(Brigitte Fontaine)

lundi 18
"If I stay here trouble will find me
If I stay here I'll never leave
If I stay here trouble will find me
I believe"
(The National)

mardi 19
"Et me cherchez sans retard
L'ami qui soigne et guérit
La folie qui m'accompagne
Et jamais ne m'a trahi
Champagne !"
(Jacques Higelin)

mercredi 20
"Et qu'il me dise en after
fils, j'en veux encore quelques heures
refais un tour, fais mon bonheur
Et qu'il me dise en after
fils, j'en veux encore quelques heures
j'te paye un tour j'te fais seigneur"
(Acquin)

jeudi 21

"Il pleut
sur le jardin sur le rivage

et si j'ai de l'eau dans les yeux
c'est qu'il me pleut sur le visage"
(Anne Vanderlove)

vendredi 22
"Will you still need me, will you still feed me
when I'm sixty-four ?"
(the Beatles)

samedi 23
"Il neige blanc il neige blanc
il neige un peu pour les enfants"
(Anne Sylvestre)

dimanche 24
"Elle vient de si haut, la chaste damoiselle,
Que sa forme voilée d'étoiles se constelle,
Elle vient de si haut, cette sœur des sapins,
Cette bombe lactée que lancent les gamins"
(Claude Nougaro)

lundi 25
"Moi
J'aim'rais qu´la terre s'arrête pour descendre"
(Jane Birkin)

mardi 26
"And when he knew for certain
Only drowning men could see him
He said All men will be sailors then"
(Leonard Cohen)

mercredi 27
"J'ai toujours porté bonheur aux hommes
moi j'adore que tout le monde soit heureux"
(Régine)

jeudi 28
"Un pouvoir magique est dans ce puits
Faire un voeu désire-t-on, au puits, il faut le dire
Si l'écho sans tarder réponds
On a ce qu'on désire"
(Blanche-Neige)

vendredi 29
"Quand c’est terminé ils gisent comme des vieux
Un peu disloqués, des lacs bleus sous les yeux"
(Brigitte Fontaine)

samedi 30
"Well, you're looking for a real friend
Any kind
That wants to play the games you play"
(Ric Ocasek)

dimanche 31
"What flower expresses days go by,
and they just keep going by endlessly,
endlessly pulling you into the future.
Days go by endlessly, endlessly pulling you into the future?'

And the florist says: "White Lily.""
(Laurie Anderson)

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