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lieux communs (et autres fadaises)
10 juin 2021

CMFUBJ 59

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(c'est joli, aussi, les images sur tw*tter... ou ailleurs)
ce matin :

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(immanquable! encore sur arte.tv jusqu'au 26 juin!)

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telerama dodo

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bon on ne va pas se mentir l'événement le plus important aujourd'hui c'était la réouverture au public du FJT! (la dernière fois qu'on y a mangé ça devait-être à la mi-octobre, ça en fait des mois!), et finalement j'y suis allé tout seul (on n'était même pas sûr que c'était effectivement open), alors, pour faire bonne mesure (et bonne conscience aussi) j'y suis allé à pied!
ouf c'était bien ouvert, les cuisiniers étaient tous là, la caissière blonde aussi, c'était bien de redémarrer (gel sur les mains, écrire son nom et son téléphone sur le cahier -encore une fois le diablotin rouge sur mon épaule me susurre que hmmm je pourrais en récupérer, des numéros de ces robustes travaileurs, surtout qu'il y en avait un qui répétait à l'envie qu'il laissait exprès son numéro "parce qu'il était célibataire, très célibataire!"- j'ai expliqué en deux mots mes soucis de santé au cuisinier (en un seul mot, d'ailleurs, "diabète"), et il était triste alors de ne pas pouvoir m'offrir l'apéritif de bienvenue (rosé-pamplemousse) qu'ils avaient préparé pour tous les clients... Je me suis assis à "ma" place (de choix), avec mon petit plateau, et j'ai mangé paisiblement mon repas en profitant du spectacle habituel... (je ne m'en lasse pas!)
Ensuite, une fois le café bu (sans sucre, brrrr, là j'ai fait l'unique accroc au contrat : j'ai mangé le chocolat pour le faire passer), je suis reparti comme j'étais venu : à pied, en passant par le Jardin Anglais (l'autre côté), il commençait à faire chaud,  et j'étais un peu rouge et suant (et claudiquant) en arrivant à la maison...
bon, ça, c'est fait...

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9 juin 2021

CMFUBJ 58

mardi c'est le jour des visites...

Philou est passé en fin de matinée
on a discuté
Marie en début d'après-midi
on a joué au scrabble
Pépin en mileu d'après-midi
on a joué au scrabble

et je n'avais rien écrit

(je crois qu'il ya une nouvelle de Cortazar qui s'appelle La visite aux malades)

j'ai fait des courses j'ai cuisiné
ça prend un certain temps pour préparer un taboulé
mais j'aime bien faire ça, ça me vide l'esprit
(et le lendemain on est surpris, ça n'a jamais exactement le même goût)

j'ai joué au tarot avec Malou et Micheluche
mais je n'avais encore rien écrit

et le soir est arrivé
et je n'avaistoujours rien écrit
(ça arrive)

j'ai fait tellement de choses que je n'ai même pas eu le temps de lire le Libé du jour ni le Téléramuche, j'ai juste feuilleté le livre que je venais de recevoir, l'édition en tirage limité des Mots croisés de Georges Perec, en folio

et j'ai reçu un coup de fil de Dominique,

ce fut, oui, une belle journée, mais bon je n'ai pas eu vraiment le temps d'écrire

alors je vous mets juste une jolie image de tw*tter

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(bon mercredi!)

 

9 juin 2021

broche

DES HOMMES
de Lucas Belvaux

Lucas Belvaux, je l'aime bien (comme on dirait "C'est un mec bien."). Je l'ai déjà aimé comme acteur (le postier mimi de POULET AU VINAIGRE) puis comme réalisateur (de 1996 (POUR RIRE) jusqu'à 2017 (CHEZ NOUS)) c'est donc un homme de cinéma qui jouit pour moi d'un capital-sympathie quasi-inentamé. J'avais très envie de voir DES HOMMES, même si je savais à l'avance que ça ne serait pas une partie de rigolade (adaptation d'un roman de Laurent Mauvignier qui traite de la Guerre d'Algérie et des séquelles qu'elle a laissées chez certains...)
Ca commence en force à une fête d'anniversaire où Feu-de-Bois (Gérard Depardieu, colossal dans tous les sens du terme) vient semer sa zone, bourré en plus, en offrant à sa soeur (Catherine Frot) une broche en or, qui provoque la colère des autres invités de la fête, il faudra un certain nombre d'hommes pour le maîtriser et le foutre dehors ("il a le vin mauvais...") avant qu'il ne continue sa route comme un cyclone belliqueux et n'aille terrifier une famille maghrébine, qu'il insulte et qu'il menace physiquement. Un autre protagoniste a assisté à la scène de la broche en restant en retrait, volontairement, c'est Rabut (Jean-Pierre Darroussin), qui va être sollicité par les gendarmes pour aller chercher Feu-de-Bois le lendemain matin, chez lui, où il s'est retranché...
Le récit va alors se fragmenter, entre aujourd'hui et hier, un hier précisément situé : la Guerre d'Algérie, où, entre autres, les deux hommes ont servi ensemble. On les voit vieux et on les voit  jeunes, et on les entend aussi. (Il y a un très beau travail sur le son, sur les voix plus précisément, voix d'hier et voix d'aujourd'hui, en off, qui se répondent, se croisent, se superposent, commentent, avec, notamment des lettres écrites par Feu-de-Bois à Solange sa soeur, et qui seront parfois lues à plusieurs voix...)
Je n'ai pas lu le roman de Laurent Mauvignier, mais le film de Belvaux donne envie de le faire (il semblerait que le film soit très fidèle au roman) et j'avoue que je connais très mal le sujet (la guerre d'Algérie), m'étant toujours tenu prudemment à distance du sujet...
J'ai regretté (mais j'en suis le seul responsable) d'avoir un peu piqué du nez au début (et ainsi manqué un peu les toutes première scènes en Algérie, justement) et donc il y a des choses que je n'ai pas comprises tout de suite (ou mis un certain temps à comprendre, ce qui revient au même) : qui était qui, par exemple. Tout ça est extrêment violent j'ai trouvé, et, par contraste, j'ai trouvé la toute dernière scène (un homme, dans sa voiture, qui attend) extrêmement touchante, simple et forte, et bien sûr j'ai pleuré...

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8 juin 2021

CMFUBJ 57

très mal dormi (enfin, finalement, pas tellement plus que d'habitude...)
j'ai eu mal à la jambe toute la nuit (même allongé, surtout allongé, ce qui est une première)
(dans un de mes rêves de ré-endormissement, je m'administrais même des médicaments!)
je ne sais pas trop qu'en penser...
"Marchons, marchons..."* (comme dans la Marseillaise, mais sans sang impur ni sillons)
just wait and see
(je ne vais pas passer ma vie chez le médecin hein)

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espoir : mon gingembre vient de faire une seconde petite pousse

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rdv ce jour chez la dietétitienne / nutritionniste avancé d'une demi-heure à sa demande, premier rdv, premier bilan, je n'apprend pas grand chose que je ne savais déjà (ah si! que le pain au levain c'est mieux que le seigle), mais c'est bien que les choses soient dites et posées, je repars avec des consignes (éviter complètement les sucres rapides, compléter le petit-déj'), des conseils (marcher une heure par jour / des légumes à tous les repas), des devoirs à faire (relever mes menus sur 15j) et un second rdv dans six semaines pour constater les progrès effectués (et une facture pour éventuellement me faire rembourser par ma mutuelle), c'est 50€ en espèces ou par chèque merci monsieur au revoir monsieur (elle est sympathique pédagogue et souriante)

*

marcher faire de l'exercice chaque jour ok je veux bien le problème c'est que à peine j'ai fait quelques centaines de mètres que cette foutue jambe m'envoie des signaux de détresse : de derrière le mollet ça monte au genou puis le long de la cuisse jusqu'à la jambe... (est-ce que ça existe un jambologue ?) je vais essayer demain matin matin pour voir dans quel état ma jambe sera...

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*II. Consonnes de liaison

* ‘s’ ou ‘x’ -> [z] : ‘s’ et ‘x’ se prononcent ‘z’ : Les amis [le[z]ami]
* ‘d’ -> [t] : ‘d’ se prononce ‘t’: "Quand il fait nuit, …" (Quan[t] il fait nuit,…)
* ‘f’ -> ‘v’ : ‘f’ se prononce ‘v’ comme dans "neuf ans".
* ‘g’ -> ‘k’ : ‘g’ se prononce ‘k’ comme dans "un long hiver".
Un long article
Qu’un sang impur … (marseillaise).
Le ‘g’ se prononce (k) : Qu'un sang quimpur..."

*

 

 

 

 

7 juin 2021

CMFUBJ 56

un nouveau jour qui commence mieux que le précédent :
glycémie matinale à 112
une nuit plus calme (moins démangeante)
allez hop, petit-dej'
"... et tout ira bien!" (comme disait Puck)

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(le dernier rêve de la nuit, si on n'en saisit pas prestement l'extrémité au réveil pour le retenir, se dissout aussitôt, et  redisparaït  dans les limbes.)

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passé un certain temps ce matin à faire un nouveau mix (avec beaucoup de choses nouvelles, quelques vieux "classiques", quelques raretés aussi, pas mal d'énergie, autant de légèreté, et l'indispensable zeste de mélancolie...) :

1) LES FONTAINES DU CASINO (Yves Simon)
2) MONTAGE HALLOWEEN ARTE (?)
3) LA ISLA BONITA (Madonna)
4) SUR LE QUAI MALAQUAIS (du film PAS SUR LA BOUCHE d'Alain Resnais)
5) HORIZONS DORÉS (Dani)
6) MACRON TU CREUSES (Les Sales Majestés)
7) LE ZIZOU DE ZOUZOU (Annie Girardot, du film URSULE ET GRELU)
8) MELANCO (Cabadzi)
9) GOTTINGEN (version allemande) (Barbara)
10) SUR LES ONDES (Emilie Marsh & Dani)
11) COMPARTIMENT 23 (Mireille Darc)
12) MAHBOUB GALBI (Emna)
13) ELLA ELLE L'A (remix spécial GB) (France Gall)
14) SI BIEN DU MAL (Hervé)
15) FOUTRE LE BORDEL (La Femme)
16) LES PARADIS PERDUS (Malik Djoudi et Philippe Katherine)
17) PHO (Mr Giscard)
18) C'EST COMME CA (les Rita Mitsouko)
19) GERANIUM (Odezenne)
20) RIONE SANITA (Ralph P.)
21) ALICE ET JUNE (Indochine)
22) BAISE-MOI (Terrenoire)
23) GUEST ROOM (The National)

dont je suis assez content

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(CLOSE UP d'Abbas Kiarostami)

En ce moment, sut tw*tter, c'est l'effervescence autour de ce cher Abbas (c'est vrai qu'on en parle beaucoup, avec sa rétrospective à Beaubourg, son exposition, les (ré) éditions de dvd), il y a même un monsieur qui a lancé un sondage "quel est votre film de Kiarostami préféré ?" J'ai répondu Au travers des oliviers, parce que c'est le premier de lui que j'ai vu, et, surtout, à cause de son incroyable et magnifique plan-séquence final, mais c'est Le goût de la cerise qui a gagné (que j'avais aussi beaucoup aimé). j'ai fouillé dans mon placard à dvd et j'ai retrouvé SHIRIN, du même Kiarostami, que j'avais trouvé sur ebaymuche il y a quelques années, pour pas très cher, du temps où on pouvait y trouver des copies frauduleuses chinois et les acheter pour trois fois rien en tout bien tout honneur. Un film "conceptuel" dirons-nous, où une centaine et quelques de femmes sont filmées chacune en plan rapproché, dans l'obscurité d'une salle de cinéma, en train de regarder (dans la continuité) un film qui s'appelle SHIRIN, dont on n'entendra que la bande-son... j'avoue que je ne savais même pas que le film était sorti en France, le dvd est d'ailleurs en iranien sous-titré en anglais et point barre. On y aperçoit même cette chère Juliette (Binoche) et cette tout aussi chère Golshifteh (Farahani)...

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6 juin 2021

CMFUBJ 55

(que dire)

jour de pluie temps de merde moral dans les cho7 (calcetines en español)

* très mal dormi cette nuit à cause des démangeaisons (allez savoir pourquoi, ça gratte davantage la nuit) j'ai fini par me lever à 3h, fait de l'ordi pour penser à autre chose (ne pas me gratter ne pas me gratter ne pas me gratter) et recouché à 5, relevé à 7, recouché jusqu'à 9...bref n'importe quoi
* glycémie à jeun ce matin : 141 (pas bien)
* prise de sang ce matin au labo, du monde partout (autant de gens debout qu'assis) je viens d'avoir les résultats :  CRP à 6,9 (5,2 la dernière fois), ce qui signifie que l'infection a -un peu- redémarré, depuis l'arrêt (mercredi) de l'antibiotique pour cause de réaction allergique, DONC je ne sais pas ce qu'il faut faire et tout ça tourne un peu en rond je trouve
* dès que je marche un peu (je suis allé acheter du pain), je ressens exactement les mêmes douleurs qu celles qui m'avaient poussé à consulter juste avant l'érysipèle : derrière le mollet et le long de la cuisse jusqu'à la hanche

on va donc parler d' (penser à) autre chose...

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(j'adore ces vieilles images, elles m'apaisent)

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Où est la maison de mon ami ? d'Abbas Kiarostami

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La Cerisaie, d'Anton Tchekhov
mise en scène de Tiago Rodrigues
Avignon 2021

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(et je vais me coucher, beaucoup plus serein
car j'ai décidé de m'en foutre et c'est beaucoup mieux comme ça...)

 

5 juin 2021

نعناع (nah'na )

ADN
de Maïwenn

Tiens, les hasards de la programmation font qu'on a programmé, la même semaine,  deux films aux problématiques assez voisines. Encore une histoire de famille "fonctionnellement dysfonctionnelle" (voir le post sur KAJILLIONAIRE), même si de manière plus "orthodoxe". Celle-ci démarre avec une visite au grand-père, charmant mais qui perd un peu la tête, une scène (de famille) touchante (je commençais aussi sec déjà à avoir une larmichette), famille nombreuse  où on reconnait Maïwenn (qui s'est maquillé les yeux comme Amy Winehouse), suivie d'une autre scène encore plus touchante parce que plus intime (entre le papy et l'arrière-petit-fils, apprenti-rappeur,  joué par l'excellent Dylan Robert, découvert dans SHEHERAZADE -c'est Catherine qui me l'a fait remarquer-),et d'une autre encore plus touchante parce que très chorale (Maïwenn, qui joue dans le film le rôle de Neige, s'est choisie comme maman de cinéma la merveilleuse Fanny Ardant), avec toute la famille, justement, autant dire que toute la première partie du film fut pour moi émotionnellement très forte.
Raconté-je tout ou non ? Non, finalement. Juste que les choses font que le personnage de Fanny Ardant passe un peu en seconde main à la moitié du film, qui prend à ce moment une autre direction (qui justifie, doublement, son titre). Maïwenn évoque la famille, sa famille, et la filme d'assez plaisante façon (et, mais c'est sa patte aussi, n'oublie pas de se filmer de plaisante façon). Les scènes chorales sont un vrai bonheur (ah le choix d'un bois, et re-ah le choix d'une nuance de blanc...) C'est dans la veine de Pardonnez-moi, son premier film dont je me souviens juste qu'il m'avait mis plutôt mal à l'aise, mais de façon plus légère, plus douce... Des tensions familiales, qui se nouent ou se dénouent, et ne trouvent pas forcément d'explication (les deux soeurs), et c'est finalement très bien comme ça, autour de ce grand-père magnifique qui est vraiment le socle cette famille justement, s'est construite, et, du coup, vacille un peu...
J'ai beaucoup aimé le film (en plus, Louis Garrel en cousin qui fait le clown, ça fait du bien), même s'il souffre pour moi d'un certain déséquilibre de construction. Quand, d'entrée, le plus fort est passé, ce qui suit, forcément, paraît plus anecdotique, plus fade. Comme un(e) enfant qui, pour son goûter, aurait d'abord mangé le chocolat, et gardé le pain sec pour la fin (j'avais écrit la faim...).

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5 juin 2021

CMFUBJ 54

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(François Damiens, Bouli Lanners, Joey Starr, Ramzy Bedia, Gustave Kervern,
dans CETTE MUSIQUE NE JOUE POUR PERSONNE de Samuel Benchetrit, sortie le 01/09/21
et allocinoche annonce en plus Vanessa Paradis, Valeria Bruni-Tedeschi et... Vincent Macaigne!)

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une journée belle et chaude, j'ai même sorti le pantacourt avec les cho7 blanches pour cacher "presque" mes jambes rouges, mais bon j'assume, pour aller faire des courses, d'abord à Super U, où, entre autres,  j'ai acheté ça à 50% (grâce à la patronne qui m'a fait des soldes avant l'heure)

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( c'est juste un souvenir de Bretagne, j'ai déjà le bol qui va avec...)

puis, à Monop (j'avais oublié quelques ingrédients pour mon taboulé) où j'ai acheté ça

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mon super-masque "en forme de couche de bébé" (dixit Martial V.), payé 9,99€ à l'époque, tout de même, mais que j'ai largement amorti depuis, que Monop' soldait à 60% (soit 3€ et quelques), que j'ai donc acheté préventivement afin de l'archiver, avec son emballage en l'état, avec l'espoir que, dans un avenir plus ou moins lointain, quelqu'un tombe là-dessus en triant mes affaires, et se demande "mais à quoi ça pouvait donc servir ce machin ???"

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croisé à Monop' les D. qui me conseillent d'aller jeter un oeil sur la nouvelle déco de l'Hôtel de Ville... effectivement, ils ont fait fort :

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(j'avoue que je ne suis pas insensible  à l'aspect... psychotrope (hallucinogène) du machin (Alice au pays des merveilles à bon dos...), qui semble vouloir plaider en faveur de dépénalisation, voire carrément de la légalisation, non ? Et en plus, le grand champignon, il tourne !)

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4 juin 2021

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KAJILLIONAIRE
de Miranda July

De la même réalisatrice, on avait déjà programmé MOI, TOI, ET TOUS LES AUTRES (2005) -dont j'ai été infoutu de retrouver la critique sur ce blog-, que j'avais trouvé étonnamment agréable (agréablement étonnant). C'est à nouveau le cas. Une histoire de famille fonctionnellement dysfonctionnelle (à moins que ce ne soit l'inverse) : Maman (Debra Winger) et Papa (Richard Jenkins, découvert au cinéma dans le très beau THE VISITOR) forment avec leur fille Old Dolio (Evan Rachel Wood, qui livre ici une performance keatonesque) un trio d'arnaqueurs, qui ne vivent d'aileurs que par et pour l'arnaque. Ils "habitent" dans une sorte de hangar industriel des murs duqel suintent une espèce de mousse rose venue de l'usine à côté (dont ils ajournent sans cesse le paiement du loyer). Toujours sur la brèche pour trouver une nouvelle idée d'arnaque, un mouveau moyen de récupérer des dollars, de truander, d'obtenir des choses sans payer, les voilà qui prennent l'avion pour New-York avec le projet de monter une arnaque pour se faire rembourser les bagages de Old Dolio. Là ils sympathisent avec une jeune fille, Mélanie, et Old Dolio (qui, de toute façon, tire toujours la tronche) semble souffrir du fait de l'irruption de ce nouveau personnage dans leur trio... Le film va ensuite se cristalliser autour d'un chèque de 1575$ (le remboursement des bagages "perdus") et de la façon de le partager -ou pas- et du besoin d'amour familial soudain exprimé par Old Dolio, par rapport à ses parents, somme toute assez monstrueux... Le récit progresse par paliers successifs, et chaque nouvelle scène apporte une nouvelles (pas forcément bonne, enfin ça dépend pour qui) surprise. Comme des déflagrations successives qui viendraient secouer le récit. Il est tout de même question d'une certaine cruauté dans les rapports humains, mais tout ça est enrobé, paradoxalement, d'une certaine douceur, presque enfantine. Et font se questionner le spectateur : finalement, qu'est ce qui est vrai ? qu'est ce qui compte vraiment ? Qu'est ce qui compte, en fin de compte (pendant qu'en arrière-plan, une caissière, justement, additionne des chiffres jusqu'au montant -magique- q'on avait espéré) c'est l'amour. c'est l'amour mour mour... Etonnant, détonnant.

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Il est juste dommage que si peu de gens aient fait le déplacement, aient fait l'effort d'avoir la curiosité de tenter l'expérience (on était 3 à la séance...)

4 juin 2021

CMFUBJ 53

coquelicot

(ça fait plusieurs jours déjà que je voulais publier cette très belle photo de coquelicot envoyée par Manue...)

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Cannes 2021, Sélection Officielle :

Asghar Faradi, Un héros

François Ozon, Tout s'est bien passé

Nanni Moretti, Tre Piani

Julia Ducournau, Titane

Wes Anderson, French Dispatch

Sean Becker, Red Rocket

Kirill Serebrennikov, La fièvre de Petro

Bruno Dumont, France

Justin Kurzel, Nitram

Apitchapong Weerasethakul, Memoria

Jacques Audiard, Les Olympiades

Mahamat-Saleh Haroun, Lingui

Joaquim Lafosse, Les intranquilles

Catherine Corsini, La fracture

Joachim Trier, Julie en 12 chapitres

Juho Kuosmanen, HYTTI NRO 6 (Compartment NO.6) 

Nabil Ayouch, Haut et fort

Nadav Lapid, Le genou d’Ahed

Ryusuke Hamaguchi, Drive my car 

Mia Hansen-Love, Bergman Island

Paul Verhoeven, Benedetta

Ildikó Enyedi, L’histoire de ma femme

Leos Carax, Annette

Sean Penn, Flag Day

(en gras les 5 plus attendus)
(en rouge les inconnus au bataillon)

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ça faisait drôle quand ça a sonné à 13h et quelques, et que j'ai ouvert la porte à Marie, elle m'a dit un truc dans l'escalier et tout de suite j'ai eu les larmes aux yeux, on a compté sur les doigts de nos mains depuis combien de temps on ne s'était pas vu "en vrai" : novembre, décembre, janvier, février, mars, avril, mai, juin, autant dire un sacré bail... on a bu le café puis on a fait trois parties et ça faisait du bien de se retrouver, comme ça, comme avant... à mardi, Marie!

*

et  je suis descendu pour l'accompagner et j'en ai profité pour prendre le courrier, et là, surprise! il y avait une enveloppe assez volumineuse de l'hôpital, du service diabétologie plus exactement, qui me donne rendez-vous dans deux mois pour un bilan-diabète et nutrition, avec un truc assez astreignant à remplir (pendant 10 jours dire précisément tout ce qu'on mange, et prendre sa glycémie avant et deux heures après chaque repas...), je m'occuperai donc de ça à partir de la mi-juillet...

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et comme pour une fois les horaires collaient parfaitement (la séance démarrait dix minutes plus tard), j'ai filé au bôô cinéma pour voir DES HOMMES (post suivra), dont je suis sorti avec, encore une fois, les larmes aux yeux...

*

(sans rapport avec ce qui précède)
je viens de terminer une soupe de légumes délicieuse et joliment verte, une des meilleures que j'ai jamais préparé (es ?) : dans l'eau de cuisson des asperges (merci Dominique pour cette bonne idée) j'ai fait cuire le reste de petits légumes verts de ma "salade printanière" (fèves, pois gourmands, cébettes, petits pois) auxquels j'ai ajouté deux patates, un oignon, une échalote... j'ai cuit tout ça longuement puis mixé langoureusement, et j'ai savouré ça sur trois repas !

*

j'ai eu peur ce soir : au dessus de mon pied j'ai cru à une cloque (horreur!) mais ce n'était qu'une ampoule (dans le pli, le contact avec les chaussettes, ça frotte et voilà...) donc tout va bien, voui voui...

*

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l'affiche du Carax*...

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... et celle du Anderson

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* je me souviens avoir été assez déçu lorsque j'avais appris, dans Starfix je crois, qu'il avait choisi ce pseudonyme, Leos Carax, pour signifier "l'Oscar pour Alex"...

*

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